La croissance annuelle du PIB devrait être assez forte en 2017-18, tirée par la consommation et l’investissement. Le marché du travail s’améliore, mais les gains de productivité sont trop modestes pour maintenir à long terme le niveau de protection sociale, des services publics de qualité et des revenus individuels en hausse. Des réformes récentes ont renforcé la concurrence dans certains secteurs de services, mais celle-ci reste faible dans d’autres secteurs. Combiné avec des impôts complexes et élevés, ceci pèse sur l’emploi et la croissance de la productivité. Dans l’ensemble la pauvreté est faible. Cependant, les jeunes et les travailleurs peu qualifiés sont souvent exclus du marché du travail, notamment dans les quartiers défavorisés. La qualité des soins de santé est louable, mais une prévention perfectible, une coordination incomplète entre les prestataires de soins et le haut niveau de couverture pour la plupart des ménages contribuent à une consommation des soins et des dépenses importantes. Une stratégie de long terme est nécessaire pour réduire les dépenses publiques sans mettre en péril la protection sociale afin de baisser les impôts tout en assurant la soutenabilité des finances publiques. Mieux cibler les dépenses d’infrastructure et d’éducation sur les populations pauvres permettrait d’améliorer l’équité. Cette Étude formule également des recommandations pour favoriser un développement inclusif des compétences et de l’emploi qui conduira à une croissance plus forte de la productivité et un niveau de vie plus élevé.
THÈMES SPÉCIAUX : QUARTIERS DÉFAVORISÉS ; SOINS DE SANTÉ