Les solides institutions macroéconomiques du Pérou, caractérisées par l’existence de règles budgétaires, une banque centrale indépendante et une réglementation financière robuste, ont permis une croissance économique forte, garanti la stabilité macroéconomique et permis de réduire sensiblement la pauvreté au cours des deux dernières décennies. Ces points forts ont permis d’atténuer les conséquences économiques et sociales, sur le pays, des chocs majeurs de ces dernières années. Après un ralentissement économique marqué dû à la pandémie de COVID-19, l’économie a rebondi rapidement, mais elle a depuis fortement ralenti (Graphique 1), sur fond de baisse de la croissance mondiale liée à la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine, d’accroissement des incertitudes politiques, d’inflation élevée, de durcissement des conditions financières et, depuis peu, de troubles sociaux généralisés et de conditions météorologiques extrêmes. Les prix élevés des métaux ont soutenu l’économie.
Études économiques de l’OCDE : Pérou 2023 (version abrégée)
Résumé
La croissance a ralenti
L’impact de ces chocs s’est traduit par des tensions inflationnistes, la hausse des prix touchant durement de nombreuses familles vulnérables. Grâce au resserrement rapide de la politique monétaire, les anticipations d’inflation ont commencé à diminuer et l’inflation globale comme l’inflation sous-jacente ont ralenti, même si elles restent élevées. La Banque centrale de réserve du Pérou (BCRP) devrait maintenir l’orientation restrictive de sa politique monétaire pour ramener durablement l’inflation vers son objectif. L’emploi a renoué avec ses niveaux d’avant la pandémie, mais la qualité des emplois a continué de se dégrader, ce qui, conjugué aux tensions inflationnistes, pourrait entraîner une hausse persistante de la pauvreté et des inégalités.
La croissance économique devrait s’établir à 1.1 % cette année, puis s’accélérer progressivement pour atteindre 2.7 % en 2024 (Tableau 1). Le niveau élevé des taux d’intérêt, l’inflation ainsi que l’incertitude politique pèseront sur la consommation et l’investissement privés. Les efforts déployés par les pouvoirs publics pour relancer l’investissement dans les infrastructures, de même que plusieurs projets de partenariat public-privé (PPP) annoncés, soutiendront l’investissement. Le tourisme et la production de cuivre devraient se redresser et doper les exportations. L’inflation devrait continuer de ralentir et atteindre la fourchette de 1‑3 % retenue comme objectif par la banque centrale au début de 2024. Les risques associés au durcissement des conditions financières dans le monde sont atténués par l’ampleur des réserves de change et le niveau modéré de la dette publique. Le secteur financier reste résilient, avec des banques bien capitalisées disposant d’amples volants de liquidités. Cependant, les incertitudes politiques et de nouvelles flambées de troubles sociaux demeurent des risques majeurs.
Tableau 1. La croissance économique va se redresser progressivement
2022 |
2023 |
2024 |
|
---|---|---|---|
Produit intérieur brut |
2.7 |
1.1 |
2.7 |
Consommation privée |
3.5 |
0.8 |
2.1 |
Formation brute de capital fixe |
0.7 |
-5.0 |
1.8 |
Exportations |
6.0 |
13.5 |
5.7 |
Importations |
4.2 |
-2.8 |
2.6 |
Taux de chômage |
4.4 |
4.7 |
4.0 |
Indice des prix à la consommation (variation de T4 à T4) |
8.4 |
5.2 |
2.6 |
IPC sous-jacent (variation de T4 à T4) |
5.7 |
3.6 |
2.6 |
Solde budgétaire |
-1.7 |
-2.4 |
-2.0 |
Dette publique (brute, % du PIB) |
33.8 |
33.6 |
33.5 |
Source : Perspectives économiques de l’OCDE, données mises en jour en août 2023.
La fréquence des catastrophes naturelles, aggravées par le changement climatique, cause des dommages aux infrastructures, aggrave les perturbations des chaînes d’approvisionnement et alimente l’inflation, réduisant in fine la croissance à moyen terme. El Niño, un phénomène naturel devenu plus fréquent, devrait être modéré cette année mais continue de représenter un risque, car il peut évoluer rapidement, provoquant de fortes précipitations et des pertes économiques qui pourraient compromettre l’assainissement budgétaire. Pour lutter contre le changement climatique, le Pérou s’est engagé à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. La définition prochaine d’une stratégie de transition climatique assortie d’étapes et de mesures concrètes pourrait permettre d’atteindre cet objectif ambitieux. La réalisation des objectifs visés en matière de réduction des émissions dépendra en grande partie des progrès accomplis dans la lutte contre la déforestation, qui constitue une source importante d’émissions, et dans l’utilisation de sources d’énergie renouvelables.
Des politiques budgétaires prudentes et un engagement résolu en faveur des règles budgétaires ont permis au pays de se constituer d’amples marges de manœuvre et de résister aux chocs récents. Un programme de relance récemment adopté vise à stimuler l’investissement, à protéger les ménages de l’inflation élevée et à soutenir une économie atone, dans le respect des règles budgétaires. Dans les temps à venir, la politique budgétaire devrait rester prudente, conformément à l’assainissement programmé des finances publiques, et permettre de reconstituer des marges de manœuvre budgétaires afin de se préparer à de futurs chocs, y compris des catastrophes naturelles.
Pour répondre à la demande croissante de services sociaux et d’infrastructures tout en préservant la viabilité des finances publiques, il faudra améliorer l’efficience des dépenses et accroître les recettes fiscales. À 17 % du PIB, les recettes fiscales sont faibles par rapport à celles d’autres pays (Graphique 2). La médiocrité de la discipline fiscale, l’ampleur de l’économie informelle, l’importance des dépenses fiscales, un cadastre incomplet et obsolète et un seuil élevé d’assujettissement à l’impôt sur le revenu des personnes physiques sont autant de facteurs qui contribuent à la faiblesse des rentrées d’impôts. La complexité des multiples régimes d’imposition des sociétés provoque une importante fraude fiscale, encourage l’économie informelle, n’incite pas les entreprises à se développer et contribue à une faible productivité.
Il est essentiel de mettre en œuvre des réformes structurelles pour renforcer la croissance à long terme
La stabilité macroéconomique et l’ouverture commerciale ont favorisé une forte croissance dans les secteurs exportateurs de produits de base. Cependant, les performances économiques se sont dégradées au cours de la dernière décennie, et la convergence par rapport aux pays de l’OCDE a marqué le pas. Pour relancer et élargir la croissance et améliorer les niveaux de vie de tous les citoyens, il est nécessaire de continuer à renforcer les principaux leviers de la croissance.
Au Pérou, le secteur privé est florissant, mais la faiblesse de la concurrence due à la position dominante occupée par un petit nombre de grands groupes d’entreprises est préoccupante. Un dispositif général de contrôle des fusions a été mis en place en 2021, et constitue un pas important dans la bonne direction. L’autorité péruvienne de la concurrence, qui jouit d’une excellente réputation, pourrait être encore renforcée pour améliorer le respect du droit en la matière. La faiblesse de la concurrence résulte, au moins en partie, du niveau excessif des coûts de mise en conformité avec la réglementation. La création de guichets uniques intégrant les procédures nationales et infranationales de création d’entreprise contribuerait à alléger la charge que fait peser la réglementation sur les entreprises formelles.
Du fait de la faiblesse de l’état de droit (Graphique 3), l’environnement des entreprises n’est pas suffisamment stable et prévisible, ce qui a un effet dissuasif sur l’investissement, les échanges et l’entrepreneuriat. Renforcer l’indépendance et l’efficacité de la justice, notamment remplacer les juges temporaires par des magistrats nommés à titre permanent, avec des critères clairs d’ancienneté et d’évolution de carrière, et faire des progrès sur le plan de la transformation numérique et de l’interopérabilité des systèmes d’information des tribunaux sont autant de mesures qui pourraient constituer la pierre angulaire d’un programme de réforme plus large visant à améliorer l’état de droit.
Par son ampleur, la corruption sape la capacité des autorités à mettre en œuvre les politiques publiques, à collecter des recettes et à faire respecter les lois et règlements. Une stratégie globale est essentielle pour mener une action dissuasive efficace contre la corruption, notamment en renforçant les mesures préventives existantes en matière d’intégrité et en les conjuguant à des réformes destinées à décourager, prévenir et sanctionner les actes de corruption dans divers domaines. La justice et la fonction publique sont des domaines clés dans lesquels des réformes s’imposent. Elles permettront non seulement de renforcer la responsabilisation du secteur public et son efficacité, mais aussi de nourrir la confiance dans les institutions et de favoriser la cohésion sociale.
La capacité de l’État à réaliser des investissements publics indispensables et à fournir des services publics de haute qualité est limitée par la fragmentation de la fonction publique. Le recours excessif aux contrats de services administratifs se traduit par une rotation élevée des effectifs, une perte d’expérience et une dissuasion insuffisante des actes de corruption. Il faut relancer la réforme de la fonction publique de 2013, qui n’a guère progressé.
Pour améliorer la qualité des services publics et remédier aux inégalités entre régions, il est nécessaire de revoir la décentralisation budgétaire. Cela suppose notamment de définir clairement les compétences des administrations nationale et infranationales en matière de dépenses, et d’étoffer progressivement le pouvoir d’imposition des régions. Il sera crucial de renforcer les capacités de planification des investissements publics, son efficacité et sa coordination, en particulier au niveau local, pour améliorer la réalisation des investissements en infrastructures et leur efficience.
Réduire le secteur informel est une priorité absolue
Le Pérou est l’un des pays d’Amérique latine où l’économie informelle est la plus élevée (Graphique 4), 80 % environ des travailleurs occupant des emplois informels et n’ayant qu’un accès limité à la protection de l’emploi ou aux prestations de sécurité sociale. Du fait de l’ampleur de l’activité informelle, les travailleurs se sont retrouvés sans protection pendant la pandémie de COVID‑19, et ce phénomène constitue un facteur essentiel de perpétuation des inégalités et de la pauvreté, et nécessite un programme de réformes complet.
L’accès limité à un enseignement de qualité et le coût élevé du travail dans le secteur formel expliquent largement l’importance du secteur informel. La médiocrité des résultats de l’enseignement, le niveau élevé des coûts non salariaux qui servent à financer les prestations de sécurité sociale du secteur formel, la réglementation stricte sur la protection de l’emploi et le niveau relativement élevé du salaire minimum, qui est proche du salaire médian, rendent très coûteux les emplois formels et engendrent un cercle vicieux qui perpétue le travail informel. Il est également indispensable d’améliorer le droit du travail et la discipline fiscale, ainsi que de simplifier la fiscalité des entreprises et leur environnement réglementaire, pour faire reculer l’économie informelle.
Il est essentiel d’élargir l’accès à une éducation de haute qualité pour rehausser la productivité, réduire les disparités entre les genres sur le marché du travail et promouvoir l’économie formelle. Les fermetures prolongées d’établissements d’enseignement pendant la pandémie ont dégradé les résultats scolaires, déjà médiocres, et creusé les inégalités, du fait de fortes disparités en matière de préparation au numérique. L’accès à des services d’éducation des jeunes enfants de qualité reste limité, en particulier dans les zones rurales et vulnérables. Pour développer l’accès à une éducation de qualité à tous les niveaux, il faudra améliorer la qualité de l’enseignement et les infrastructures scolaires, notamment dans les régions défavorisées.
Pour réduire l’économie informelle et étoffer la protection sociale, il faudra que tous les Péruviens puissent bénéficier d’un niveau élémentaire de protection sociale. Cela passe par une augmentation des dépenses consacrées aux transferts monétaires conditionnels, aux pensions sociales et au système de santé, les personnes à même de cotiser davantage bénéficiant d’un ensemble de prestations plus complet. La réduction des cotisations sociales concernant les travailleurs à faible revenu sera essentielle pour favoriser la régularisation des activités informelles.
Pour parvenir à relever les défis qui se profilent l’horizon et à mettre en œuvre le programme complet de réformes structurelles nécessaires, il est essentiel de bâtir un consensus et de favoriser la stabilité politique.
PRINCIPALES CONCLUSIONS |
PRINCIPALES RECOMMANDATIONS |
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Ajuster les politiques macroéconomiques et réformer le système fiscal |
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L’inflation globale, l’inflation sous-jacente et les anticipations d’inflation à 12 mois diminuent, mais elles restent élevées et supérieures à l’objectif d’inflation. |
Maintenir l’orientation restrictive de la politique monétaire pour ramener durablement l’inflation vers l’objectif visé. |
La dette publique s’est alourdie. L’économie s’est redressée après la récession liée à la pandémie, mais elle a récemment ralenti sur fond de conflits sociaux. |
La politique budgétaire devrait étayer la politique monétaire face à la forte inflation. Maintenir le rythme de l’assainissement des finances publiques comme prévu actuellement pour reconstituer des marges de manœuvre budgétaires. |
Les recettes fiscales actuelles, qui représentent 17 % du PIB, sont insuffisantes pour améliorer de façon notable la protection sociale et les services publics tels que la santé et l’éducation, et pour asseoir une croissance plus inclusive et plus durable. Les lacunes qui caractérisent le recouvrement des impôts se traduisent par des pertes de recettes représentant plus de 5 % du PIB par an. |
Améliorer l’administration de l’impôt et faire reculer la fraude fiscale en recourant davantage aux technologies de l’information et en procédant à des recoupements d’informations provenant de sources différentes. |
La complexité et la multiplicité des régimes d’imposition ont contribué à la faiblesse du recouvrement, au niveau élevé de l’économie informelle et au niveau modeste de la productivité |
Simplifier les régimes d’imposition des sociétés applicables aux petites entreprises en fusionnant les régimes intermédiaires. |
La décentralisation budgétaire est incomplète. Le système pâtit de l’absence de délimitation claire des fonctions de dépenses entre les administrations nationale et infranationales, et d’un système de financement des administrations infranationales qui provoque des distorsions, ce qui aboutit in fine à un creusement des inégalités entre régions. |
Clarifier les responsabilités en matière de dépenses à chaque niveau d’administration. Mettre en œuvre une réforme complète des finances infranationales, notamment en renforçant progressivement les prérogatives fiscales au niveau régional. |
Stimuler la croissance à long terme |
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De nombreux marchés sont dominés par quelques grandes entreprises. Cette concentration des marchés existait avant la mise en place récente d’un dispositif général de contrôle des fusions. |
Renforcer l’application des règles de concurrence et améliorer la détection des ententes et des abus de position dominante. |
Les obstacles à la création d’entreprise s’expliquent en grande partie par les retards et les difficultés rencontrés dans l’obtention d’autorisations et de permis d’exploitation et de construction à l’échelle municipale. |
Mettre en place des guichets uniques intégrant les procédures municipales et nationales de création d’entreprise. |
Par son ampleur, la corruption sape l’environnement des entreprises, l’état de droit et les capacités de l’État. Parmi les irrégularités détectées, celles qui donnent lieu à des poursuites judiciaires couronnées de réussite sont peu nombreuses. La lutte contre la corruption n’a cessé de progresser, y compris en matière de mesures préventives, mais il est possible d’aller plus loin. |
Élaborer une stratégie globale de dissuasion efficace des actes de corruption, en renforçant les mesures de prévention de la corruption et en mettant en œuvre des réformes complémentaires dans les domaines essentiels de la justice, de la fonction publique, des marchés publics, de la gouvernance des infrastructures et de la transparence de la réglementation. |
La transparence, l’accessibilité, l’efficacité et l’équité du système judiciaire laissent à désirer. L’accumulation d’affaires en souffrance et la longueur des procédures nuisent au bon fonctionnement de la justice. Le niveau de corruption du système judiciaire est élevé. Le recours excessif à des postes de juges temporaires est source de problèmes d’inefficience et de conflits d’intérêts. |
Réduire la proportion de juges temporaires en les remplaçant par des magistrats de carrière. |
La fonction publique est fragmentée et recourt de manière excessive à des contractuels dont le taux de rotation est élevé et dont les incitations professionnelles sont faibles. La réforme de la fonction publique n’a pas été mise en œuvre. |
Améliorer les incitations individuelles et institutionnelles au basculement des fonctionnaires dans le nouveau régime. |
Les lacunes des infrastructures exigent des investissements considérables. Il incombe aux administrations infranationales de mettre en œuvre la plupart des projets d’infrastructures, mais elles sont confrontées à des difficultés d’exécution des budgets et les projets locaux sont déconnectés des plans nationaux. |
Améliorer la qualité technique de la planification et de la coordination des infrastructures nationales, et renforcer la cohérence entre les plans nationaux et la mise en œuvre des projets d’infrastructures locaux. |
Promouvoir l’inclusivité |
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Environ 80 % des travailleurs occupent des emplois informels. Cela les prive d’accès au système de sécurité sociale, et réduit parallèlement la productivité et les recettes fiscales. |
Élaborer une stratégie globale pour favoriser la régularisation des activités informelles, notamment en réduisant les coûts de main-d’œuvre non salariaux, surtout pour les travailleurs à faible revenu, en assouplissant la réglementation de l’emploi applicable aux contrats permanents, en améliorant les compétences, en renforçant l’application des lois et en améliorant l’administration de l’impôt. |
La pauvreté, qui touche 26 % de la population, est supérieure à ses niveaux d’avant la pandémie. La pandémie a mis en évidence des lacunes notables en matière de protection sociale, en particulier pour les travailleurs informels. Les programmes d’aide au revenu sont bien établis, mais leur couverture est limitée et les prestations sont faibles. |
Accroître la couverture et les prestations des programmes de transferts en espèces destinés aux pauvres, sur la base du programme existant de transferts monétaires conditionnels Juntos. |
La couverture du système de retraite est modeste. |
Élargir la couverture et augmenter les prestations du régime de retraite non contributif. |
L’accès au système de santé est très fragmenté. Le système de santé publique, sous-financé, couvre gratuitement la population défavorisée, tandis que les travailleurs formels s’acquittent de cotisations pour bénéficier de services de qualité similaire. |
Améliorer l’accès à des services de santé de qualité en intégrant les multiples assureurs publics, et en utilisant davantage les recettes fiscales générales. |
Une grande partie des enseignants ne satisfait pas les exigences minimales de qualité. Dans les zones rurales, les établissements scolaires défavorisés ont du mal à attirer des enseignants qualifiés. |
Continuer à améliorer la formation initiale des enseignants, leur recrutement et leur sélection, et favoriser les promotions et les gratifications fondées sur le mérite, notamment en mettant en place des incitations à la réaffectation des enseignants dans les établissements défavorisés. |
Renforcer la croissance verte |
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Le Pérou s’est fixé des objectifs ambitieux et plusieurs mesures ont déjà été prises. Une stratégie globale à long terme pour la transition verte est en cours d’élaboration. |
Mettre à jour et approuver une stratégie de transition climatique prévoyant des étapes et des mesures concrètes pour atteindre les objectifs et parvenir à la neutralité carbone. |
Les objectifs des contributions déterminées au niveau national (CDN) sont ambitieux, mais des efforts supplémentaires sont nécessaires pour les atteindre. Les signaux de prix du carbone destinés à favoriser la transition vers une utilisation plus large des sources d’énergie renouvelables sont faibles. |
Accélérer le processus de décarbonation au moyen de règles plus strictes et de signaux de prix plus cohérents, notamment en mettant en place une taxe sur le carbone, tout en soutenant les ménages vulnérables en leur accordant des transferts ciblés et temporaires. |
La déforestation s’est intensifiée, et les objectifs actuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre ne pourront être atteints sans un recul marqué de cette pratique. |
Accroître les ressources affectées à la conservation, au reboisement, au boisement et à la lutte contre la déforestation. |