Les dernières avancées en matière de compréhension scientifique de la congestion routière urbaine ne font que renforcer la validité, d’ores et déjà avérée, de la tarification de la congestion en tant qu’élément d’une politique de transports urbains qui soit une réussite. Les exemples concrets de systèmes de tarification de la congestion demeurent néanmoins peu nombreux. Qu’est-ce qui peut être fait pour renforcer les chances de leur adoption en pratique ? Ce rapport tire les enseignements de tentatives d’introduction d’une tarification de la congestion couronnées de succès et d’autres qui le sont moins.
La technologie n’est pas un obstacle et, de fait, elle devrait servir les objectifs des politiques plutôt que de les définir. Les systèmes de tarification sont coûteux et ne devraient donc être appliqués que là où la congestion est sévère. L’acceptation du public est perçue comme un élément clef d’une mise en œuvre réussie. Même si cette acceptation du public peut être renforcée par des bénéfices environnementaux et une affectation bien pensée des revenus issus de la tarification, un système de tarification ne devrait jamais perdre de vue son principal objectif qui est de réduire la congestion.