En matière de financement de la santé, le Maroc fait face à deux défis. Les dépenses totales de santé sont faibles, à 5.2% du PIB en 2017, ce qui est inférieur à la moyenne des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure. Une trop grande part de ce financement provient des paiements directs des ménages, rendant le financement du système de santé inéquitable et regressif. Le rapport met en avant que le financement de la transition du Fonds mondial et l’atteinte des cibles des Objectifs de Développement Durable nécessitera une hausse des dépenses publiques de santé financée par une réforme fiscale. Le rapport présente des recommandations de politique fiscale détaillées sur la façon dont le Maroc peut améliorer la conception du système fiscal, et en particulier des impôts sur les produits néfastes à la santé. Le rapport inclue notamment une discussion sur l’amélioration des contributions pour l’assurance maladie obligatoire, des pistes pour augmenter les recettes des impôts sur les produits néfastes à la santé, et met en avant le rôle de la fiscalité environnementale pour renforcer la qualité de l’environnement et de la santé de la population marocaine dans son ensemble.