La croissance du PIB devrait s’établir à 1.4 % en 2024, puis à 2.0 % en 2025. La demande intérieure en sera le moteur essentiel. La croissance de la consommation et de l’investissement privés ralentira, en raison de conditions de financement restrictives et d’une inflation persistante en 2024, avant de se redresser en 2025. Quant à la demande extérieure, elle contribuera moins à la croissance qu’au cours des années précédentes. L’inflation devrait augmenter légèrement pour atteindre 3.7 % en 2024, avant de refluer à 2.3 % en 2025.
Le déficit budgétaire diminue au cours de la période de projection, mais un assainissement budgétaire plus vigoureux et soutenu est indispensable pour maintenir la dette sur une trajectoire descendante, et dégager des marges de manœuvre afin de financer des dépenses permettant de faire face au vieillissement démographique et de favoriser la croissance. Pour accroître la productivité et l’innovation, il conviendrait de s’attacher en priorité à favoriser les projets de recherche-développement (R-D) au moyen de partenariats entre entreprises et instituts de recherche, et à réduire les différences de réglementation entre régions.