La croissance du PIB réel devrait tomber à 1.3 % en 2024, avant de rebondir à 1.9 % en 2025. La hausse des taux d’intérêt pèse sur la consommation et l’investissement immobilier, tandis que le ralentissement de la croissance mondiale limite les arrivées de touristes étrangers en Nouvelle-Zélande et réduit le prix des exportations de matières premières. La forte immigration nette devrait porter la croissance globale. De nombreux immigrés sont en âge de travailler, et la croissance de la population active a été forte, atténuant les tensions sur le marché du travail. Néanmoins, la croissance de l’emploi est récemment devenue négative et le taux de chômage augmente.
Compte tenu du ralentissement de la croissance et de la diminution des tensions observées sur le marché du travail, l’inflation devrait tomber à 3.5 % en 2024, puis à 2.5 % en 2025 si la politique monétaire reste restrictive pendant une période prolongée. Il importe que les autorités inscrivent les finances publiques sur une trajectoire d’assainissement modéré pour réduire l’inflation et préserver la crédibilité de la politique budgétaire. Il est essentiel de mettre en œuvre des réformes visant à renforcer la concurrence ainsi qu’à améliorer l’offre de main-d’œuvre, de compétences et de logements, pour remédier aux déséquilibres de l’économie et pour augmenter durablement la productivité et la croissance.