La croissance du PIB devrait passer de 0.5 % en 2023 à 0.7 % en 2024, puis à 1.2 % en 2025. Les dépenses privées remplaceront la consommation et l’investissement publics en tant que principal moteur de croissance, à mesure de l’atténuation des tensions sur les prix. L’inflation globale fléchira par rapport à ses niveaux historiquement élevés, mais elle restera supérieure à l’objectif pendant l’essentiel de la période considérée. L’inflation sous-jacente atteindra 3.8 % en 2024 et 2.6 % en 2025, sur fond de tensions sur le marché du travail, même si celles-ci s’atténueront. Le chômage remontera légèrement à 4.9 % en 2025.
L’orientation budgétaire devient restrictive et soutient de manière adéquate la politique monétaire, qui devrait rester restrictive jusqu’à ce que les tensions sur les prix s’atténuent durablement. Continuer à répondre aux enjeux budgétaires, notamment en mettant rapidement en place les réformes axées sur l’offre afin de stimuler la croissance potentielle, constitue une priorité. Il est nécessaire d’améliorer les règles d’aménagement du territoire pour que les investissements en faveur de la décarbonation puissent être réalisés en temps voulu.