Investissement direct étranger (IDE)

• Les flux mondiaux d'IDE ont rebondi pour atteindre 802 milliards de dollars au premier semestre 2024. L’essentiel de cette augmentation a eu lieu au premier trimestre 2024 durant lequel flux mondiaux d'IDE ont plus que doublé, alors qu’ils ont chuté de 36 % au deuxième trimestre 2024.
• Les flux d'IDE vers la zone OCDE ont augmenté de 80 %, mais cette hausse est principalement due à un rebond après d'importants désinvestissements aux Pays-Bas. Si l'on exclut les flux d'IDE reçus par le Luxembourg et les Pays-Bas, qui ont fortement fluctué ces dernières années, les flux d'IDE de l'OCDE ont diminué de 14 %.
• Les flux d'IDE vers les économies du G20 non membres de l'OCDE ont chuté de 19 %, les flux d'IDE en République populaire de Chine ayant continué à diminuer dans un contexte de risque géopolitique et de politique économique incertaine ayant un impact sur la confiance des investisseurs étrangers.
• Les États-Unis ont été le premier bénéficiaire d'IDE dans le monde, suivis par le Brésil et le Mexique.
• Les fusions et acquisitions transfrontalières dans les économies avancées ont connu une hausse marginale de 16 %, dans un contexte économique mondial résilient.
• Les dépenses en capital concernant les annonces de nouveaux projets d'investissement ont connu une baisse significative dans les marchés émergents et les économies en développement, atteignant leurs niveaux trimestriels les plus bas de ces deux dernières années au deuxième trimestre. 

La 4e édition de la Définition de référence de l'investissement direct étranger (BD4) de l'OCDE, publiée en 2008, formule des recommandations pour l'établissement de statistiques sur l'IDE qui permettent d'obtenir des mesures plus significatives de l'investissement direct étranger. Parmi ces recommandations figure l'identification séparée des capitaux acheminés par l'intermédiaire d'entités ad hoc (SPE), dont le rôle est de faciliter le financement interne des sociétés multinationales, mais qui n'ont que peu ou pas de présence physique dans une économie. En excluant ces entités des statistiques sur l'IDE, on obtient une bien meilleure image du montant de l'IDE qui reste dans une économie et ne fait pas que transiter. Le BD4 recommande également de présenter les statistiques en fonction de l'économie de l'investisseur final, en plus de l'investisseur immédiat, afin d'identifier l'économie de l'investisseur qui contrôle en dernier lieu l'investissement et qui, par conséquent, supporte les risques et récolte les bénéfices.

La 4e édition de la Définition de référence de l'investissement direct étranger (BD4) de l'OCDE, publiée en 2008, formule des recommandations pour l'établissement de statistiques sur l'IDE qui permettent d'obtenir des mesures plus significatives de l'investissement direct étranger. Parmi ces recommandations figure l'identification séparée des capitaux acheminés par l'intermédiaire d'entités ad hoc (SPE), dont le rôle est de faciliter le financement interne des sociétés multinationales, mais qui n'ont que peu ou pas de présence physique dans une économie. En excluant ces entités des statistiques sur l'IDE, on obtient une bien meilleure image du montant de l'IDE qui reste dans une économie et ne fait pas que transiter. Le BD4 recommande également de présenter les statistiques en fonction de l'économie de l'investisseur final, en plus de l'investisseur immédiat, afin d'identifier l'économie de l'investisseur qui contrôle en dernier lieu l'investissement et qui, par conséquent, supporte les risques et récolte les bénéfices.