Si les perceptions de la démocratie restent constantes quel que soit le niveau d'éducation, l'engagement civique tend à augmenter avec le niveau d'éducation. Par exemple, les adultes très instruits sont plus enclins à participer à des manifestations publiques ou à faire du bénévolat pour des associations caritatives. Dans les pays de l'OCDE et les pays en voie d'adhésion étudiés dans le cadre de la 10e édition de l'Enquête sociale européenne (ESS), environ 10 % des personnes ayant suivi un enseignement supérieur ont participé à une manifestation 12 mois avant l'enquête, contre 6 % des personnes ayant suivi le second cycle d’un enseignement secondaire ou un enseignement post-secondaire non tertiaire.
Résultats de l'éducation sur le plan social et sanitaire
L'éducation va désormais au-delà des objectifs économiques et englobe des facteurs non économiques tels que la santé, l'engagement civique, les liens sociaux et le bonheur. Les décideurs politiques étudient le rôle de l'éducation dans l'amélioration du bien-être et la lutte contre les disparités en matière de santé.
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Messages clés
Les adultes diplômés de l'enseignement supérieur anticipent une plus grande longévité. En moyenne, dans les 21 pays de l'OCDE, ceux qui sont diplômés de l'enseignement supérieur à l'âge de 30 ans s'attendent à vivre environ 5 ans de plus que ceux qui n'ont pas de diplôme du deuxième cycle de l'enseignement secondaire. Les adultes diplômés de l'enseignement supérieur font également état de modes de vie plus sains, notamment d'une plus grande consommation de fruits et légumes et d'une activité physique plus fréquente en dehors du travail. En outre, les niveaux d'éducation élevés sont en corrélation avec des taux de dépression plus faibles, ce qui indique un impact positif plus large sur le bien-être mental.
L'éducation permet aux individus et aux communautés d’analyser de manière critique les défis climatiques, d’inspirer des solutions innovantes et d’encourager des actions individuelles comme collectives pour un futur durable. En moyenne, dans les pays de l’OCDE participant à l’Enquête sociale européenne (ESS) Round 8, 38% des individus dont le niveau d'études est inférieur au deuxième cycle de l'enseignement secondaire ont reconnu le changement climatique comme causé par l’homme, contre 45% des individus ayant suivi un enseignement secondaire supérieur et 54% de ceux ayant suivi un enseignement supérieur.
Contexte
Risque d'obésité en fonction du niveau d'études
La surcharge pondérale est un facteur de risque majeur pour les maladies chroniques. En moyenne, dans les pays de l'OCDE, l'incidence de l'obésité est particulièrement élevée chez les 25-64 ans dont le niveau d'études est inférieur au deuxième cycle de l'enseignement secondaire (25 %) et relativement faible chez ceux dont le niveau d'études est supérieur (14 %). Cette différence est d'au moins 14 points de pourcentage en Australie, en Slovénie et en Tchéquie.
Pourcentage d'adultes obèses, selon le niveau de formation (2017)
Intérêt culturel des élèves selon le niveau de formation maternel
Une valeur positive de l'indice de l'intérêt des élèves pour l'apprentissage d'autres cultures signifie une curiosité accrue par rapport à la moyenne de l'OCDE. Dans la plupart des pays étudiés dans le questionnaire PISA 2018 sur la compétence mondiale, l'intérêt des élèves pour diverses cultures est en corrélation positive avec le niveau d'éducation de leur mère.
Intérêt des élèves pour la découverte d’autres cultures, selon le niveau de formation maternel (2018)
