Zone côtière : interface entre terre et mer.
Réalignement des défenses/digues : modification du tracé des défenses côtières entretenues par leur raccourcissement, leur déplacement en direction de l’intérieur des terres ou leur suppression pure et simple. Ce réalignement permet la création d’habitats intertidaux (marais salés, par exemple) qui peuvent constituer une zone tampon naturelle protégeant des marées et des ondes de tempête.
Adaptation fondée sur les écosystèmes : utilisation de la biodiversité et des services écosystémiques dans le cadre d’une stratégie d’adaptation globale pour aider les populations à s’adapter aux effets négatifs du changement climatique. L’adaptation fondée sur les écosystèmes vise à préserver et renforcer la résilience des écosystèmes et des populations et à réduire leur vulnérabilité.
Maladaptation ou mauvaise adaptation : désigne toute activité susceptible d’accroître le risque d’effets négatifs liés au climat ou la vulnérabilité au changement climatique.
Solutions fondées sur la nature : renvoie à différentes approches en rapport avec les écosystèmes. Elle recouvre des activités visant à protéger, gérer de façon durable et remettre en état des écosystèmes naturels ou modifiés. Les solutions fondées sur la nature visent à assurer la résilience tout en renforçant celle des écosystèmes, la capacité de renouvellement de ceux-ci et les services qu’ils fournissent.
Résilience : capacité des ménages, des collectivités et des nations à absorber des chocs et à rebondir par la suite, tout en s’adaptant de façon positive et en transformant leurs structures et leurs moyens d’existence pour faire face à des contraintes, des changements et des incertitudes durables.
Risque : conséquences éventuelles et incertaines des changements climatiques sur quelque chose ayant une valeur, compte dûment tenu de la diversité des valeurs. Le risque est souvent représenté comme la probabilité d’occurrence de tendances ou d’événements dangereux que viennent amplifier les conséquences de tels phénomènes lorsqu’ils se produisent. Dans ce rapport, le terme « risque » désigne souvent la possibilité, en cas de résultat incertain, de conséquences négatives pour la vie humaine, les moyens de subsistance, la santé, les écosystèmes et les espèces, les actifs économiques, sociaux et culturels, les services (y compris environnementaux) et les infrastructures (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, 2014[1]).
Hausse/élévation du niveau des mers : changement du niveau des mers provoqué par le réchauffement de la planète (du fait de la dilatation thermique des océans, de la fonte des glaciers et de la calotte glaciaire des pôles, de la fonte des glaces du Groenland et de l’Ouest-Antarctique…). La moyenne temporelle en un point donné est le niveau moyen de la mer, et la moyenne spatiale est le niveau moyen mondial des mers. La modification du niveau de la mer sur le plan local peut être très différente de celle du niveau moyen mondial des mers.
Adaptation transformationnelle : actions ou interventions envisageables lorsque l’adaptation incrémentale (actions ayant pour objectif fondamental de maintenir un système ou processus existant) a atteint ses limites (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, 2014[1])).
Incertitude : « degré de connaissance incomplète pouvant découler d’un manque d’information ou d’un désaccord sur ce qui est connu, voire connaissable. L’incertitude peut avoir des origines diverses et résulter ainsi d’une imprécision dans les données, d’une ambiguïté dans la définition des concepts ou de la terminologie employés ou encore de projections incertaines du comportement humain. L’incertitude peut donc être représentée par des mesures quantitatives (ex. : une fonction de densité de probabilité) ou par des énoncés qualitatifs (reflétant par exemple l’opinion d’une équipe d’experts).