Ces dernières années, les pays de l’OCDE ont renforcé leurs cadres d’intégrité et de lutte contre la corruption. Toutefois, au regard des critères de l’OCDE, les dispositifs de suivi et de mise en œuvre des mesures d’intégrité doivent être améliorés dans des domaines cruciaux, ce qui signifie que les pays n’atténuent pas les risques de corruption aussi bien qu’ils le pourraient. Ils doivent prendre des mesures pour combler ces déficits en matière de données et de mise en œuvre. Ils doivent également actualiser et moderniser leurs cadres d’intégrité face aux nouveaux risques de corruption liés à la transition verte, à l’IA et à l’ingérence étrangère, afin de soutenir la croissance économique et la gouvernance démocratique et servir l’intérêt général.
Points clés :
- La mise en œuvre des cadres d’intégrité peut être améliorée
- Les pays ne recueillent et ne publient pas suffisamment de données à l’appui de la mise en œuvre de leur cadre d’intégrité
- Les cadres d’intégrité sont obsolètes et vulnérables face aux nouveaux risques de corruption
- Que peuvent faire les pouvoirs publics ?