L'économie néo-zélandaise s'est rapidement remise du choc du COVID-19 grâce à un confinement efficace du virus, à des mesures de protection des emplois et des revenus et à des politiques macroéconomiques très expansionnistes, mais elle est maintenant en surchauffe et les prix de l'immobilier ont grimpé en flèche. La Banque de Réserve a commencé à durcir ses politiques monétaire et macroprudentielle en vue d'atteindre ses objectifs de stabilité des prix et de stabilité financière. Conjuguées à des mesures visant à accroître l'offre de logements, ces mesures devraient contribuer à modérer l'inflation des prix des logements. Alors que le déficit budgétaire a commencé à baisser par rapport aux sommets atteints lors de la première vague du choc COVID-19, des mesures d'assainissement supplémentaires seront nécessaires pour remettre les finances publiques sur une trajectoire durable, notamment une augmentation de l'âge d'admissibilité à la retraite. La Nouvelle-Zélande dispose d'une marge de manœuvre considérable pour stimuler la productivité en favorisant la croissance de son secteur numérique et en stimulant l'innovation numérique. Cela nécessite de renforcer le réservoir national de compétences numériques, de veiller à ce que les réglementations évoluent avec les changements technologiques et de faciliter les exportations des entreprises exploitant les technologies numériques. La Nouvelle-Zélande dispose d'un cadre institutionnel solide pour réduire les émissions de gaz à effet de serre mais doit mettre en œuvre des mesures de réduction supplémentaires pour atteindre ses objectifs. Le prix du carbone doit augmenter substantiellement, combiné à des mesures complémentaires efficaces.
CHAPITRE THÉMATIQUE : STIMULER LA PRODUCTIVITÉ GRÂCE À LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE