Partout dans le monde, les télécommunications sont engagées dans de profondes réformes. L’Afrique subsaharienne n’échappe pas à la remise en cause du mode de fonctionnement d’un secteur longtemps dominé par la stabilité technologique et les arrangements institutionnels entre monopoles publics. Quatre facteurs contribuent à une évolution radicale : le besoin d’une plus grande efficacité des réseaux, la possibilité d’introduire de la concurrence par la déréglementation, les innovations technologiques et organisationnelles, le tarissement des fonds publics disponibles pour le développement du secteur.
Ces facteurs, qui structurent le nouveau paysage des télécommunications africaines, conduisent actuellement à des stratégies de privatisation partielle des opérateurs historiques, mais également à une concurrence effective sur le réseau filaire ou par les licences de téléphonie cellulaire. Ces changements contribuent à une extension et à une amélioration de la qualité des services ...