Le bien-être subjectif évoque un bon état psychique et concerne la manière dont les individus perçoivent leur vie. Dans les pays de l’OCDE, la satisfaction à l’égard de la vie (mesurée sur une échelle graduée de 0 à 10 ) est comprise entre moins de 6 et plus de 8 en moyenne. Entre 2013 et 2018, ce score moyen a légèrement augmenté, passant de 7.2 à 7.4 (d’après les données se rapportant à 27 pays de l’OCDE). Néanmoins, une forte proportion de la population (environ 7 % en moyenne) continue de faire état d’une faible satisfaction et environ une personne sur huit éprouve plus de sentiments négatifs que de sentiments positifs au cours d’une journée type. En moyenne, la satisfaction à l’égard de la vie est pratiquement la même parmi les hommes et parmi les femmes, mais dans près de la moitié des pays de l’OCDE, la proportion de personnes déclarant ressentir plus de sentiments négatifs que de sentiments positifs est plus élevée parmi les femmes que parmi les hommes. Il existe en outre des inégalités de bien-être subjectif selon le niveau d’études. Enfin, les pays où les inégalités de bien-être sont plus grandes affichent également des scores moyens plus faibles.
Comment va la vie ? 2020
8. Bien-être subjectif
Abstract
Satisfaction à l’égard de la vie
Dans les pays de l’OCDE, la satisfaction à l’égard de la vie, que l’on mesure en invitant les individus à évaluer leur vie sur une échelle graduée de 0 (« pas du tout satisfait ») à 10 (« totalement satisfait »), est comprise en moyenne entre moins de 6.5 en Turquie, Corée, Lituanie et Grèce et plus de 8 au Canada, en Irlande, en Finlande et en Colombie (Graphique 8.2). Depuis 2013, elle est restée stable ou s’est améliorée dans la plupart des 27 pays de l’OCDE pour lesquels il existe des données, et la moyenne de l’OCDE est passée de 7.2 à 7.4. Elle a progressé d’au moins 5 % dans dix pays (Irlande, Portugal, Estonie, République tchèque, Corée, Hongrie, Pologne, Espagne, Italie et Slovénie) entre 2013 et 2018. La chute la plus forte est observée en Lituanie (-5 %) et au Danemark (-3 %).
En moyenne dans les pays de l’OCDE, 6.7 % de la population se déclarent très peu satisfaits de leur vie (score inférieur ou égal à 4 sur 10) (Graphique 8.3). Ce pourcentage varie de plus de 12.5 % en Lituanie, Hongrie, Grèce et Portugal à moins de 3 % en Finlande, au Canada, en Autriche et en Colombie. Il a diminué de 1.6 point de pourcentage en moyenne depuis 2013, passant de 8.3 % à 6.7 % dans les 25 pays de l’OCDE pour lesquels il existe des données. Globalement, les pays de l’OCDE où la proportion de personnes insatisfaites de leur vie a le plus diminué sont également ceux qui affichaient les indicateurs de privation les plus élevés en 2013. À l’inverse, quelques pays (la Suisse, la Suède et le Danemark) qui affichaient des indicateurs de privation faibles en 2013 et se caractérisent par des scores moyens globalement élevés ont vu leurs indicateurs de privation augmenter de plus de 1 point de pourcentage. En Lituanie, les indicateurs de privation étaient déjà élevés en 2013 et s’étaient encore dégradés en 2018.
La dispersion globale (les « inégalités verticales ») de l’indicateur de satisfaction à l’égard de la vie varie sensiblement d’un pays de l’OCDE à l’autre. En Lituanie, au Portugal, en Grèce, en Hongrie et en République slovaque, le score moyen du quintile supérieur de la distribution est au moins 2.5 fois plus élevé que le score moyen du quintile inférieur (Graphique 8.4). C’est en Finlande, aux Pays-Bas, au Canada, en Belgique, en Colombie, en Suisse et en Autriche que les inégalités sont les plus faibles, le score moyen étant environ 1.5 à 1.8 fois plus élevé dans le quintile supérieur que dans le quintile inférieur.
Dans l’ensemble, les données confirment le tableau obtenu pour l’indicateur de privation (Graphique 8.3) en ce sens que les pays de l’OCDE où, en moyenne, la population est la plus satisfaite de sa vie sont également ceux où les écarts entre les différents groupes sont les plus faibles, tandis que ceux où la satisfaction à l’égard de la vie est la plus faible affichent des disparités plus grandes. De surcroît, l’écart entre le quintile supérieur et le quintile inférieur s’est resserré depuis 2013 dans plusieurs pays de l’OCDE. C’est en Grèce, au Portugal, en Corée et en Hongrie qu’il s’est le plus réduit. En revanche, il s’est creusé par rapport à 2013 en Lituanie, au Danemark et en Suède – et dans tous les pays, cette tendance s’explique par une dégradation du score moyen dans le quintile inférieur et non par une augmentation du score dans le quintile supérieur.
Bilan émotionnel négatif
Un peu plus de 13 % de la population de l’OCDE disent ressentir plus de sentiments négatifs (colère, tristesse, inquiétude) que positifs (joie, rire, sourires fréquents, détente) – indicateur dénommé « bilan émotionnel négatif ». Ce pourcentage est compris entre plus de 20 % en Turquie, Italie, Grèce et Espagne et 8 % ou moins en Irlande, au Mexique et en Finlande et seulement 5 % en Islande (Graphique 8.5).
Ce bilan s’est dégradé dans certains pays par rapport à 2010, tandis qu’il s’est amélioré dans d’autres. Les pays où la proportion de personnes éprouvant des sentiments négatifs a augmenté le plus (autrement dit où le bilan s’est dégradé) sont l’Italie (hausse de 6 points de pourcentage), la Belgique (près de 5 points de pourcentage), la Turquie, la Corée et le Costa Rica (hausse de 3.5 points dans chacun de ces pays). En revanche, cette proportion a diminué (le bilan s’est donc amélioré) d’au moins 4 points de pourcentage en République slovaque, Lituanie, Hongrie, République tchèque et Estonie.
Inégalités de bien-être subjectif : écarts entre différentes catégories de la population
Les écarts entre hommes et femmes sont négligeables en ce qui concerne la satisfaction à l’égard de la vie, mais un pourcentage plus élevé de femmes a un bilan émotionnel négatif
Dans les 32 pays de l’OCDE pour lesquels des données sont disponibles, les différences entre hommes et femmes en matière de satisfaction à l’égard de la vie sont négligeables. En 2018, le score moyen de satisfaction à l’égard de la vie s’établissait à 7.4 sur une échelle graduée de 0 à 10 pour les hommes comme pour les femmes. L’écart entre les sexes ne dépassait 0.2 point qu’en Estonie et en Corée (où les femmes se disaient plus satisfaites de leur vie que les hommes) et en Lituanie et au Portugal (où l’inverse était vrai).
Il existe un écart hommes-femmes plus net pour ce qui est du bilan émotionnel, et le bilan était plus positif pour les hommes que pour les femmes (Graphique 8.6). En moyenne dans les pays de l’OCDE, 15 % des femmes déclarent avoir plus de sentiments négatifs que de sentiments positifs, contre seulement 12 % des hommes, soit un ratio hommes-femmes d’environ 0.80. Dans près de la moitié des pays de l’OCDE, le pourcentage de personnes ayant un bilan émotionnel négatif est supérieur d’au moins 3 points de pourcentage parmi les femmes. Le Japon est le seul pays où le pourcentage de personnes faisant état d’un bilan négatif est plus élevé parmi les hommes que parmi les femmes (7.9 % contre 6.9 %), mais dans ce pays, ce pourcentage est nettement inférieur à la moyenne de l’OCDE pour les hommes comme pour les femmes (13 %).
Les moins de 30 ans sont plus satisfaits de leur vie et ont un bilan émotionnel plus positif que leurs aînés
En règle générale, les jeunes sont plus nombreux à être satisfaits de leur vie que leurs aînés (Graphique 8.7) et moins nombreux à avoir un bilan émotionnel négatif (Graphique 8.8). Dans les pays de l’OCDE, le score de satisfaction à l’égard de la vie s’établit en moyenne à 7.8 au sein de la génération âgée de 15 à 29 ans, à 7.5 parmi les personnes âgées de 30 à 49 ans et à 7.3 à partir de 50 ans. Le pourcentage de personnes affichant un bilan émotionnel négatif au sein de ces classes d’âge s’établit à respectivement 9.2 %, 14.3 % et 15.4 %. Ces tendances moyennes dissimulent cependant de nombreuses exceptions. En Europe du Nord, en Nouvelle-Zélande, en Australie et au Canada, les résultats relatifs à la satisfaction à l’égard de la vie et au bilan émotionnel sont plutôt bons dans toutes les tranches d’âge et les différences entre générations sont faibles – lorsqu’il existe des différences, ce sont souvent les personnes de plus de 50 ans qui affichent les meilleurs résultats. Les seniors affichent des résultats plus négatifs en Europe du Sud et en Europe de l’Est (Lituanie, Hongrie, Grèce, Portugal et Lettonie par exemple) et dans les pays d’Amérique latine membres de l’OCDE. Dans la plupart des pays relativement riches, c’est parmi les personnes d’âge moyen que le pourcentage d’individus affichant un bilan émotionnel négatif est le plus élevé.
Les écarts liés au niveau d’études sont plus grands dans les pays où le bien-être subjectif est globalement plus faible
En règle générale, lorsque le niveau d’études est plus élevé, la satisfaction à l’égard de la vie est plus grande (Graphique 8.9) et le pourcentage de personnes ayant un bilan émotionnel négatif est plus faible (Graphique 8.10). En moyenne dans les pays de l’OCDE, la satisfaction à l’égard de la vie s’établit à 7.1 pour les personnes qui ont arrêté leur scolarité avant le deuxième cycle de l’enseignement secondaire, à 7.5 pour ceux qui suivi ce cycle et à 7.8 pour les personnes qui ont suivi des études supérieures. Pour ces niveaux d’études, le pourcentage de personnes ayant un bilan émotionnel négatif s’établit respectivement à 17.6 %, 13.3 % et 10.3 %. Les inégalités liées au niveau d’études sont cependant plus grandes dans les pays où les scores calculés pour ces indicateurs sont globalement plus faibles, tandis qu’elles sont nettement moins grandes dans ceux qui affichent de bons résultats sur le plan du bien-être subjectif.
Encadré 8.1. Mesure et programme statistique à venir
Le bien-être subjectif évoque un bon état psychique et renvoie à la manière dont les individus perçoivent leur vie. Les lignes directrices de l’OCDE sur la mesure du bien-être subjectif (OECD Guidelines on Measuring Subjective Well-Being (OCDE, 2013[1])) distinguent trois éléments spécifiques : évaluation de la vie (évaluation globale de l’existence, par exemple satisfaction à l’égard de la vie) ; affects (sentiments, émotions et états) ; eudémonisme (sens et but de la vie, sentiment que ce que l’on fait dans la vie vaut la peine). Dans ce chapitre seuls les deux premiers éléments sont mesurés, faute de données de qualité permettant des comparaisons internationales sur l’eudémonisme (Tableau 8.1).
Tableau 8.1. Indicateurs du bien-être subjectif examinés dans ce chapitre
Moyenne |
Inégalités verticales (écart entre les parties supérieure et inférieure de la distribution) |
Inégalités horizontales (écarts entre les groupes en fonction du sexe, de l'âge et du niveau d’études) |
Privations |
|
---|---|---|---|---|
Satisfaction à l’égard de la vie |
Satisfaction moyenne à l’égard de la vie, sur une échelle graduée de 0 à 10 |
Ratio S80/S20 des scores de satisfaction à l’égard de la vie (score moyen du quintile supérieur de la distribution divisé par le score moyen du quintile inférieur) |
Écarts de satisfaction moyenne à l’égard de la vie |
Proportion de la population évaluant sa satisfaction à l’égard de la vie à 4 ou moins sur une échelle graduée de 0 à 10 |
Bilan émotionnel négatif |
Proportion de la population déclarant avoir ressenti la veille de l’enquête plus de sentiments et états négatifs que de sentiments et états positifs |
s.o. |
Écarts au niveau de la proportion de la population ayant un bilan émotionnel négatif |
s.o. |
La satisfaction à l’égard de la vie est mesurée sur une échelle graduée de 0 à 10 à partir de questions d’enquête portant sur la satisfaction globale à l’égard de la vie. Conformément aux recommandations des OECD Guidelines on Measuring Subjective Well-being (OCDE, 2013[1]), la question généralement posée dans les pays de l’OCDE est libellée ainsi : « Globalement, êtes-vous actuellement satisfait de votre vie ? ». L’échelle de réponse est graduée de 0 (« pas du tout satisfait ») à 10 (« totalement satisfait »).
Malgré les progrès accomplis sur le plan de l’harmonisation, des différences méthodologiques continuent de nuire à la comparabilité des données sur la satisfaction à l’égard de la vie entre les pays de l’OCDE. Ces différences peuvent revêtir la forme de légères variantes dans le libellé des questionnaires, par exemple dans le libellé des réponses correspondant aux deux valeurs extrêmes (échelle allant de « très insatisfait » à « très satisfait » au Canada ; de « totalement insatisfait » à « totalement satisfait » en Nouvelle-Zélande, par exemple) ou être plus profondes (par exemple, la Corée considère la valeur centrale de l’échelle – 5 – comme « neutre »). Des différences au niveau de la population qui compose l’échantillon limitent également la comparabilité. Dans la majorité des pays de l’OCDE, les données se rapportent à la population de 16 ans et plus, avec une légère différence en Australie, au Canada, en Colombie et en Nouvelle-Zélande (les données se rapportent aux personnes âgées de 15 ans et plus), au Mexique (population âgée de 18 ans et plus). En Corée, la tranche d’âge considérée est nettement plus petite (19-69 ans).
Le bilan émotionnel négatif est mesuré au moyen d’un ensemble d’affects, les personnes interrogées devant répondre par « oui » ou par « non » à la question de savoir si elles ont fortement ressenti chacun d’eux la veille de l’enquête. Les émotions négatives ont trait à la colère, à la tristesse et à l’inquiétude et les émotions positives à la joie, à la sensation de détente, au rire et au sourire. Le bilan émotionnel est négatif lorsque la personne a ressenti plus d’émotions négatives que positives la veille de l’enquête.
Pour calculer les moyennes par pays, on groupe les données pour toutes les années pour lesquelles il en existe sur une période de trois ans (par exemple, 2016-2018), ce qui permet de renforcer la fiabilité des estimations. Pour mesurer les inégalités, on utilise des données groupées sur une période plus longue (2010-18). Les données proviennent du sondage Gallup World Poll, qui interroge environ un millier de personnes par pays chaque année. L’échantillon est conçu ex ante pour être nationalement représentatif de la population âgée de 15 ans et plus (y compris de la population résidant en zone rurale) ; les données de l’échantillon sont pondérées par rapport à la population au moyen de coefficients de pondération fournis par Gallup.
Corrélations entre indicateurs du bien-être subjectif
Tableau 8.2. La satisfaction à l’égard de la vie et le bilan émotionnel négatif sont liés mais différents
Coefficients de corrélation simple entre les indicateurs du bien-être subjectif
Satisfaction à l’égard de la vie |
Bilan émotionnel négatif |
|
---|---|---|
Satisfaction à l’égard de la vie |
||
Bilan émotionnel négatif |
-0.79*** |
|
(33) |
Note : Le tableau montre le coefficient de corrélation simple de Pearson ; les valeurs entre parenthèses correspondent au nombre d’observations (pays). * signale des corrélations significatives au niveau p<0.10 ; ** au niveau p<0.05, et *** au niveau p<0.01.
Il existe une forte corrélation négative (-0.79) entre la satisfaction à l’égard de la vie et le pourcentage de personnes affichant un bilan émotionnel négatif : dans les 33 pays de l’OCDE pour lesquels il existe des données pour mesurer les deux indicateurs, lorsque la proportion de la population ayant un bilan émotionnel négatif est plus faible, la population est plus satisfaite de sa vie et inversement (Tableau 8.2).
Programme statistique à venir
Les offices statistiques nationaux de la majorité des pays de l’OCDE recueillent désormais des données permettant de calculer les indicateurs de bien-être subjectif de manière harmonisée à l’échelle internationale, même si certaines différences méthodologiques subsistent (voir ci-dessus). Au Japon et aux États-Unis, il n’existe pas de statistiques officielles sur la satisfaction à l’égard de la vie ; au Chili et en Israël, ces données sont collectées par les offices statistiques nationaux, mais le format de l’échelle de réponse n’est pas comparable avec celui utilisé dans les autres pays de l’OCDE.
Si des progrès ont été accomplis en matière d’harmonisation, le recueil des données est peu fréquent dans beaucoup de pays de l’OCDE (par exemple, cinq années s’écoulent entre deux vagues de l’EU-SILC) et les séries chronologiques longues font encore défaut dans la quasi-totalité des pays.
Les données sur le bilan émotionnel négatif présentées dans ce chapitre proviennent du sondage Gallup World Poll parce qu’il n’existe pas suffisamment de données harmonisées collectées par les offices de la statistique des pays de l’OCDE (Stiglitz, Fitoussi et Durand, 2018[2]). Ce sondage mondial de l’institut Gallup fait appel à une méthode de mesure normalisée pour tous les pays de l’OCDE et fournit des séries chronologiques harmonisées, recueillies annuellement dans la plupart des pays de l’OCDE depuis 2005/06. Pour réduire le risque de biais de mémorisation, le sondage invite les personnes interrogées à indiquer leurs sentiments et état émotionnel de la « veille », plutôt que ceux ressentis sur une plus longue période. Lorsque les échantillons sont de très grande taille, ce choix permet en principe d’apprécier les émotions vécues pendant une journée type ; en revanche, lorsque les échantillons sont plus petits ou lorsque les données sont ventilées par catégorie de la population, les estimations peuvent être plus instables. Une autre solution (adoptée par plusieurs pays européens) consiste à inviter les personnes interrogées à s’exprimer sur leurs sentiments et états psychiques au cours d’une période de plusieurs semaines, ce qui limite l’influence des événements inhabituels mais augmente le risque de biais de mémorisation et de biais lié à une tendance naturelle à influencer les données. Les données sur les expériences émotionnelles recueillies dans le cadre des enquêtes sur l’emploi du temps sont probablement celles qui permettent d’obtenir les résultats les plus fiables et les plus utiles (OCDE, 2013[1]), mais il n’en existe pour l’heure que dans un très petit nombre de pays de l’OCDE (Canada, France, Luxembourg, Pologne, Royaume-Uni et États-Unis, par exemple). De plus, ces enquêtes reposent sur des méthodes très différentes.
Ce chapitre ne présente pas d’indicateurs de l’eudémonisme faute de données harmonisées à l’échelle internationale et recueillies régulièrement. Le module ad hoc de la vague 2013 de l’EU-SILC comportait un indicateur de l’eudémonisme plus ou moins équivalent à certains indicateurs utilisés en dehors de l’Europe (à savoir le sentiment que ce que l’on fait dans la vie vaut la peine), indicateur qui a été présenté dans l’édition 2016 de Comment va la vie ? (OCDE, 2016[3]). Ces données n’ont cependant pas été actualisées depuis cette date et aucune série chronologique n’est disponible.
Références
[3] OCDE (2016), Comment va la vie ? 2015 : Mesurer le bien-être, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/how_life-2015-fr.
[1] OCDE (2013), OECD Guidelines on Measuring Subjective Well-being, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264191655-en.
[2] Stiglitz, J., J. Fitoussi et M. Durand (dir. pub.) (2018), For Good Measure : Advancing Research on Well-being Metrics Beyond GDP, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264307278-en.