Il est essentiel de combler les écarts entre les sexes pour favoriser l'égalité des chances et des résultats entre les garçons et les filles. Certaines méthodes d'enseignement peuvent contribuer à réduire l'écart de performance entre les sexes. En outre, les enseignants et les parents peuvent contribuer à renforcer la confiance des élèves. Ces actions nécessitent des efforts concertés de la part des parents, des enseignants et des employeurs pour prendre conscience de leurs propres préjugés, conscients ou inconscients, afin de donner aux filles et aux garçons les mêmes chances de réussite à l'école et au-delà.
Égalité des genres dans l'éducation
Des progrès significatifs ont été accomplis pour réduire ou combler les écarts entre les hommes et les femmes en matière d'éducation et d'emploi. Pourtant, des différences subsistent entre les sexes en ce qui concerne les compétences, la représentation dans les domaines de l'éducation, la confiance en soi, la réussite et d'autres aspects. Des progrès plus importants sont nécessaires pour combler ces écarts persistants.
Messages clés
Les stéréotypes de genre à la maison, en classe et dans la société, ainsi que l'absence de modèles, jouent un rôle clé dans la détermination du parcours scolaire et de l'avenir professionnel des garçons et des filles. Différentes stratégies s'attaquent aux stéréotypes de genre, qu'il s'agisse de l'élaboration des programmes scolaires, de la préparation des enseignants et du personnel scolaire aux connaissances et compétences nécessaires ou de diverses interventions ciblées au niveau de l'école qui garantissent que les pratiques scolaires sont exemptes de préjugés et de stéréotypes de genre. Pour aller de l'avant, il est important de s'attaquer à la féminisation de la profession d'enseignant par le biais d'une rémunération adéquate et d'une reconnaissance publique.
De nombreux jeunes, les garçons en particulier, ont du mal à s'investir dans les tâches scolaires. Un faible engagement dans le travail scolaire se traduit par des résultats scolaires médiocres et peut laisser présager des abandons précoces, ce qui se traduit par un gaspillage de talents qui entrave l'innovation économique et sociale. Les systèmes éducatifs devraient s'attaquer très tôt aux problèmes de désengagement et de manque de motivation et y consacrer l'attention et les ressources nécessaires. Cela peut se faire par l'utilisation des technologies numériques, un soutien ciblé aux étudiants et des programmes de formation des enseignants abordant les problèmes de socialisation et les jugements stéréotypés.
Contexte
Les écarts de taux d'emploi entre les hommes et les femmes ayant un diplôme professionnel du deuxième cycle de l'enseignement secondaire ou de l'enseignement post-secondaire non tertiaire n'ont pratiquement pas changé entre 2015 et 2022
Les jeunes hommes (25-34 ans) ayant ce niveau de formation ont des taux d'emploi plus élevés que les jeunes femmes ayant le même niveau de formation, tant en 2015 qu'en 2022. En 2015, 66 % des femmes et 84 % des hommes dont le niveau d'études le plus élevé est celui-là ont un emploi. En 2022, ce taux est de 70 % pour les femmes et de 85 % pour les hommes. Depuis 2015, l'écart s'est creusé dans dix pays de l'OCDE.
Évolution de la différence hommes-femmes du taux d’emploi des 25-34 ans diplômés du deuxième cycle du secondaire ou du post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle (2015 et 2022)
Les filles font état d'une plus grande crainte de l’échec que les garçons
La peur de l'échec peut inciter les adolescents à éviter de prendre des risques calculés parce que le fait de ne pas atteindre leur objectif peut être considéré comme honteux. La peur de l'échec peut conduire les élèves à se protéger et à éviter des opportunités essentielles à l'apprentissage et au développement. Dans 70 pays et économies, les filles ont déclaré craindre l'échec plus souvent et dans une plus large mesure que les garçons.
Ecart entre les genres en ce qui concerne la peur de l'échec (2018)
