Le capital social désigne les normes sociales, les valeurs partagées et les dispositions institutionnelles qui favorisent la coopération entre les groupes de population. Dans les pays de l’OCDE, une personne sur six environ participe à des activités de bénévolat au moins une fois par mois auprès d’une organisation officielle (organisme de bienfaisance par exemple). Lorsque les citoyens sont invités à évaluer leur niveau de confiance sur une échelle de 0 (aucune confiance) à 10 (confiance totale), le score moyen est de 6.1 pour ce qui concerne la confiance envers autrui, et de 6.3 pour la confiance envers la police. Moins de la moitié de la population des pays de l’OCDE (43 %) fait confiance à l’administration nationale. Les pouvoirs publics obtiennent un score de 2.2 (sur 4) pour la concertation officielle avec les citoyens à l’occasion de l’élaboration des lois. En ce qui concerne la perception de la corruption des administrations publiques, sur une échelle de 0 (niveau élevé de corruption) à 100 (niveau élevé d’intégrité), la moyenne des pays de l’OCDE s’établit à 67. La parité hommes-femmes en politique n’est pas encore atteinte : les femmes n’occupent que 28 % des sièges de députés. Par rapport à 2010, le capital social se trouve en moyenne en légère progression ou au même niveau dans les pays de l’OCDE.
Comment va la vie ? 2020
16. Capital social
Abstract
Bénévolat dans des organisations
Dans les pays de l’OCDE, une personne sur six en moyenne fait du bénévolat au moins une fois par mois auprès d’une organisation établie, par exemple un organisme de bienfaisance, un parti politique, un syndicat ou une autre organisation à but non lucratif (Graphique 16.2). Cette proportion est sensiblement plus élevée au Canada, aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande et aux Pays-Bas (où plus d’un quart de la population prend part régulièrement à des activités bénévoles), mais beaucoup plus faible en Lituanie et en Turquie, où c’est le cas d’une personne sur 16 seulement.
Confiance envers autrui
Dans les pays de l’OCDE, la confiance moyenne envers autrui s’établit à 6.1 sur une échelle de 0 (aucune confiance en personne) à 10 (la plupart des gens sont dignes de confiance) (Graphique 16.3). Les pays nordiques enregistrent des moyennes supérieures à 7, alors que les niveaux de confiance interpersonnelle sont inférieurs à 5 en Turquie et en France.
Confiance envers les institutions publiques : la police
Pour ce qui est de la confiance envers les institutions publiques, la police recueille parmi les populations des pays de l’OCDE un score moyen de 6.3 sur une échelle de 0 (aucune confiance) à 10 (confiance totale) (Graphique 16.4). Comme dans le cas de la confiance interpersonnelle (envers autrui), la confiance envers la police atteint les niveaux les plus élevés dans les pays nordiques, où la moyenne dépasse 7, ainsi qu’en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Suisse. En revanche, les citoyens de Grèce, de la République slovaque et de la République tchèque déclarent avoir peu confiance dans la police, avec des moyennes inférieures ou égales à 5.
Confiance envers l’administration : l’administration nationale
Moins de la moitié de la population en moyenne (43 %) fait confiance à l’administration nationale. Ce résultat correspond cependant à une légère amélioration par rapport au niveau (40 %) enregistré au lendemain de la crise financière en 2010-12 (Graphique 16.5). De fait, après une détérioration générale à la suite de la crise, la confiance envers l’administration est maintenant repartie à la hausse et atteint des valeurs tout juste inférieures au niveau d’avant la crise en 2006, dans un quart des pays de l’OCDE. Les hausses les plus fortes par rapport à 2010-12, représentant plus de 15 points de pourcentage, ont eu lieu dans la République tchèque, en Irlande et au Japon. Parallèlement, le Chili a enregistré une baisse de plus de 10 points de pourcentage et la Colombie de 20 points de pourcentage en. Dans l’ensemble, la confiance envers l’administration nationale est la plus forte (65 % ou plus) au Luxembourg, en Norvège et en Suisse, et la plus faible (25 % ou moins) en Colombie, en Italie, en Grèce et en Slovénie.
Association des parties prenantes aux affaires publiques
Il est essentiel d’associer les parties prenantes aux affaires publiques pour améliorer la conception, la mise en œuvre et la révision des lois. L’adoption systématique par les pays de l’OCDE de pratiques officielles de concertation avec les parties prenantes dans le cadre de l’élaboration des lois, évaluée sur une échelle de 0 (aucune concertation) à 4 (concertation maximale) s’échelonne entre 1.3 en Hongrie et 3.2 au Mexique. De manière générale, la collaboration avec les parties prenantes est plus forte en ce qui concerne les textes législatifs (qui offre un cadre de résolution des problèmes de politique publique) que pour les textes réglementaires (axés sur la mise en œuvre). (OCDE, 2018[1]). Globalement, le niveau moyen de concertation avec les parties prenantes s’est accru depuis 2014, passant de 2 à 2.2 (Graphique 16.6). La progression est particulièrement nette en Italie, en Israël et dans la République slovaque (avec des hausses de plus de 1.3 point, essentiellement grâce à l’amélioration de la concertation sur les textes législatifs). En revanche, un fléchissement est observé dans la République tchèque (de 0.3 point), en Turquie (0.5) et en Espagne (0.7) – pays qui se trouvent tous dans le dernier tiers du classement de l’OCDE.
Parité hommes-femmes en politique
En moyenne, les femmes détenaient 28 % des sièges de députés dans l’OCDE en 2017, ce qui ne représente qu’une légère hausse par rapport au pourcentage de 26 % enregistré en 2012. Même l’Islande, le pays qui présente la plus forte proportion de femmes dans la politique, n’est pas encore parvenue à une parité totale. Les femmes députées sont les moins nombreuses au Japon (9.3 % des sièges) et les plus nombreuses en Islande (47.3 %) (Graphique 16.7). De 2012 à 2017, la part des femmes siégeant au parlement s’est accrue dans près d’un tiers des pays de l’OCDE. Elle a ainsi progressé de plus de 7 points de pourcentage en Islande, en Irlande et au Royaume-Uni. En revanche, elle a reculé en Lettonie, où le parlement compte maintenant 7 % de moins de femmes députées.
Corruption
D’après les évaluations des experts et des représentants d’entreprises qui servent à construire l’Indice de perception de la corruption 2018 de Transparency International, le niveau moyen de corruption du secteur public dans les pays de l’OCDE est de 67, sur une échelle de 0 (niveau élevé de corruption) à 100 (niveau élevé d’intégrité). Selon cette mesure, la perception de l’intégrité du secteur public est la meilleure dans les pays nordiques, en Suisse et en Nouvelle-Zélande (avec des scores compris entre 84 et 88) et la plus défavorable en Colombie, en Grèce, en Hongrie, au Mexique et en Turquie (avec des scores inférieurs à 50) (Graphique 16.8). La moyenne de l’OCDE reste stable depuis 2012, mais cette constance masque de nets progrès de la lutte contre la corruption dans certains pays (avec des gains de 9 points ou davantage dans la République tchèque, en Estonie, en Grèce, en Italie et en Lettonie) et une régression sensible dans d’autres (de 8 points environ en Australie, en Turquie et en Hongrie).
Encadré 16.1. Mesure et programme statistique à venir
Le capital social désigne les réseaux, les normes et les valeurs partagées qui favorisent la coopération entre les différents groupes de la société. Le tableau ci-dessous présente des informations sur les attentes à l’égard des autres citoyens et des institutions publiques (confiance), la participation aux activités qui contribuent à la vie de la cité et de la communauté (bénévolat), et les aspects de la gouvernance et des dispositifs institutionnels qui constituent le cadre général de la production de capital social (association des parties prenantes à la vie publique, intégrité, égalité hommes-femmes dans la prise de décisions) (Tableau 16.1).
Tableau 16.1. Indicateurs du capital social examinés dans ce chapitre
Indicateur |
Unité de mesure |
Stock |
Flux |
Facteur de risque |
Facteur de résilience |
---|---|---|---|---|---|
Bénévolat dans des organisations |
Pourcentage de la population d’âge actif déclarant avoir exercé une activité bénévole au moins une fois par mois au cours de l’année précédente |
✓ |
|||
Confiance envers autrui |
Score moyen, sur une échelle de 0 (vous ne faites confiance à personne) à 10 (la plupart des gens sont dignes de confiance) |
✓ |
|||
Confiance envers la police |
Score moyen, sur une échelle de 0 (aucune confiance) à 10 (confiance totale) |
✓ |
|||
Confiance envers l’administration |
Pourcentage de la population répondant par l’affirmative à la question « Avez-vous confiance en l’administration nationale ? » |
✓ |
|||
Association des parties prenantes aux affaires publiques |
Échelle de 0 à 4, sur la base de l’Enquête de l’OCDE sur les indicateurs de la réglementation |
✓ |
|||
Parité hommes-femmes en politique |
Proportion de femmes présentes dans les chambres basse ou unique des parlements nationaux |
✓ |
|||
Corruption |
Valeur de l’indice de perception de la corruption sur une échelle de 0 (niveau élevé de corruption) à 100 (niveau élevé d’intégrité) |
✓ |
Le bénévolat dans des organisations est mesuré au moyen d’une seule question posée dans le cadre de l’Enquête de l’OCDE sur les compétences des adultes (PIAAC) : « Au cours des 12 derniers mois, combien de fois avez-vous exercé une activité bénévole, notamment un travail non rémunéré au service d’une organisation caritative, d’un parti politique, d’un syndicat ou d’une organisation à but non lucratif » ; les réponses possibles sont « jamais », « moins d’une fois par mois », « moins d’une fois par semaine, mais au moins une fois par mois », « au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours » et « tous les jours ». Les données présentées se rapportent au pourcentage d’adultes de 16 à 65 ans qui ont déclaré avoir exercé une activité bénévole au moins une fois par mois.
La confiance envers autrui se fonde sur une variante de la question posée dans le cadre de l’enquête : « En général, dans quelle mesure faites-vous confiance à la plupart des gens ? ». Les personnes interrogées répondent en utilisant une échelle de 11 points, de 0 (aucune confiance) à 10 (confiance totale). On dispose de données comparables pour les personnes de 16 ans et plus grâce aux modules ad hoc sur le bien-être de l’Enquête EU-SILC d’Eurostat pour les pays d’Europe, et à l’Enquête sociale générale de Statistics New Zealand dans le cas de la Nouvelle-Zélande. À partir de 2021, Eurostat prévoit de poser des questions sur la confiance envers autrui dans son module de base annuel EU‑SILC.
La confiance envers la police se fonde sur une variante de la question posée dans l’enquête : « dans quelle mesure faites-vous personnellement confiance à chacune des institutions suivantes... la police », à laquelle les personnes interrogées répondent en utilisant une échelle de 11 points, de 0 (aucune confiance) à 10 (confiance totale). On dispose de données comparables pour les citoyens de 16 ans et plus grâce aux modules ad hoc de l’enquête sur le bien-être EU-SILC d’Eurostat pour les pays d’Europe et à l’Enquête sociale générale de Statistics New Zealand.
La confiance envers l’administration nationale est évaluée sur la base d’une question de l’enquête : « Dans ce pays, avez-vous confiance dans.... l’administration nationale ? ». Les données présentées indiquent le pourcentage de personnes interrogées ayant répondu « oui » (les autres catégories de réponses étant « non » et « je ne sais pas ») et la moyenne est établie sur une période de trois ans. Les informations proviennent du sondage Gallup World Poll, réalisé chaque année sur des échantillons de 1 000 personnes par pays. Les moyennes par pays sont établies sur trois ans (2016-18 par exemple) après regroupement des données pour toutes les années disponibles, de façon à améliorer la précision des estimations. L’échantillon est défini au préalable de manière à être représentatif de la population nationale âgée de 15 ans et plus.
L’association des parties prenantes aux affaires publiques indique si les pays ont adopté des pratiques destinées à faciliter la participation des parties prenantes et exigent que celles-ci soient consultées au moment de l’élaboration de nouvelles réglementations. Les données sont tirées des réponses au questionnaire de l’OCDE sur les indicateurs de la politique et de la gouvernance réglementaires, qui s’adresse aux fonctionnaires, auxquels sont posés des questions sur quatre aspects de la concertation avec les parties prenantes (obligation systématique d’associer les parties prenantes, méthode de consultation appliquée, transparence, supervision et contrôle de la qualité) (Arndt et al., 2015[2]). Pour les textes législatifs comme pour les textes réglementaires, un indicateur composite d’une valeur maximale de quatre (score maximal de chacun des aspects) est calculé. L’indicateur fourni dans ce chapitre est la moyenne simple des indicateurs composites sur les textes législatifs et les textes réglementaires.
La parité hommes-femmes en politique se réfère au pourcentage de femmes parmi les députés des chambres basse ou unique du parlement national. Les données proviennent de la base de données Égalité hommes-femmes, institutions et développement des Statistiques de développement international de l’OCDE.
La corruption est mesurée au moyen de l’Indice annuel de perception de la corruption de Transparency International, qui classe les pays sur la base de la perception de la corruption du secteur public d’experts et de représentants des entreprises. Il s’agit d’un indice composite qui combine des informations fournies par 13 sondages et évaluations d’experts provenant de 12 institutions indépendantes spécialistes de l’analyse de la gouvernance et du climat des affaires, et qui se présente sous la forme d’une note comprise entre 0 (niveau élevé de corruption) et 100 (niveau élevé d’intégrité).
Corrélations entre les indicateurs du capital social
Dans les pays de l’OCDE, la plupart des indicateurs du capital social sont corrélés positivement : dans les pays qui enregistrent une confiance interpersonnelle élevée, les citoyens sont plus nombreux à faire du bénévolat et font davantage confiance à la police, les femmes députées sont plus nombreuses et la perception de la corruption du secteur public par les experts plus faible (Tableau 16.2). De même, dans les pays de l’OCDE qui ont plus confiance dans l’administration nationale, la population tend aussi à faire plutôt confiance à d’autres institutions publiques comme la police, et la corruption est perçue comme plus faible. La présence des femmes au parlement national et la perception de la corruption sont fortement corrélées à la quasi-totalité des autres indicateurs de ce chapitre et, comme la confiance interpersonnelle, conviennent pour servir d’indicateurs avancés du capital social d’une société dans son ensemble. L’association des parties prenantes aux affaires publiques est la seule mesure qui ne va pas de pair avec les autres aspects du capital social.
Tableau 16.2. La confiance envers autrui, l’association des citoyens à la prise de décision et la perception de la corruption rendent compte de nombreux autres aspects du capital social
Coefficients de corrélation simple entre les indicateurs du capital social
Bénévolat dans des organisations |
Confiance envers autrui |
Confiance envers la police |
Confiance dans l’administration nationale |
Association des parties prenantes aux affaires publiques |
Parité hommes- femmes en politique |
Corruption |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|
Bénévolat dans des organisations |
|||||||
Confiance envers autrui |
0.66*** (23) |
||||||
Confiance envers la police |
0.74*** (23) |
0.68*** (28) |
|||||
Confiance dans l’administration nationale |
0.56*** (32) |
0.29 (28) |
0.61*** (28) |
||||
Association des parties prenantes aux affaires publiques |
0.13 (31) |
0.28 (28) |
-0.06 (28) |
-0.06 (39) |
|||
Parité hommes-femmes en politique |
0.45** (30) |
0.62*** (27) |
0.54*** (27) |
0.31* (36) |
0.05 (36) |
||
Corruption |
0.77*** (32) |
0.63*** (28) |
0.75*** (28) |
0.59*** (41) |
0.02 (39) |
0.42** (36) |
Note : Les valeurs entre parenthèses correspondent au nombre d’observations. * Indique que les corrélations sont significatives au niveau p<0.10, ** qu’elles sont significatives au niveau p<0.05, et *** au niveau p<0.01.
Programme statistique à venir
Les récentes lignes directrices de l’OCDE sur la mesure de la confiance montrent clairement que les mesures de la confiance établies au moyen d’enquêtes répondent aux objectifs recherchés (OCDE, 2017[3]). Cependant, elles n’ont pas encore donné lieu à des collectes de données comparables dans de nombreux pays de l’OCDE. Un ensemble idéal de données, d’après les lignes directrices, devrait englober la confiance envers le système politique (à savoir le gouvernement, les partis politiques et le parlement), la confiance envers le système judiciaire (la police, l’armée et les tribunaux) et la confiance envers les institutions non politiques (la fonction publique). Les mesures disponibles aujourd’hui restent limitées aux données de l’Enquête EU-SILC et de Statistiques Nouvelle-Zélande (pour ce qui est de la confiance dans la police) et du sondage non officiel Gallup World Poll (pour ce qui est de la confiance dans l’administration nationale).
Les données sur le bénévolat, pour la majorité des pays de l’OCDE, sont mises à disposition grâce à l’Enquête PIAAC de l’OCDE, qui n’est réalisée que tous les dix ans, et dont les dernières vagues de collecte de données remontent à 2012. En outre, l’indicateur présenté ici ne concerne que les activités exercées auprès d’organisations établies et peut faire abstraction de modes de contribution plus informels pour lesquels il n’existe pas de données comparables à l’échelle internationale.
Le pourcentage de femmes en politique est un indicateur important de la concertation dans la prise de décision. Il est important d’étudier également la présence d’autres groupes généralement sous-représentés de la société (personnes appartenant à différents contextes économiques ou ethniques), mais ces mesures ne sont pas encore disponibles de façon régulière et comparable pour l’ensemble des pays de l’OCDE (The Comparative Candidates Survey, 2019[4]).
Les informations sur la corruption proviennent d’évaluations d’experts ou d’enquêtes auprès des ménages axées sur la perception ou sur l’expérience de la corruption. Les enquêtes auprès des ménages sont faussées par l’importance accordée à des actes mineurs de corruption et la sous‑estimation d’autres aspects importants et moins visibles, comme les allers-retours entre secteurs public et privé, les pratiques illégitimes en matière de marchés et de soumissions et les pressions excessives, tandis que les évaluations d’experts manquent de transparence et ne tiennent pas compte du point de vue des citoyens (OCDE, 2018[5]). Dans l’idéal, il est recommandé de s’appuyer sur différentes mesures de la corruption pour saisir ces différentes facettes (Praia Group on Governance Statistics, 2020[6]). Les Objectifs de développement durable reconnaissent l’importance de l’intégrité par l’intermédiaire de la cible 16.5 (« Réduire nettement la corruption et la pratique des pots de vin sous toutes leurs formes »). L’instance de référence, l’ONUDC, a récemment publié des directives méthodologiques sur la mesure de la corruption au moyen d’enquêtes auprès des ménages (ONUDC, 2018[7]) et collecte des informations sur le pourcentage de personnes et d’entreprises ayant connu une situation de corruption au cours des douze derniers mois dans le cadre de l’Enquête annuelle sur les tendances de la criminalité des Nations Unies (en s’appuyant sur les enquêtes nationales de victimation). Pour l’instant, on ne dispose de données que pour un petit nombre de pays.
Références
[2] Arndt, C. et al. (2015), « 2015 Indicators of Regulatory Policy and Governance : Design, Methodology and Key Results », OECD Regulatory Policy Working Papers, n° 1, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/5jrnwqm3zp43-en.
[5] OCDE (2018), Comment va la vie ? 2017 : Mesurer le bien-être, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/how_life-2017-fr.
[1] OCDE (2018), Politique de la réglementation : Perspectives de l’OCDE 2018, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264305458-fr.
[3] OCDE (2017), OECD Guidelines on Measuring Trust, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264278219-en.
[7] ONUDC (2018), Manual on Corruption Surveys, http://unodc.org/documents/data-and-analysis/Crime-statistics/CorruptionManual_2018_web.pdf (consulté le 23 septembre 2019).
[6] Praia Group on Governance Statistics (2020), Handbook on Governance Statistics.
[4] The Comparative Candidates Survey (2019), The Comparative Candidates Survey (CCS), http://comparativecandidates.org/node/1 (consulté le 23 septembre 2019).