Les données administratives et statistiques sous-jacentes peuvent différer significativement selon les pays, notamment au niveau de la population des entreprises couvertes : type de forme juridique considéré (par exemple, entreprises constituées en sociétés uniquement), secteurs d’activité (couverture des activités agricoles ou éducatives) ou entreprises en-deçà d’un certain seuil de chiffre d’affaires ou d’emploi. Par exemple, les données administratives sous-jacentes pour l’Espagne excluent les personnes physiques et les entreprises individuelles et les données pour le Royaume-Uni excluent les sociétés non constituées en sociétés.
Les données sous-jacentes peuvent également être volatiles, car le périmètre des entreprises peut changer au cours du temps. Par exemple, pour le Royaume-Uni, les données de 2009 incluent également l’Irlande du Nord; et pour la Suède, des changements méthodologiques ont été introduits en 2010. Les changements de politique envers des formes particulières d’entreprises (notamment le statut juridique) peuvent également avoir un impact considérable sur les données brutes, en particulier si la politique favorise un changement de forme juridique envers les entreprises couvertes dans les données administratives brutes, au détriment des formes juridiques non couvertes (ou vice versa). Par exemple en France, un nouveau statut d’entreprise individuelle (régime de l’auto-entrepreneur) a été mis en place en janvier 2009.
Les données sur les faillites (Tableau A.2) proviennent de sources administratives brutes. Lorsque cela est possible, les données brutes sont adaptées pour garantir que la couverture sectorielle reflète la norme utilisée dans cette publication, c’est-à-dire que seul le secteur marchand est pris en compte. Les faillites sont basées sur les cadres juridiques et institutionnels en place. Une différence clé avec la mesure du décès de l’entreprise examinée dans cette publication est qu’une entreprise « en faillite » peut continuer à fonctionner.