Dans les pays de l’OCDE, le pourcentage de 25-34 ans actifs occupés s’établit en moyenne à 58 % chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, contre 78 % chez les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 85 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire.
Dans les pays de l’OCDE, le taux d’emploi des jeunes (les 25-34 ans) non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire s’élève en moyenne à 43 % chez les femmes, mais à 69 % chez les hommes. La différence de taux d’emploi entre les sexes diminue toutefois avec l’élévation du niveau de formation : le taux d’emploi des jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire s’établit à 80 % chez les femmes et à 87 % chez les hommes.
Les perspectives professionnelles des diplômés de l’enseignement tertiaire sont moins prometteuses dans l’effectif né à l’étranger que dans l’effectif né dans le pays dans la plupart des pays dont les données sont disponibles. La situation des non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sur le marché du travail varie toutefois selon les pays de l’OCDE entre l’effectif né à l’étranger et l’effectif né dans le pays.
Regards sur l’éducation 2021
Indicateur A3. Dans quelle mesure le niveau de formation affecte-t-il le taux d’emploi ?
Faits marquants
Contexte
Les économies des pays de l’OCDE sont tributaires d’une offre suffisante de travailleurs hautement qualifiés. La multiplication des possibilités de formation a accru la réserve de profils compétents dans l’ensemble des pays et les plus qualifiés sont plus susceptibles de trouver un emploi. Par contraste, il reste des débouchés pour les moins qualifiés, mais leurs perspectives sont relativement moins prometteuses sur le marché du travail. Les moins instruits gagnent moins bien leur vie (voir l’indicateur A4) et occupent souvent des emplois aux tâches routinières plus susceptibles d’être automatisées et, donc, sont exposés à un plus grand risque de chômage (Arntz, Gregory et Zierahn, 2016[1]). Ces différences sur le marché du travail peuvent creuser les inégalités dans la société. La crise sanitaire qui secoue le monde du fait de la pandémie de COVID-19 aura assurément un impact sur le chômage, et les moins instruits en seront vraisemblablement les premières victimes. Il faudra suivre l’évolution de cet impact dans les années à venir (OCDE, 2021[2]).
La comparaison des indicateurs relatifs au marché du travail entre les pays peut aider les gouvernements à mieux comprendre les tendances mondiales et à anticiper l’évolution possible des économies dans les prochaines années. Ces informations permettent de concevoir en meilleure connaissance de cause les politiques d’éducation, dont l’objectif est de faire en sorte que les jeunes d’aujourd’hui soient bien préparés au marché du travail de demain.
Les flux migratoires constants enregistrés dans des pays de l’OCDE ont relancé le débat sur la situation des migrants sur le marché du travail. Selon le rapport Perspectives des migrations internationales 2020 (OCDE, 2020[3]), 14 % de la population totale des pays de l’OCDE est née à l’étranger. L’accroissement important des migrations humanitaires a largement contribué à relancer l’idée d’une refonte des politiques migratoires. Toutefois, les migrations humanitaires ne constituent qu’une partie des flux migratoires totaux. Une grande partie des migrants sont animés par des raisons professionnelles, et un certain nombre d’éléments montrent que les migrations ont des retombées sociales et économiques positives. Dans l’ensemble, les migrants viennent grossir les rangs de la population active et paient plus d’impôts et de cotisations sociales qu’ils ne reçoivent de prestations sociales (OCDE, 2014[4]).
Autres faits marquants
Dans les pays de l’OCDE, le taux de chômage moyen est presque deux fois plus élevé chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire que chez les plus instruits : 15 % des jeunes (les 25-34 ans) non diplômés de ce niveau d’enseignement sont au chômage, contre 8 % des plus instruits (soit ceux diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, de l’enseignement post-secondaire non tertiaire ou de l’enseignement tertiaire).
Les taux de chômage diminuent dans les années suivant l’obtention du diplôme dans tous les pays de l’OCDE. En moyenne, un jeune diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sur cinq (21 %) reste au chômage pendant les deux premières années suivant la fin de ses études dans les pays de l’OCDE selon les chiffres de 2018. Le taux de chômage diminue pour passer à 14 % après trois ans et à 12 % après cinq ans.
Analyse
Niveau de formation et situation sur le marché du travail
Le deuxième cycle de l’enseignement secondaire est souvent considéré comme le diplôme minimal requis pour réussir à entrer sur le marché du travail. Le taux d’emploi des adultes qui n’en sont pas diplômés est moins élevé, et ce, dans tous les groupes d’âge. Dans les pays de l’OCDE, le taux d’emploi des adultes (les 25-64 ans) s’établit en moyenne à 58 % dans l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et à 75 % dans l’effectif au plus diplômé de ce niveau d’enseignement ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire, soit 17 points de pourcentage de différence. Dans les pays de l’OCDE, le taux d’emploi est en moyenne 10 points de pourcentage plus élevé dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire (84 %) que dans l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (voir le Tableau A3.1).
L’avantage que procure le deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou l’enseignement post-secondaire non tertiaire sur le marché du travail par rapport aux niveaux de formation inférieurs est le plus élevé, supérieur à 20 points de pourcentage, en Autriche, en Belgique, au Danemark, en Finlande, en Hongrie, en Israël, en Pologne, en République slovaque, en République tchèque, en Slovénie et en Suède. Par contraste, cet avantage est inférieur à 5 points de pourcentage en Arabie saoudite, en Colombie et en Indonésie (voir le Tableau A3.1).
À l’inverse, les taux de chômage diminuent avec l’élévation du niveau de formation. Dans les pays de l’OCDE, le taux de chômage s’établit en moyenne à 10.6 % chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, à 6.6 % chez les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et à 4.7 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire. Le taux de chômage est plus de deux fois plus élevé dans l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire que dans l’effectif diplômé de ce niveau ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Hongrie, en Lituanie, en Norvège, en Pologne, en République slovaque, en République tchèque et en Suède (OCDE, 2021[5]).
Niveau de formation, chômage et impact de la pandémie de COVID-19
La pandémie de COVID-19 a provoqué une crise économique sans précédent qui a éclaté en 2020 dans la plupart des pays. Au début de l’année 2020, l’absence des travailleurs pour cause de quarantaine ou de maladie et les mesures de confinement ont interrompu les chaînes d’approvisionnement internationales dès la propagation du virus, ce qui a provoqué une grave crise de l’offre dans de nombreux pays. Parallèlement, l’économie a subi une crise de la demande, parce que de nombreuses personnes se sont retrouvées confinées et que le pouvoir d’achat de nombreux travailleurs a baissé du fait de la diminution de leur temps de travail ou de leur licenciement. Cette crise économique majeure a touché non seulement les pays dont le gouvernement a pris des mesures de confinement, mais aussi ceux où le gouvernement a tablé sur le capital social ou la conformité sociale plutôt sur un confinement strict (OCDE, 2020[6]).
Les taux de chômage ont grimpé en flèche en quelques semaines à peine dans les pays les plus durement touchés, dont ceux où la protection des travailleurs est moindre. Entre février et avril 2020, le taux de chômage est par exemple passé de 3.5 % à 14.7 % aux États-Unis, de 5.7 % à 13.1 % au Canada et 12.3 % à 21.0 % en Colombie. Dans de nombreux pays, les taux de chômage ont commencé à baisser après avoir atteint des records, mais ils sont restés supérieurs à leur niveau du début de l’année (OCDE, 2020[6]).
Les taux de chômage ont augmenté à tous les niveaux de formation entre 2019 et 2020 dans de nombreux pays de l’OCDE. Contrairement à la crise de 2008, il est difficile de déterminer les niveaux de formation les plus durement touchés par la crise entre 2019 et 2020. Dans l’ensemble, la hausse des taux de chômage entre 2019 et 2020 a autant touché les diplômés de l’enseignement secondaire que les diplômés de l’enseignement tertiaire. Entre 2019 et 2020, le taux de chômage a toutefois augmenté de 5 points de pourcentage chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, mais est resté stable (moins de 3 points de pourcentage d’augmentation) aux autres niveaux de formation dans quelques pays, à savoir en Autriche, en Lettonie, en Lituanie et en Suède. Selon les chiffres de 2020, le taux de chômage des 25-34 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire s’établit en moyenne à 15.1 % dans les pays de l’OCDE, soit une augmentation de 2 points de pourcentage en une année seulement. Le taux de chômage des jeunes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire a le plus progressé, de 5 points de pourcentage au moins, en Autriche, en Colombie, au Costa Rica, en Lettonie, en Lituanie et en Suède. La tendance inverse s’observe en France, en Grèce et en République slovaque, où le taux de chômage des 25-34 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire a diminué d’au moins 4 points de pourcentage entre 2019 et 2020. Ces chiffres doivent toutefois être interprétés avec prudence, car le taux d’inactivité des non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire a augmenté durant la même période dans ces trois pays (voir le Graphique A3.1 et le Tableau A3.3).
En moyenne, le taux de chômage des jeunes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire a augmenté de 2 points de pourcentage entre 2019 et 2020 dans les pays de l’OCDE ; et d’environ 1 point de percentage chez les jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire. Il a même progressé de plus de 5 points de pourcentage en Colombie et au Costa Rica chez les jeunes ayant atteint ces niveaux de diplôme (voir le Tableau A3.3).
Les statistiques sur le chômage ne donnent pas toute la mesure des répercussions de la pandémie de COVID-19 sur le marché du travail, car des chômeurs peuvent être classés dans la catégorie des inactifs puisqu’ils sont incapables de chercher du travail activement ou qu’ils ne sont pas disponibles pour travailler à cause de l’épidémie. Les difficultés liées au confinement et la conjoncture économique globale ont entraîné la hausse du taux d’inactivité dans certains pays. Le taux d’inactivité des jeunes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire a par exemple augmenté d’au moins 5 points de pourcentage entre 2019 et 2020 en Afrique du Sud, au Brésil, en Israël, en Italie et en Slovénie. Les femmes ont été particulièrement touchées : en Italie par exemple, le taux d’inactivité des non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire a progressé entre 2019 et 2020, passant de 53 % à 59 % chez les femmes, mais de 18 % à 22 % chez les hommes (voir le Tableau A3.3 et OCDE (2021[5])).
Les dispositifs de maintien dans l’emploi adoptés dans de nombreux pays ont limité l’impact de la crise économique sur les taux de chômage en 2020. Ces dispositifs de maintien dans l’emploi, par exemple « Kurzarbeit » en Allemagne, « Activité partielle » en France et « Expediente de Regulación Temporal de Empleo » en Espagne, ont permis de préserver l’emploi dans les entreprises en baisse d’activité, tout offrant un complément de revenu aux travailleurs temporairement au chômage total ou partie (OCDE, 2020[6]).
Niveau de formation et chômage, selon l’âge et le sexe
Dans de nombreux pays membres et partenaires de l’OCDE, les taux de chômage sont particulièrement élevés chez les jeunes peu instruits. Dans les pays de l’OCDE, le taux de chômage des jeunes (les 25-34 ans) est en moyenne nettement plus élevé dans l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire (15.1 %) que dans l’effectif diplômé de ce niveau d’enseignement ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (8.9 %) selon les chiffres de 2020. Le taux de chômage des jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire s’établit à 6.6 % (voir le Tableau A3.3).
La situation est particulièrement difficile pour les jeunes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire en Afrique du Sud et en République slovaque, où plus de 30 % des jeunes sont au chômage. Le taux de chômage est élevé aussi en Autriche, en Belgique, au Costa Rica, en Espagne, en France, en Grèce, en Italie, en Lettonie, en Lituanie et en Suède, où un jeune sur cinq environ est sans-emploi (voir le Tableau A3.3).
Un niveau de formation égal au deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou à l’enseignement post-secondaire non tertiaire réduit le risque de chômage dans la plupart des pays membres et partenaires de l’OCDE. Le taux de chômage des jeunes est trois plus élevé dans l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire que dans l’effectif au plus diplômé de ce niveau ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, en Pologne, en République slovaque, en République tchèque et en Suède. C’est en Suède que l’élévation du niveau de formation procure l’avantage le plus important sur le marché du travail : le taux de chômage des jeunes est près de quatre fois plus élevé chez les non-diplômés deuxième cycle de l’enseignement secondaire (23.6 %) que chez les plus instruits (6.2 %) (voir le Tableau A3.3).
Dans de nombreux pays membres et partenaires de l’OCDE, les jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire sont moins exposés au chômage que ceux au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire. L’effet positif de l’enseignement tertiaire sur les taux de chômage est particulièrement important aux États-Unis et en Lituanie. Dans ces pays, le taux de chômage des jeunes passe au moins du simple au double entre l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire et l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (voir le Tableau A3.3).
Chez les jeunes, le chômage touche en particulier les femmes non diplômées du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Dans les pays de l’OCDE, le taux de chômage des jeunes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire s’élève en moyenne à 17.8 % chez les femmes, contre 13.6 % chez les hommes. La différence de taux de chômage entre les hommes et les femmes est supérieure à 10 points de pourcentage dans quelques pays, à savoir en Colombie, au Costa Rica, en Espagne, en Estonie et en Grèce, mais inférieure à 2 points de pourcentage, signe qu’hommes et femmes sont autant touchés, en Australie, en Autriche, aux États-Unis, en Israël, au Mexique, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni (OCDE, 2021[5]).
L’élévation du niveau de formation tend à réduire non seulement le taux de chômage des jeunes, mais également les différences de taux entre les hommes et les femmes. Chez les jeunes, la différence de taux de chômage entre les sexes représente en moyenne 2.6 points de pourcentage dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 0.6 point de pourcentage dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire dans les pays de l’OCDE. Cette différence de taux entre les sexes est toutefois supérieure à 5 points de pourcentage chez les diplômés de l’enseignement tertiaire en Colombie, en Grèce et en Turquie (OCDE, 2021[5]).
Niveau de formation et emploi, selon l’âge et le sexe
Dans l’ensemble, le taux d’emploi de tous les groupes d’âge augmente sous l’effet de l’élévation du niveau de formation dans les pays de l’OCDE. Le taux d’emploi des jeunes (les 25-34 ans) s’établit en moyenne à 58 % dans l’effectif non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, à 76 % dans l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et à 83 % dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire (voir le Tableau A3.2). Les taux d’emploi des 55-64 ans sont les moins élevés de tous les groupes d’âge, quel que soit le niveau de formation. Cela s’explique essentiellement par la retraite, car une grande partie des adultes plus âgés sont déjà retraités (OCDE, 2021[5]).
Dans tous les pays membres et partenaires de l’OCDE, sauf en Norvège, les taux d’emploi sont moins élevés chez les femmes que chez les hommes, quel que soit le niveau de formation, mais les différences de taux d’emploi entre les sexes se comblent sous l’effet de l’élévation du niveau de formation. Dans les pays de l’OCDE, le taux d’emploi moyen des 25-64 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire varie de 21 points de pourcentage entre les hommes (68 %) et les femmes (47 %). Cette différence de taux d’emploi entre les sexes diminue pour s’établir à 15 points de pourcentage dans l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (où le taux d’emploi s’élève à 82 % chez les hommes et à 67 % chez les femmes) et à 8 points de pourcentage dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire (où le taux d’emploi s’élève à 89 % chez les hommes et à 81 % chez les femmes) (OCDE, 2021[5]).
Les taux d’emploi des jeunes sont particulièrement peu élevés chez les femmes non diplômées du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Dans les pays de l’OCDE, le taux d’emploi des 25-34 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire s’élève en moyenne à 43 % chez les femmes et à 69 % chez les hommes, soit 26 points de pourcentage de différence (OCDE, 2021[5]).
Dans la plupart des pays membres et partenaires de l’OCDE, moins de la moitié des jeunes femmes (les 25-34 ans) non diplômées du deuxième cycle de l’enseignement secondaire travaillent ; en Turquie, à ce niveau de formation, seulement une jeune femme sur quatre travaille, contre plus de trois jeunes hommes sur quatre. Par contraste, les jeunes hommes (les 25-34 ans) non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire affichent des taux d’emploi supérieurs à 70 % dans la moitié environ des pays de l’OCDE et sont mêmes proches du plein emploi (de l’ordre de 90 %) en Indonésie et au Mexique. En Islande, le taux d’emploi des jeunes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire est relativement élevé chez les hommes (79 %) et chez les femmes (73 %) (voir le Graphique A3.2).
Les différences de taux d’emploi entre les sexes s’atténuent avec l’élévation du niveau de formation et sont les plus ténues dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire. Dans les pays de l’OCDE, le taux d’emploi des 25-34 ans diplômés de l’enseignement tertiaire varie en moyenne de 7 points de pourcentage entre les hommes (87 %) et les femmes (80 %). C’est en Belgique, en Islande, en Lituanie, en Norvège, aux Pays-Bas et en Slovénie que le taux d’emploi varie le moins entre les hommes et les femmes (au plus 2 points de pourcentage de différence). Dans certains pays en revanche, la différence de taux d’emploi des jeunes dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire est très marquée ; cette différence est supérieure à 20 points de pourcentage en Hongrie, en République slovaque, en République tchèque et en Turquie (OCDE, 2021[5]).
Le taux d’emploi élevé des femmes occulte le fait que les femmes sont plus susceptibles que les hommes de travailler à temps partiel ou une partie de l’année seulement. En moyenne, les femmes sont environ deux fois plus susceptibles que les hommes de travailler à temps partiel ou une partie de l’année seulement quel que soit le niveau de formation dans les pays de l’OCDE (OCDE, 2021[7]).
Niveau de formation et inactivité, selon l’âge et le sexe
La différence de taux d’emploi entre les sexes se reflète aussi dans la variation du pourcentage d’inactifs (soit les individus qui ne travaillent pas et qui ne cherchent pas d’emploi) entre les sexes. Les taux d’inactivité sont systématiquement plus élevés chez les femmes que chez les hommes à tous les niveaux de formation, mais les différences de taux entre les sexes sont particulièrement importantes dans l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Chez les jeunes (les 25-34 ans), la différence de taux d’inactivité dans l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire entre les hommes (20 %) et les femmes (48 %) s’établit à 27 points de pourcentage, mais à 17 points de pourcentage dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (taux égal à 10 % chez les hommes et à 27 % chez les femmes) et à 7 points de pourcentage dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire (taux égal à 7 % chez les hommes et à 14 % chez les femmes) (OCDE, 2021[5]).
Dans ce groupe d’âge, la différence de taux d’inactivité entre les sexes chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire est la plus marquée en Turquie (62 points de pourcentage) ; elle est égale ou supérieure à 40 points de pourcentage en Argentine, en Colombie, en Inde, en Indonésie et au Mexique. La variation des taux d’inactivité entre les hommes et les femmes diminue avec l’élévation du niveau de formation, mais les différences de taux entre les sexes restent supérieures à 10 points de pourcentage chez les diplômés de l’enseignement tertiaire dans un tiers des pays membres et partenaires de l’OCDE ; ces différences sont même supérieures à 20 points de pourcentage en République slovaque (23 points de pourcentage) et en République tchèque (28 points de pourcentage). La différence de taux d’inactivité entre les hommes et les femmes s’est pratiquement comblée dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire (moins de 2 points de pourcentage) dans quelques pays seulement, dont l’Islande, la Norvège et la Slovénie (OCDE, 2021[5]).
Situation sur le marché du travail de l’effectif né à l’étranger, selon le niveau de formation
Sur le marché du travail, la situation de l’effectif né à l’étranger par comparaison avec celle de l’effectif né dans le pays varie sensiblement entre les pays de l’OCDE. La probabilité de travailler augmente avec l’élévation du niveau de formation tant dans l’effectif né dans le pays que dans l’effectif né à l’étranger, mais plus fortement dans le premier que dans le second. Le taux d’emploi de l’effectif né dans le pays et de l’effectif né à l’étranger s’établit respectivement à 57 % et à 61 % chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et à 86 % et à 79 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire, soit une augmentation de 29 points de pourcentage dans l’effectif né dans le pays et de 18 points de pourcentage dans l’effectif né à l’étranger (voir le Tableau A3.4).
Dans les pays dont les données sont disponibles, les taux d’emploi des non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont tantôt plus élevés, tantôt moins élevés dans l’effectif né dans le pays que dans l’effectif né à l’étranger. Les taux d’emploi des non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont par exemple plus de 10 points de pourcentage plus élevés dans l’effectif né à l’étranger que dans l’effectif né dans le pays au Chili, aux États-Unis, en Hongrie, en Israël et en République tchèque, mais plus de 10 points de pourcentage moins élevés dans l’effectif né à l’étranger que dans l’effectif né dans le pays au Danemark, aux Pays-Bas et en Suède (voir le Tableau A3.4).
Les immigrés éprouvent plus de difficultés à trouver du travail que les individus nés dans le pays, car ils rencontrent divers problèmes, notamment ceux liés à la reconnaissance des diplômes étrangers ou à la barrière de la langue (OCDE, 2017[8]). Les personnes nées à l’étranger, en particulier celles originaires d’Afrique du Nord, doivent aussi composer avec la discrimination à l’embauche comme le montre l’enquête de l’ (Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne, 2017[9]) (FRA, 2017[7]). Les travailleurs issus de l’immigration sont donc susceptibles d’accuser un salaire de réserve inférieur (le salaire le moins élevé auquel ils acceptent un poste donné), de sorte qu’ils sont plus susceptibles d’accepter le moindre poste qu’ils peuvent obtenir. Cela peut expliquer le fait que dans de nombreux pays, le taux d’emploi des peu qualifiés est plus élevé dans l’effectif né à l’étranger que dans l’effectif né dans le pays. La politique sociale et les dispositifs de complément de revenu en vigueur peuvent également jouer un rôle.
La situation des non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sur le marché du travail varie selon les pays de l’OCDE entre l’effectif né à l’étranger et l’effectif né dans le pays. Il n’en va pas de même chez les diplômés de l’enseignement tertiaire : les perspectives professionnelles de l’effectif né à l’étranger sont moins prometteuses dans la plupart des pays dont les données sont disponibles. Chez les diplômés de l’enseignement tertiaire, la différence de taux d’emploi entre l’effectif né dans le pays et l’effectif né à l’étranger est supérieure à 10 points de pourcentage, toujours en faveur de l’effectif né dans le pays, en Autriche, en Belgique, au Danemark, en Espagne, en France, en Grèce, en Italie, aux Pays-Bas et en Suède (voir le Tableau A3.4).
L’âge de l’immigration est déterminant pour les perspectives professionnelles des diplômés de l’enseignement tertiaire nés à l’étranger. Dans la plupart des pays, les taux d’emploi sont plus élevés si l’immigration a eu lieu avant l’âge de 15 ans plutôt qu’après. La différence de taux d’emploi selon l’âge de l’immigration, soit avant ou après 15 ans, représente de l’ordre de 10 points de pourcentage en Autriche, en Espagne, en Estonie, en France, en Grèce, aux Pays-Bas et au Portugal (voir le Graphique A3.3).
Comme les personnes qui ont immigré jeunes ont été scolarisées plus longtemps dans leur pays d’accueil et y ont obtenu des diplômes reconnus, elles ont de meilleures perspectives professionnelles que celles qui ont immigré plus âgées diplômes étrangers en poche. Les immigrés peinent souvent à faire reconnaître leur parcours scolaire et leur expérience professionnelle dans leur pays d’accueil. Ces difficultés expliquent aussi pourquoi ils sont souvent surqualifiés pour les fonctions qu’ils exercent (OCDE, 2017[8]). Un nombre croissant de pays prennent d’ailleurs des mesures pour faciliter la reconnaissance des qualifications et la validation des compétences depuis quelques années (OCDE, 2017[10]).
Les taux d’emploi moins élevés qui s’observent dans l’effectif né à l’étranger se retrouvent dans les taux de chômage et d’inactivité supérieurs à ceux enregistrés dans l’effectif né dans le pays. Dans les pays de l’OCDE dont les données sont disponibles, le taux de chômage des non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire s’établit en moyenne à 12.2 % dans l’effectif né à l’étranger, contre 10.3 % dans l’effectif né dans le pays. Le taux de chômage des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire s’élève à 9.5 % dans l’effectif né à l’étranger, soit plus de 3 points de pourcentage de plus que dans l’effectif né dans le pays (5.9 %). Une différence du même ordre s’observe chez les diplômés de l’enseignement tertiaire (7.5 %, contre 3.9 %) (voir le Graphique A3.4).
Le taux de chômage des non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire est au moins 5 points de pourcentage plus élevé dans l’effectif né à l’étranger que dans l’effectif né dans le pays en Autriche, en Belgique, au Danemark, en Espagne, en Grèce, en Lettonie, aux Pays-Bas et en Suède. Ce taux est toutefois moins élevé dans l’effectif né à l’étranger que dans l’effectif né dans le pays dans quelques pays, notamment au Canada, aux États-Unis et en Israël (voir le Graphique A3.4).
Taux de chômage des jeunes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire
La transition entre l’école et le monde du travail est une grande étape dans la vie. Les jeunes ont souvent des diverses difficultés à surmonter pour trouver du travail au sortir de l’école. La crise sanitaire qui a éclaté du fait de l’épidémie de COVID-19 aura assurément un impact sur le chômage des jeunes dont il faudra suivre l’évolution dans les années à venir. Les données de l’Enquête européenne sur les forces de travail (EFT) et, dans les pays qui ne participent pas à l’EFT, des données provenant d’administrations et d’enquêtes sur la population active permettent d’analyser de manière plus approfondie la transition des jeunes diplômés entre l’école et le monde du travail (voir les indicateurs A2 et A3 dans Regards sur l’éducation 2020 (OCDE, 2020[11]).
Dans tous les pays de l’OCDE dont les données sur les jeunes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont disponibles, les taux de chômage diminuent sensiblement durant les quelques années suivant la fin des études, puis tendent à se stabiliser. En 2018, 20.6 % des jeunes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire qui n’étaient plus scolarisés n’ont en moyenne pas trouvé d’emploi dans les deux ans suivant la fin de leurs études dans les pays de l’OCDE. Le taux de chômage des jeunes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire trois ans après la fin des études s’élève à 14.3 %, soit 6.3 points de pourcentage de moins que deux ans après la fin des études. Il s’établit à 12 % cinq ans après la fin des études, soit 2.3 points de pourcentage de moins seulement (voir le Graphique A3.5).
Le taux de chômage varie plus entre les pays de l’OCDE dans l’effectif de jeunes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire que dans l’ensemble de la population active. Le taux de chômage est le plus élevé dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire deux ans après la fin des études en Grèce (56 %) ; il est supérieur à 30 % en Espagne, en Italie et au Portugal. À l’autre extrême, le taux de chômage de ces jeunes diplômés est inférieur à 10 % en Allemagne, aux Pays-Bas et en République tchèque. La différence entre les pays les mieux lotis et les plus mal lotis représente plus de 50 points de pourcentage, soit nettement plus que la différence qui s’observe entre les pays dans l’effectif total de diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Le taux de chômage des 25-64 ans diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire est le plus élevé au Costa Rica (16.9 %) et en Grèce (17.4 %) et le moins élevé en République tchèque (2.2 %), soit moins de 20 points de pourcentage de différence (voir le Graphique A3.5) (OCDE, 2021[5]).
Dans certains pays, la transition entre l’école et la vie active est particulièrement difficile et la situation sur le marché du travail reste précaire plusieurs années après la fin des études. Près d’un diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sur trois est au chômage deux ans après la fin de ses études en Espagne, en Grèce, en Italie et au Portugal. Le taux de chômage de ces jeunes diplômés diminue dans 4 à 5 ans après la fin des études dans tous ces pays, de l’ordre de 20 points de pourcentage en Grèce, en Italie et au Portugal et de 10 points de pourcentage en Espagne. Toutefois, il reste plus élevé cinq ans après la fin des études que dans la plupart des autres pays de l’OCDE. En revanche, le taux de chômage des jeunes diplômés atteint au plus 10 % deux ans après la fin des études, soit la moitié de la moyenne de l’OCDE, dans d’autres pays, notamment en Allemagne, en Autriche, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, mais ne diminue que légèrement par la suite (voir le Graphique A3.5).
Variation infranationale du taux d’emploi
Dans les pays membres et partenaires de l’OCDE dont les données infranationales sur la situation au regard de l’emploi sont disponibles, c’est dans l’ensemble aux niveaux de diplômes inférieurs que les taux d’emploi varient davantage entre les régions. Par exemple, aux États-Unis, le taux d’emploi des 25-34 ans varie entre 41 % en Virginie de l’Ouest à 73 % dans le Wyoming chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, alors qu’il ne varie que de 10 points de pourcentage dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire, soit entre 80 % en Alaska et 90 % dans le District de Columbia (OCDE, 2021[12]).
Les taux d’emploi des diplômés de l’enseignement tertiaire varient très peu entre les régions dans quelques pays. Ils varient de moins de 5 points de pourcentage entre les régions au Danemark, en France, en Hongrie, en Irlande, en Lituanie, en Norvège, en Nouvelle-Zélande, en Pologne, au Royaume-Uni, en Slovénie et en Suède. Ils varient davantage entre les régions dans d’autres pays : les différences les plus marquées, soit celles égales ou supérieures à 20 points de pourcentage, s’observent en Fédération de Russie et en Italie. En Italie par exemple, le taux d’emploi varie entre 68 % en Calabre et 87 % dans la Vallée d’Aoste (voir le Graphique A3.6).
La région de la capitale, pourtant pôle économique et administratif, n’est pas celle où le taux d’emploi est le plus élevé dans la plupart des pays. Le taux d’emploi des non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire est le moins élevé dans la région de la capitale en Autriche et en Lituanie. En Autriche par exemple, le taux d’emploi des non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire s’élève à 64 % dans le Vorarlberg, mais à 46 % à Vienne, la capitale. Le taux d’emploi est le plus élevé dans la région de la capitale dans 6 pays seulement. De même, le taux d’emploi des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire est le moins élevé dans la région de la capitale dans 5 pays et n’est le plus élevé de toutes les régions que dans 5 pays. En revanche, les perspectives professionnelles des diplômés de l’enseignement tertiaire semblent plus prometteuses dans la région de la capitale. Le taux d’emploi des diplômés de l’enseignement tertiaire est le plus élevé dans la région de la capitale dans 9 pays à l’étude (en Colombie, aux États-Unis, en Hongrie, en Italie, en Lituanie, en République slovaque, en République tchèque, au Royaume-Uni et en Slovénie). En Colombie par exemple, le taux d’emploi varie entre 71 % dans le département du Chocó et 84 % dans le district de Bogotá, la capitale. Le taux d’emploi de la région de la capitale est le moins élevé de toutes les régions dans quelques pays, à savoir en Autriche, en Belgique et en Israël (voir le Graphique A3.6) (OCDE, 2021[12]).
Définitions
Par population active (main-d’œuvre), on entend le nombre total d’actifs occupés et de chômeurs, conformément à la définition de l’Enquête sur les forces de travail.
Groupes d’âge : le terme « adultes » désigne la population âgée de 25 à 64 ans ; et l’expression « jeunes (adultes) », la population âgée de 25 à 34 ans.
Le niveau de formation correspond au plus haut niveau d’enseignement dont les individus sont diplômés.
Les actifs occupés sont les individus qui, durant la semaine de référence, ont effectué un travail d’une durée d’une heure au moins moyennant un salaire ou un bénéfice ou avaient un emploi, mais étaient temporairement absents de leur travail. Le taux d’emploi correspond au pourcentage d’actifs occupés dans la population.
L’Enquête européenne sur les forces de travail (EFT) dont proviennent les données sur les jeunes diplômés est administrée dans 26 pays de l’UE, à savoir l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Islande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République slovaque, la République tchèque, la Slovénie, la Suède, ainsi que le Royaume-Uni et la Turquie.
Par inactifs, on entend les individus qui n’étaient ni occupés, ni au chômage durant la semaine de référence. Les individus scolarisés sont considérés comme inactifs s’ils ne cherchent pas d’emploi. Le taux d’inactivité correspond au pourcentage d’inactifs dans la population (le nombre d’inactifs est divisé par le nombre total d’individus en âge de travailler).
Niveaux de formation : les niveaux de la CITE 2011 sont tous décrits dans le Guide du lecteur, au début du présent rapport.
Par chômeurs, on entend les individus qui, durant la semaine de référence, n’ont pas travaillé et ont activement cherché un emploi et étaient disponibles pour commencer à travailler. Le taux de chômage correspond au pourcentage de chômeurs dans la population active (c’est-à-dire le nombre de chômeurs divisé par la somme des actifs occupés et des chômeurs).
Méthodologie
Voir l’indicateur A1 pour des informations sur la méthodologie.
Les données sur le niveau de formation et la situation au regard de l’emploi des jeunes diplômés par année depuis la fin des études proviennent de l’EFT dans tous les pays participant à cette enquête. Plusieurs cohortes de diplômés ont été combinées pour procéder à l’analyse rétrospective des transitions entre l’école et le monde du travail pendant une période de cinq ans à compter de la fin des études. La principale réserve à formuler au sujet de ces données, c’est qu’il n’est pas possible de suivre les changements intervenus entre les jalons de référence dans le parcours scolaire et la situation au regard de l’emploi. Dans les pays qui ne participent à l’EFT, ce sont les données des administrations et les résultats d’enquêtes sur les diplômés et les non-diplômés qui ont été utilisés. Les cohortes de jeunes diplômés se limitent à ceux qui étaient âgés de 15 à 34 ans au moment de l’obtention de leur diplôme.
Lors de l’interprétation des résultats des entités infranationales, il y a lieu de prendre garde au fait que la taille de la population et la superficie de ces entités varient parfois sensiblement.
Voir le Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation (OCDE, 2019[13]) pour plus d’informations. Voir les notes spécifiques aux pays à l’annexe 3 (https://www.oecd.org/education/education-at-a-glance/EAG2021_Annex3_ChapterA.pdf).
Source
Voir l’indicateur A1 pour des informations sur les sources.
Les données infranationales de certains indicateurs sont disponibles dans la Base de données régionales de l’OCDE (OCDE, 2021[12]).
Références
[9] Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (2017), Second European Union Minorities and Discrimination Survey: Main Results, Office des publication de l’Union européenne, Luxembourg, http://dx.doi.org/10.2811/268615.
[1] Arntz, M., T. Gregory et U. Zierahn (2016), « The Risk of Automation for Jobs in OECD Countries : A Comparative Analysis », OECD Social, Employment and Migration Working Papers, n° 189, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/5jlz9h56dvq7-en.
[12] OCDE (2021), « Education au niveau régional », Statistiques régionales de l’OCDE (base de données), https://dx.doi.org/10.1787/72e03fdd-fr (consulté le 11 septembre 2021).
[7] OCDE (2021), Éducation et revenus, https://stats.oecd.org/Index.aspx?datasetcode=EAG_EARNINGS.
[5] OCDE (2021), Niveau de formation et situation au regard de l’emploi - Base de données de Regards sur l’éducation, https://stats.oecd.org/Index.aspx?datasetcode=EAG_NEAC.
[2] OCDE (2021), The State of Global Education: 18 Months into the Pandemic, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/1a23bb23-en.
[6] OCDE (2020), Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2020 : Crise du COVID-19 et protection des travailleurs, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/b1547de3-fr.
[3] OCDE (2020), Perspectives des migrations internationales 2020, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/6b4c9dfc-fr.
[11] OCDE (2020), Regards sur l’éducation 2020 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/7adde83a-fr.
[13] OCDE (2019), Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018 : Concepts, normes, définitions et classifications, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264305380-fr.
[8] OCDE (2017), Perspectives des migrations internationales 2017, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/migr_outlook-2017-fr.
[10] OCDE (2017), Perspectives des migrations internationales 2017, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/migr_outlook-2017-fr.
[4] OCDE (2014), Is migration good for the economy?, nº 2, OCDE, Paris, https://www.oecd.org/migration/OECD%20Migration%20Policy%20Debates%20Numero%202.pdf.
Tableaux de l’indicateur A3
Tableaux de l’indicateur A3. Dans quelle mesure le niveau de formation affecte-t-il le taux d’emploi ?
Tableau A3.1 |
Taux d’emploi des 25-64 ans, selon le niveau de formation (2020) |
Tableau A3.2 |
Évolution du taux d’emploi, selon le niveau de formation et le groupe d’âge (entre 2019 et 2020) |
Tableau A3.3 |
Évolution du taux de chômage et d’inactivité des 25-34 ans (entre 2019 et 2020) |
Tableau A3.4 |
Taux d’emploi des 25-64 ans nés dans le pays et nés à l’étranger, selon l’âge de l’immigration et le niveau de formation (2020) |
WEB Tableau A3.5 |
Taux de chômage des jeunes diplômés, selon le niveau de formation et le nombre d’années depuis l’obtention du diplôme (2018) |
Date butoir pour les données : 17 juin 2021. Les mises à jour peuvent être consultées en ligne (http://dx.doi.org/10.1787/eag-data-en). D’autres données désagrégées sont disponibles dans la Base de données de Regards sur l’éducation (http://stats.oecd.org).