Dans les pays et économies de l’OCDE, les élèves suivent en moyenne 7 638 heures de cours obligatoires dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire. Ce nombre varie presque du simple au double : il est de 5 334 heures seulement en Pologne, mais atteint 11 060 heures en Australie.
Dans les pays et économies de l’OCDE, le temps annuel d’instruction obligatoire s’élève en moyenne à 807 heures dans l’enseignement primaire et à 923 heures dans le premier cycle de l’enseignement secondaire, soit 116 heures de plus que dans l’enseignement primaire.
Dans les pays et économies de l’OCDE, les cours de lecture, d’expression écrite et de littérature et de mathématiques représentent en moyenne 42 % du temps d’instruction obligatoire dans l’enseignement primaire, mais 27 % seulement dans le premier cycle de l’enseignement secondaire.
Regards sur l’éducation 2021
Indicateur D1. Combien de temps les élèves passent-ils en classe ?
Faits marquants
Contexte
Le temps d’instruction en classe représente une grande partie de l’investissement public consacré à l’apprentissage des élèves dans le cadre institutionnel. Les pays diffèrent dans leurs choix en ce qui concerne le temps total d’instruction et la sélection des matières obligatoires du programme. Ces choix reflètent les priorités et les préférences nationales ou régionales à propos de ce qui doit être enseigné aux élèves en fonction de leur âge. La quasi-totalité des pays fixent le nombre officiel ou réglementaire d’heures de cours, qui correspond le plus souvent au nombre minimum d’heures de cours que les établissements doivent dispenser aux élèves. Le principe à la base de ces normes minimales est souvent qu’un nombre suffisant d’heures de cours est impératif pour que l’apprentissage génère de bons résultats. Durant la pandémie de COVID-19, l’organisation de l’année scolaire et la répartition du temps d’instruction entre les matières ont pu s’écarter des dispositions réglementaires dans certains pays du fait de la fermeture des établissements et de changements dans l’environnement d’apprentissage (apprentissage à distance, restrictions sanitaires à la réouverture des établissements, etc.) (voir The state of global education – 18 months into the pandemic (OCDE, 2021[1]) et l’annexe 3 pour de plus amples informations).
L’adaptation des ressources aux besoins des élèves et l’optimisation de l’utilisation du temps constituent un défi majeur pour la politique d’éducation. La rémunération des enseignants, l’entretien des infrastructures scolaires et le coût des autres ressources requises sont les principaux postes de dépenses de l’éducation. Le temps pendant lequel ces ressources sont mises à la disposition des élèves (dont cet indicateur traite en partie) est donc un facteur important lors de l’affectation du budget de l’éducation (voir l’indicateur C7, qui décrit les facteurs influant sur le coût salarial des enseignants par élève et l’indicateur D6 sur la répartition du budget entre les établissements). De surcroît, l’on s’accorde de plus en plus à reconnaître l’importance du temps consacré par les élèves à des activités autres que l’apprentissage en dehors de la classe en milieu scolaire, notamment lors des pauses et des récréations. À côté du temps d’instruction prévu dans le cadre institutionnel, les élèves peuvent participer à des activités périscolaires avant ou après la journée de classe ou durant les congés scolaires, mais ces activités (et les périodes d’examen) sont exclues du présent indicateur.
Autres faits marquants
Dans les pays et économies de l’OCDE, l’enseignement primaire dure six ans en moyenne, soit entre quatre et sept ans, et le premier cycle de l’enseignement secondaire, trois ans en moyenne, soit entre deux et cinq ans. Dans environ trois pays et économies membres et partenaires de l’OCDE sur cinq, une année au moins du deuxième cycle de l’enseignement secondaire fait partie de la scolarité obligatoire à temps plein.
Les matières modulables ne sont pas prévues dans le temps d’instruction obligatoire dans l’enseignement primaire et dans le premier cycle de l’enseignement secondaire dans la plupart des pays et économies de l’OCDE ; échappent à ce constat les quelques pays où le programme obligatoire est principalement consacré à des matières modulables. Dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire, 4 % du temps d’instruction obligatoire est en moyenne consacré à des matières modulables choisies par les établissements.
Dans un quart environ des pays dont les données sont disponibles, la répartition du temps d’instruction entre les années d’études est flexible (le temps d’instruction par matière est défini pendant plusieurs années, voire toute la scolarité obligatoire, sans précision du temps à y consacrer chaque année).
Analyse
Enseignement obligatoire en filière générale
Le temps annuel d’instruction et la durée de la scolarité obligatoire ont tous deux une incidence sur le temps total d’instruction durant la scolarité obligatoire. Dans certains pays, la scolarité obligatoire est moins longue et la charge de travail annuelle des élèves est plus importante selon la réglementation. Dans d’autres pays, la charge de travail des élèves est répartie de manière uniforme sur une période plus longue. Le présent indicateur porte sur la scolarité obligatoire dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire. Dans 19 pays membres et partenaires de l’OCDE toutefois, l’enseignement préprimaire est également obligatoire pendant au moins un an, de sorte que la scolarisation obligatoire commence avant le début de l’enseignement primaire (voir le graphique X3.D1.1 à l’annexe 3 pour plus de détails sur la durée de la scolarité obligatoire). En outre, dans environ trois pays et économies sur cinq parmi ceux dont les données sont disponibles, le deuxième cycle de l’enseignement secondaire fait partie de la scolarité obligatoire à temps plein pendant un an au moins (voir le Tableau D1.1).
Dans environ trois pays et économies sur quatre parmi ceux dont les données sont disponibles, la scolarité obligatoire débute avec l’enseignement primaire à l’âge de 6 ans. La scolarité obligatoire débute à l’âge de 7 ans dans la plupart des autres pays, comme en Estonie, en Fédération de Russie, en Finlande, en Lettonie, en Lituanie, en Pologne et en Suède. L’enseignement primaire ne débute à l’âge de 5 ans qu’en Angleterre (Royaume-Uni), en Australie, en Écosse (Royaume-Uni) et en Nouvelle-Zélande.
La durée de l’enseignement primaire varie sensiblement aussi. L’enseignement primaire dure en moyenne six ans dans les pays et économies de l’OCDE, mais sa durée varie entre quatre ans en Allemagne, en Autriche, en Fédération de Russie, en Hongrie, en Lituanie, en Pologne, en République slovaque et en Turquie et sept ans en Australie, au Danemark, en Écosse (Royaume-Uni), en Islande et en Norvège. Le premier cycle de l’enseignement secondaire dure trois ans en moyenne, mais sa durée varie : elle est de deux ans au Chili et en Communautés flamande et française de la Belgique, de cinq ans en Allemagne, en Fédération de Russie et en République slovaque et de six ans en Lituanie (voir le Tableau D1.2). Le nombre d’années d’études par niveau de la scolarité obligatoire varie parfois entre les entités infranationales, par exemple dans les pays fédéraux comme l’Australie, le Canada et les États-Unis (voir l’Encadré D1.2).
Le temps annuel d’instruction se répartit différemment selon les pays. Le nombre de journées de classe et la façon dont ces journées sont réparties durant l’année scolaire peuvent varier sensiblement entre les pays, car ces derniers n’organisent pas les congés scolaires de la même manière (voir l’Encadré D1.1). La répartition du temps d’instruction varie aussi par semaine entre les pays. Dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire, le temps d’instruction est par exemple réparti entre cinq jours par semaine dans la plupart des pays, mais pas en Belgique et en France, où il n’y a généralement pas classe le mercredi après-midi (voir l’encadré D1.2 dans OCDE (2019[2]). L’organisation des récréations et des pauses varie aussi durant la journée de classe entre les pays (voir l’encadré D1.2 dans OCDE (2018[3]).
Encadré D1.1. Programmation des congés scolaires dans le premier cycle de l’enseignement secondaire (2021)
La longueur de l’année scolaire varie fortement entre les pays de l’OCDE, de sorte que le nombre de semaines pendant lequel les élèves n’ont pas classe varie fortement aussi. La fréquence et la longueur des congés varient entre les pays, car la façon dont s’organise l’année scolaire diffère entre eux.
Dans 26 des 40 pays et économies de l’OCDE à l’étude, la durée totale des congés scolaires est harmonisée à l’échelle nationale. Elle est de 14 semaines en moyenne, mais varie entre 10 semaines au Mexique et 18 semaines en Irlande. La répartition des congés durant l’année scolaire varie toutefois aussi entre les entités infranationales dans certains pays. Des dates différentes de congé sont par exemple fixées dans trois zones en France ; une souplesse similaire s’observe dans la programmation de tout ou partie des congés en Autriche, aux Pays-Bas, en Pologne, en République slovaque, en République tchèque et en Slovénie (voir le graphique X3.D1.3 sur l’organisation de l’année scolaire dans le premier cycle de l’enseignement secondaire à l’annexe 3).
Dans 14 autres pays de l’OCDE, la durée totale de l’année scolaire et la répartition des congés varient parfois entre les entités infranationales (en particulier dans les pays fédéraux), entre les filières (au Chili, par exemple) ou entre les établissements (en Italie, par exemple), même si les décisions relatives aux congés scolaires doivent être prises dans le respect de consignes édictées par une instance supérieure. En Italie par exemple, la direction des établissements suit les directives régionales lors de la détermination du calendrier des congés scolaires.
Dans tous les pays, les congés les plus longs sont programmés entre deux années scolaires successives. La durée de ces congés varie entre les pays : les élèves ont 5 semaines de congé dans quelques cantons en Suisse, mais plus de 13 semaines au Chili (dans les filières avec Jornada Escolar Completa), en Fédération de Russie, en Lettonie et au Portugal (en 9e année) ainsi que dans quelques régions d’Italie. Dans la quasi-totalité des pays dont les données sont disponibles, ce congé entre deux années d’études représente au moins la moitié des congés scolaires (voir le Graphique D1.2).
En plus de ce long congé, trois ou quatre congés plus courts sont généralement programmées durant l’année scolaire. Ces congés plus courts sont même au nombre de cinq en Angleterre (Royaume-Uni), en Autriche, en Écosse (Royaume-Uni), en France, au Luxembourg et en République tchèque ainsi que dans certains Länder d’Allemagne. Le Chili est le seul pays où il n’y a qu’un congé en plus du congé programmé entre deux années d’études (voir le Graphique D1.2).
La longueur et les dates des congés qui parsèment l’année scolaire varient selon les pays, mais l’interruption des cours la plus courante est soit celle de deux semaines environ programmée à la fin de l’année civile (dans l’hémisphère Nord), soit celle programmée à la fin de l’année scolaire (dans l’hémisphère Sud).
Dans la plupart des pays, la longueur des différents congés varie pendant l’année scolaire, de quelques jours à deux semaines. Échappent à ce constat la Slovénie, où il y a quatre congés d’une semaine, et l’Australie, la France, la Grèce et la Nouvelle-Zélande où il y a entre deux (en Grèce) et quatre (en France) congés de deux semaines. Les congés d’une semaine alternent avec ceux de deux semaines durant l’année scolaire en Angleterre (Royaume-Uni), en Belgique, en Irlande et au Luxembourg (voir le Graphique D1.2).
Dans la plupart des pays, la programmation des congés est dans l’ensemble comparable dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire. Toutefois, les congés de fin d’année scolaire durent une semaine de moins dans le premier cycle de l’enseignement secondaire que dans l’enseignement primaire en Fédération de Russie et deux de moins en Grèce et en Lituanie, mais en durent une de plus en Israël, deux de plus au Portugal et trois de plus en Irlande (voir le graphique X3.D1.2 sur l’organisation de l’année scolaire dans l’enseignement primaire à l’annexe 3).
Certains pays ont modifié le calendrier des congés durant l’année scolaire 2020/21 du fait de la pandémie de COVID-19. Des congés de trois jours ont par exemple été portés à cinq jours en Communautés flamande et française de Belgique, en Irlande, en République tchèque et en Slovénie (voir l’annexe 3 pour plus de détails). La France a harmonisé les dates des congés de printemps entre les trois zones à titre exceptionnel.
Temps d’instruction prévu
Le temps d’instruction prévu correspond au nombre total d’heures de cours que les établissements doivent dispenser dans les matières obligatoires et, le cas échéant, dans les matières non obligatoires. Le temps d’instruction prévu peut toutefois différer du temps d’instruction réel.
Dans la plupart des pays, le temps total d’instruction obligatoire ou prévu est défini à l’échelle nationale et s’applique à tout le territoire. Le temps total d’instruction obligatoire ou prévu est défini à l’échelle infranationale dans certains pays fédéraux (en Allemagne, en Belgique, au Canada et aux États-Unis, par exemple) ou dans des pays où le système d’éducation est décentralisé (en Espagne et au Royaume-Uni, par exemple) (voir l’Encadré D1.2).
Les élèves peuvent s’instruire aussi en dehors des heures de cours obligatoires et en dehors de la classe ou du cadre scolaire, mais ce temps d’instruction est exclu du présent indicateur. Dans certains pays, les élèves sont encouragés à suivre pendant le premier cycle de l’enseignement secondaire des cours extrascolaires dans des matières qui leur sont enseignées à l’école afin de les aider à améliorer leurs résultats. Ils peuvent suivre des cours supplémentaires de soutien (dits de « rattrapage ») ou de perfectionnement, qui leur sont donnés soit individuellement par un professeur particulier, soit en groupe par des enseignants. Ils peuvent également suivre d’autres cours indépendants (voir l’encadré D1.2 dans OCDE (2017[4]) et la section « Organisation of the School Day » à l’annexe 3 pour de plus amples informations).
Encadré D1.2. Variation infranationale du temps d’instruction dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire (2021)
L’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire font partie de la scolarité obligatoire dans les pays de l’OCDE. Le temps d’instruction prévu est donc en principe le même pour tous les élèves sous le régime de la scolarité obligatoire dans chaque pays. Les données infranationales de quatre pays (celles de 2021 en Belgique et au Royaume-Uni, celles de 2020 aux États-Unis et celles de 2019 au Canada) montrent toutefois que le temps d’instruction peut varier sensiblement entre les entités infranationales.
Parmi les trois pays dont les données sont disponibles, le nombre d’années d’études de l’enseignement primaire et du premier cycle de l’enseignement secondaire est comparable entre les entités infranationales dans deux pays seulement (la Belgique et les États-Unis), mais varie d’un an entre les entités infranationales au Royaume-Uni, où l’enseignement primaire dure entre six et sept ans et le premier cycle de l’enseignement secondaire dure entre trois et quatre ans. Comme les années d’études relevant de la scolarité obligatoire dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont au nombre de deux ou de trois selon les entités infranationales, la durée totale de la scolarité obligatoire varie entre 11 ans en Angleterre, en Écosse et au Pays de Galles et 12 ans en Irlande du Nord. Toutefois, la scolarité obligatoire se termine au même âge pour tous les élèves au Royaume-Uni, car l’âge théorique du début de l’enseignement primaire varie aussi d’un an entre l’Irlande du Nord et d’autres entités infranationales.
Le temps d’instruction obligatoire varie à des degrés divers entre les entités infranationales en dépit de la durée similaire de l’enseignement primaire et du premier cycle de l’enseignement secondaire dans la plupart des pays. Dans l’enseignement primaire, le temps annuel d’instruction obligatoire varie de moins de 2 % en Belgique (soit de 11 heures, entre 824 heures en Communauté flamande et 835 heures en Communauté française), de 75 % aux États-Unis (soit de 540 heures, entre 720 heures [estimation] au New Jersey et 1 260 heures au Texas) et de 9 % au Royaume-Uni (soit de 74 heures entre les deux entités infranationales dont les données sont disponibles, de 787 heures en Irlande du Nord à 861 heures au Pays de Galles). Ces différences de temps annuel d’instruction peuvent entraîner une variation sensible du temps total d’instruction dans l’enseignement primaire. C’est en Belgique que le temps total d’instruction obligatoire varie le moins entre les entités infranationales : 65 heures seulement de différence entre les Communautés flamande et française (4 947 heures, contre 5 012 heures). Au Royaume-Uni, le temps d’instruction obligatoire varie de 342 heures entre les entités infranationales dont les données sont disponibles (Irlande du Nord et Pays de Galles uniquement). Au Canada, le temps d’instruction prévu (obligatoire et non obligatoire) varie de 745 heures entre les entités infranationales. Il varie encore plus aux États-Unis, où la différence entre le temps d’instruction obligatoire le plus et le moins élevé atteint 3 240 heures.
Les différences sont du même ordre dans le premier cycle de l’enseignement secondaire : le temps d’instruction obligatoire varie de 3 % au Royaume-Uni, de 6 % en Belgique et de 75 % aux États-Unis, même si la variation infranationale est moindre que dans l’enseignement primaire dans ces trois pays. Dans le premier cycle de l’enseignement secondaire, le temps total d’instruction obligatoire varie entre les entités infranationales de 86 heures au Royaume-Uni (Irlande du Nord et Pays de Galles uniquement), de 112 heures en Belgique et de 1 620 heures aux États-Unis. Il varie de 13 % (353 heures) entre les entités infranationales au Canada.
L’ampleur de ces différences entre les entités infranationales peut s’expliquer par la variation du nombre annuel de journées de classe entre ces entités à la fois dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire, sauf au Royaume-Uni, où le nombre de journées de classes ne varie pas entre les entités infranationales. Selon les chiffres de 2020, le nombre de journées de classe dans l’enseignement primaire varie au Canada de 6 % (soit de 10 jours, de 180 jours au Québec à 190 jours au Saskatchewan), en Belgique de 13 % (soit de 20 jours, de 159 jours en Communauté flamande à 179 jours en Communauté française, essentiellement à cause de la façon dont le temps d’instruction est officiellement défini, car le temps d’instruction réel est similaire) et aux États-Unis de 16 % (soit de 26 jours, de 160 jours au Colorado à 186 jours au Kansas). Des différences comparables s’observent dans le premier cycle de l’enseignement secondaire.
Source : Base de données de Regards sur l’éducation, http://stats.oecd.org/.
Temps d’instruction obligatoire
Par temps d’instruction obligatoire, on entend le temps d’instruction et sa répartition entre les matières qui s’appliquent selon la réglementation à la quasi-totalité des établissements publics et à la quasi-totalité des élèves qui y sont scolarisés.
Dans les pays et économies de l’OCDE, le temps total d’instruction obligatoire est en moyenne de 7 638 heures réparties sur 9 ans en moyenne dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire. Il est compris entre 5 334 heures en Pologne (8 ans) et 11 060 heures en Australie (11 ans) (voir le Graphique D1.1). Le temps d’instruction obligatoire en milieu scolaire n’est pas défini dans la réglementation en Angleterre (Royaume-Uni), en Écosse (Royaume-Uni) et en Nouvelle-Zélande. Les établissements y sont toutefois tenus de dispenser un nombre minimum d’heures de cours aux élèves (en Nouvelle-Zélande) ou de prévoir un temps d’instruction suffisant pour enseigner un programme vaste et équilibré qui respecte toutes les exigences énoncées dans la réglementation (en Angleterre et en Écosse [Royaume-Uni]).
Dans les pays et économies de l’OCDE, le temps d’instruction obligatoire est en moyenne de 4 590 heures pendant 6 ans dans l’enseignement primaire et de 3 049 heures pendant 3 ans dans le premier cycle de l’enseignement secondaire. Le temps d’instruction obligatoire prévu par an tend à augmenter avec le niveau d’enseignement dans la plupart des pays (passant de 807 heures dans l’enseignement primaire à 923 heures en filière générale dans le premier cycle de l’enseignement secondaire en moyenne dans les pays et économies de l’OCDE), sauf au Costa Rica (2 % de moins), au Luxembourg (9 % de moins) et au Portugal (8 % de moins) (voir le Tableau D1.1).
Le temps annuel d’instruction obligatoire augmente en général avec l’âge (783 heures à 7 ans, 843 heures à 10 ans et 928 heures à 13 ans, par exemple). Le temps moyen d’instruction obligatoire prévu par an augmente de plus de 40 % entre l’âge de 7 et 13 ans en Corée, en Lettonie, au Mexique et en Pologne (voir le tableau D1.5 en ligne).
Le temps d’instruction obligatoire ne porte que sur le temps que les élèves passent en classe (comme prévu dans la réglementation). Pendant la pandémie de COVID-19, l’organisation de l’enseignement a toutefois été modifiée dans certains pays pour autoriser les cours à distance. Des cours ont été dispensés à distance pendant la fermeture des établissements en 2020 dans plus de deux tiers des pays et économies de l’OCDE (dans 21 pays et économies sur 33 dans l’enseignement primaire et dans 25 pays dans le premier cycle de l’enseignement secondaire) (OECD/UIS/UNESCO/UNICEF/WB, 2021[5]). Dans certains pays, la réglementation sur l’organisation de l’année scolaire a été modifiée. Au Brésil par exemple, les établissements ont été exonérés de l’obligation de respecter le nombre minimum de journées de classe et ont uniquement été tenus de dispenser le nombre minimum d’heures de cours prévu par la réglementation.
Temps d’instruction non obligatoire
Le temps d’instruction non obligatoire n’est pas réglementé, de sorte que le temps d’instruction prévu et le temps d’instruction obligatoire sont identiques (le temps d’instruction prévu est totalement obligatoire) dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire dans environ trois cinquièmes des pays et économies dont les données sont disponibles. Le temps d’instruction obligatoire et non obligatoire (qui doit être respecté dans la quasi-totalité des établissements publics, mais qui n’est pas imposé à la quasi-totalité des élèves) est défini dans les deux autres cinquièmes des pays et économies : il est défini dans l’enseignement primaire dans six d’entre eux et dans le premier cycle de l’enseignement secondaire dans sept d’entre eux (voir le Tableau D1.1).
Le temps d’instruction non obligatoire représente plus de 20 % du temps d’instruction obligatoire dans quelques-uns des pays dont les données sont disponibles. Dans l’enseignement primaire, le temps d’instruction non obligatoire représente 21 % du temps total d’instruction obligatoire en Slovénie et en 53 % en Grèce. Dans le premier cycle de l’enseignement secondaire, le temps d’instruction non obligatoire représente 31 % du temps total d’instruction obligatoire en Grèce, 29 % en France et 23 % en Slovénie (voir le Tableau D1.3 et le Tableau D1.4). Ces chiffres doivent toutefois être interprétés avec prudence. En France par exemple, les cours du programme non obligatoire sont très variés dans le premier cycle de l’enseignement secondaire, mais les élèves ne peuvent assister à tous les cours.
Temps d’instruction par matière
Dans les pays de l’OCDE, 42 % du temps d’instruction obligatoire est en moyenne consacré aux compétences de base en littératie et en numératie, soit 25 % en lecture, en expression écrite et en littérature et 17 % en mathématiques. Plus de la moitié du temps d’instruction obligatoire est par exemple affecté à la lecture, à l’expression écrite et à la littérature (langue d’enseignement) et aux mathématiques en Fédération de Russie, en France, en Israël (y compris à d’autres langues et aux sciences naturelles et sociales), en Lituanie et au Mexique ; l’Irlande et le Luxembourg pourraient être cités ici aussi, car l’apprentissage d’une deuxième langue nationale est également au programme. Ces matières sont, avec les disciplines artistiques (10 %), l’éducation physique et la santé (9 %), les sciences naturelles (7 %), les autres langues (7 %) et les sciences sociales (6 %), les sept qui représentent en moyenne plus de 80 % du temps d’instruction obligatoire dans les pays de l’OCDE où le temps d’instruction par matière est spécifié (voir le Tableau D1.3et le Graphique D1.3).
Dans l’enseignement primaire, le reste du programme obligatoire non flexible est consacré aux cours de religion, d’éthique ou de morale ; de technologies de l’information et de la communication (TIC) ; de technologie ; de formation professionnelle et pratique ; et autres matières et représente en moyenne 12 % environ du temps d’instruction obligatoire dans les pays de l’OCDE (voir le Tableau D1.3).
Dans le premier cycle de l’enseignement secondaire, les sept matières principales de l’enseignement primaire constituent la majeure partie du temps d’instruction (79 %), si ce n’est que les cours inscrits au programme deviennent plus spécifiques aux matières. Dans les pays et économies de l’OCDE où le temps d’instruction est spécifié par matière, la lecture, l’expression écrite et la littérature (14 %) et les mathématiques (13 %) constituent en moyenne 27 % du programme obligatoire, soit 15 points de pourcentage de moins que dans l’enseignement primaire. La part de l’éducation physique et de la santé (8 %) et des disciplines artistiques (7 %) diminue aussi par rapport à l’enseignement primaire. À l’inverse, la part des sciences naturelles augmente, passant de 7 % à 12 % du temps d’instruction obligatoire, tout comme celle des sciences sociales, de 6 % à 11 %, et celle des autres langues (deuxième langue et autres langues), 7 % à 15 %. Le reste (14 % environ) du programme obligatoire non flexible de ce niveau d’enseignement est consacré aux cours de religion, d’éthique ou de morale ; de TIC ; de technologie ; de formation professionnelle et pratique ; et autres matières (voir le Graphique D1.4, le Tableau D1.3 et Tableau D1.4).
Dans le premier cycle de l’enseignement secondaire, la répartition du temps entre les matières du programme obligatoire varie sensiblement d’un pays à l’autre. La lecture, l’expression écrite et la littérature représentent par exemple au plus 12 % du temps d’instruction obligatoire en Australie, au Costa Rica, en Finlande, en Irlande, au Japon, en République tchèque et en Suède, mais en représentent plus de 25 % en Grèce et en Italie (où cette part comprend également le temps consacré aux sciences sociales). En Irlande, les cours de lecture, d’expression écrite et de littérature sont dispensés dans les deux langues nationales et peuvent représenter ensemble 15 % environ du temps total d’instruction obligatoire. Les sciences naturelles représentent au plus 10 % du temps d’instruction obligatoire en Islande, au Luxembourg et en Norvège, mais en représentent 20 % ou plus en Corée (où cette part comprend également les cours de TIC, de technologie et de formation professionnelle et pratique) et en Estonie. La part du temps d’instruction obligatoire consacrée aux autres langues (deuxième langue et autres langues) varie fortement aussi entre les pays. La deuxième langue représente au plus 7 % du temps d’instruction obligatoire au Costa Rica et en Grèce, contre 13 % au moins en Communauté française de Belgique, en Islande et au Japon. Par ailleurs, dans plus de quatre pays sur dix parmi ceux dont les données sont disponibles, l’apprentissage d’une troisième langue est obligatoire dans le premier cycle de l’enseignement secondaire (voir le Graphique D1.4, le Tableau D1.3 et le Tableau D1.4).
Comme le montrent les différences entre l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire, la répartition du temps entre les matières varie sensiblement selon l’âge des élèves. Dans les pays de l’OCDE, la part moyenne du temps d’instruction consacrée à la lecture, à l’expression écrite et à la littérature représente par exemple 28 % à l’âge de 7 ans, 19 % à l’âge de 11 ans et 12 % à l’âge de 15 ans. En revanche, la part moyenne de la deuxième langue s’élève à 4 % à l’âge de 7 ans, alors que celle de la deuxième langue et des autres langues atteint respectivement 11 % et 1 % à l’âge de 11 ans et 10 % et 5 % à l’âge de 15 ans. L’évolution de la part du temps d’instruction en fonction de l’âge est similaire dans les autres matières (voir le tableau D1.6 en ligne).
Flexibilité des programmes
Dans la plupart des pays, les autorités centrales ou nationales règlementent le temps d’instruction et les programmes ou font des recommandations les concernant. Toutefois, les autorités locales, les établissements, les enseignants ou les élèves jouissent d’une certaine liberté quant à l’organisation du temps d’instruction ou au choix des matières.
Dans un quart environ des pays dont les données sont disponibles, la répartition du temps d’instruction entre les années d’études est flexible dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire en filière générale (le temps d’instruction par matière est défini durant un certain nombre d’années, voire toute la scolarité obligatoire, sans précision du temps à y consacrer chaque année). Dans ce cas, les établissements ou les autorités locales sont libres de décider combien de temps consacrer aux matières du programme chaque année (voir le Tableau D1.2).
Dans quelques pays et économies, il est courant d’inscrire la plupart des matières obligatoires dans un emploi du temps flexible. Les matières obligatoires de l’emploi du temps modulable représentent plus de 50 % du temps d’instruction dans l’enseignement primaire au Portugal et plus de 80 % en Communautés flamande et française de Belgique et en Italie. Le programme de l’enseignement primaire est constitué de matières modulables en Angleterre (Royaume-Uni), aux Pays-Bas et en Pologne (les trois premières années d’études). Des tendances similaires s’observent dans le premier cycle de l’enseignement secondaire en Angleterre (Royaume-Uni), en Communauté flamande de Belgique et aux Pays-Bas. Dans ces pays et économies, les matières obligatoires ou le temps total d’instruction sont spécifiés, mais pas le temps à consacrer à chaque matière. Les autorités locales, les établissements ou les enseignants sont libres de décider du temps à consacrer à chaque matière obligatoire. En Écosse (Royaume-Uni), le temps total d’instruction n’est pas réglementé dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire (même si certaines matières obligatoires sont spécifiées) et est du ressort des autorités locales et des établissements. À l’exception de ces pays et économies, les matières obligatoires modulables représentent dans l’ensemble 1 % du temps d’instruction obligatoire tant dans l’enseignement primaire que dans le premier cycle de l’enseignement secondaire, mais même en représentent un pourcentage nettement plus élevé dans certains pays (voir le Tableau D1.3 et le Tableau D1.4).
La flexibilité dans le choix des matières est moins courante dans les pays de l’OCDE. En moyenne, 4 % du temps d’instruction obligatoire est consacré à des matières choisies par les établissements dans l’enseignement primaire. Dans le premier cycle de l’enseignement secondaire, 4 % du temps d’instruction obligatoire est consacré à des matières choisies par les établissements et 3 %, à des matières choisies par les élèves. Toutefois, certains pays réservent une partie substantielle du temps d’instruction obligatoire à des matières à option. Les matières choisies par les établissements représentent par exemple au moins 10 % environ du temps d’instruction obligatoire au Chili, en Communauté française de Belgique (dans le premier cycle de l’enseignement secondaire), en Espagne (dans l’enseignement primaire), en Estonie (dans l’enseignement primaire), en Hongrie (dans l’enseignement primaire), en République slovaque (dans le premier cycle de l’enseignement secondaire) et en République tchèque. Elles en représentent au moins 20 % en Australie (29 % dans l’enseignement primaire et 22 % dans le premier cycle de l’enseignement secondaire), en Espagne (24 % dans le premier cycle de l’enseignement secondaire) et en Irlande (62 % dans le premier cycle de l’enseignement secondaire). En Australie, en Islande, en Norvège et en Turquie, entre 15 % et 20 % du temps d’instruction obligatoire est consacré à des matières choisies par les élèves dans le premier cycle de l’enseignement secondaire (voir le Tableau D1.3 et le Tableau D1.4).
La flexibilité du programme de cours a permis de prendre des mesures plus réactives pour réduire l’impact de la suspension des cours pendant la pandémie de COVID-19. En Israël par exemple, les dernières modifications introduites dans la réglementation du temps d’instruction dans l’enseignement primaire et secondaire illustrent les différentes façons de répartir avec souplesse le temps d’instruction obligatoire en cas de changements imprévus dans l’organisation des cours. Dans l’enseignement primaire, il est recommandé de répartir le temps d’instruction obligatoire défini par année d’études entre quelques groupes de matières similaires. Les autorités locales, les établissements ou les enseignants sont libres de décider du temps à consacrer à chaque groupe de matières obligatoires. Dans l’enseignement secondaire, le temps d’instruction de chaque matière obligatoire est défini dans plusieurs années d’études. Les établissements et les enseignants sont libres de répartir le programme de cours sur plusieurs années.
Définitions
Par temps d’instruction ou programme obligatoire, on entend le temps d’instruction et sa répartition entre matières obligatoires qui s’appliquent à la quasi-totalité des établissements publics et à la quasi-totalité des élèves qui y sont scolarisés. Le programme obligatoire peut être flexible, puisque les autorités locales, les établissements, les enseignants ou les élèves peuvent jouir d’une certaine liberté dans le choix des matières ou la répartition du temps d’instruction obligatoire entre les matières.
Par matières flexibles du programme obligatoire choisies par les établissements, on entend la part totale du temps d’instruction obligatoire définie par les autorités centrales que les autorités régionales ou locales, les établissements ou les enseignants consacrent à des matières de leur choix (parfois parmi celles définies par les autorités centrales en charge de l’éducation). Les établissements sont tenus de proposer une de ces matières et les élèves sont tenus de suivre cette matière.
Par matières obligatoires à option choisies par les élèves, on entend le temps total d’instruction consacré à une ou plusieurs matières que les élèves sont tenus de choisir (dans une série de matières que les établissements sont tenus de proposer) pour se constituer un emploi du temps correspondant au temps total d’instruction obligatoire.
Par matières obligatoires modulables, on entend le temps total d’instruction défini par les autorités centrales dans des groupes de matières que les autorités régionales ou locales, les établissements ou les enseignants affectent à des matières particulières. Une certaine flexibilité est laissée au sujet du temps consacré aux matières, mais pas au sujet du choix des matières.
La répartition flexible du temps d’instruction entre plusieurs années d’études correspond aux cas dans lesquels le programme indique uniquement le temps total d’instruction par matière durant un certain nombre d’années, voire durant toute la scolarité obligatoire, sans préciser le temps qu’il convient d’y consacrer chaque année. Dans ces cas, les établissements ou les autorités locales sont libres de décider combien de temps y consacrer chaque année.
Par temps d’instruction, on entend le temps pendant lequel les établissements publics sont censés dispenser des cours dans toutes les matières inscrites au programme obligatoire et non obligatoire, dans leurs locaux, pendant la journée de classe ou lors des activités organisées avant et après la journée de classe, qui sont des composantes officielles du programme obligatoire. Le temps d’instruction est calculé abstraction faite des pauses entre les cours et d’autres types d’interruptions, du temps non obligatoire en dehors de la journée de classe, du temps consacré aux devoirs et leçons à domicile, au tutorat individuel ou aux cours particuliers et aux examens qui ne sont pas spécifiques aux établissements (les journées d’examen nationaux, par exemple).
Par temps d’instruction prévu, on entend le nombre annuel d’heures de cours, parties obligatoire et non obligatoire du programme confondues, que les élèves sont censés suivre dans les établissements publics. Le programme prévu peut être défini dans des règlements ou des normes par les autorités centrales (à l’échelon le plus élevé de la hiérarchie) en charge de l’éducation ou dans des recommandations régionales.
Par partie non obligatoire du programme, on entend le temps total d’instruction que les établissements publics sont tenus de proposer en plus du temps d’instruction obligatoire, mais qui ne s’imposent pas à tous les élèves. Les matières concernées, dites « à option », peuvent varier d’un établissement ou d’une région à l’autre. Les activités proposées avant et après la journée classe ne font pas partie du programme non obligatoire par exemple si elles ne relèvent pas du programme officiel ou que les établissements publics ne sont pas tenus de les organiser. Le programme non obligatoire exclut l’accueil des élèves avant et après la journée de classe, même s’il est réglementé.
Méthodologie
Cet indicateur porte sur le temps total d’instruction prévu (fixé par la réglementation), soit le temps d’exposition des élèves à l’enseignement en classe dans le cadre institutionnel. Il ne permet pas de déterminer le nombre d’heures de cours que les élèves suivent effectivement, ni d’évaluer le temps qu’ils consacrent à l’apprentissage en dehors du cadre scolaire. Des différences entre le nombre minimal d’heures de cours prévu par la réglementation et le nombre d’heures de cours effectivement suivi par les élèves ne sont pas à exclure dans certains pays. Le nombre minimum d’heures de cours n’est pas toujours atteint, que ce soit en raison du calendrier scolaire fixé par les établissements, de l’annulation de cours ou de l’absence d’enseignants (voir l’encadré D1.1 dans OCDE (2007[6]).
Cet indicateur présente aussi la répartition du temps minimum (ou recommandé) d’instruction entre les diverses matières du programme. Il indique le temps d’instruction prévu pendant la scolarité obligatoire à temps plein en filière générale. Ces chiffres sont difficiles à comparer entre les pays en raison de différences dans les politiques relatives aux programmes, mais ils donnent un aperçu du nombre d’heures de cours jugé nécessaire pour permettre aux élèves d’atteindre les objectifs qui leur sont fixés en matière d’apprentissage.
Lorsque la répartition du temps d’instruction est flexible entre les années (le temps d’instruction par matière est défini durant un certain nombre d’années, voire durant toute la scolarité obligatoire, sans précision du temps à y consacrer chaque année), le temps d’instruction par âge ou niveau d’enseignement est calculé dans l’hypothèse où le nombre total d’heures d’instruction est réparti de manière uniforme entre les années.
Voir le Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation (OCDE, 2019[7]) pour de plus amples informations. Voir les notes spécifiques aux pays à l’annexe 3 (https://www.oecd.org/education/education-at-a-glance/EAG2021_Annex3_ChapterD.pdf).
Source
Les données sur le temps d’instruction proviennent d’une collecte de données conjointe d’Eurydice et de l’OCDE sur le temps d’instruction réalisée en 2020 et se rapportent au temps d’instruction obligatoire dans l’enseignement primaire et dans l’enseignement secondaire (premier et deuxième cycle) en filière générale à temps plein durant l’année scolaire 2020/21.
Références
[8] Commission européenne/EACEA/Eurydice (2020), The Organisation of School Time in Europe: Primary and General Secondary Education – 2020/21, Office des publications de l’Union européenne, Luxembourg, https://doi.org/10.2797/276895.
[1] OCDE (2021), The State of Global Education: 18 Months into the Pandemic, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/1a23bb23-en.
[7] OCDE (2019), Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018 : Concepts, normes, définitions et classifications, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264305380-fr.
[2] OCDE (2019), Regards sur l’éducation 2019 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/6bcf6dc9-fr.
[3] OCDE (2018), Regards sur l’éducation 2018 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/eag-2018-fr.
[4] OCDE (2017), Regards sur l’éducation 2017 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/eag-2017-fr.
[6] OCDE (2007), Regards sur l’éducation 2007 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/eag-2007-fr.
[5] OECD/UIS/UNESCO/UNICEF/WB (2021), Special Survey on COVID Database, https://www.oecd.org/education/Preliminary-Findings-COVID-Survey-OECD-database.xlsx (consulté le 17 mai 2021).
Tableaux de l’indicateur D1
Tableaux de l’indicateur D1. Combien de temps les élèves passent-ils en classe ?
Tableau D1.1 |
Temps d’instruction en filière générale de l’enseignement obligatoire¹ (2021) |
Tableau D1.2 |
Organisation de la filière générale de l’enseignement obligatoire¹ (2021) |
Tableau D1.3 |
Temps d’instruction par matière dans l’enseignement primaire (2021) |
Tableau D1.4 |
Temps d’instruction par matière en filière générale du premier cycle du secondaire (2021) |
WEB Tableau D1.5 |
Temps d’instruction en filière générale de l’enseignement obligatoire, selon l’âge (2021) |
WEB Tableau D1.6 |
Temps d’instruction par matière entre l’âge de 6 et 17 ans (2021) |
Date butoir pour les données : 17 juin 2021. Les mises à jour peuvent être consultées en ligne (http://dx.doi.org/10.1787/eag-data-en). D’autres données désagrégées sont disponibles dans la Base de données de Regards sur l’éducation (http://stats.oecd.org).