Durement touché par la crise liée au COVID-19, le PIB devrait reculer de 7.5 % en 2020, pour se redresser ensuite lentement. L’économie est actuellement affectée par les mesures strictes d’endiguement adoptées à la fin de 2020. Même si elles sont assouplies par la suite, ces restrictions devraient être maintenues pour lutter contre de nouvelles vagues sporadiques de contamination par le virus jusqu’à l’arrivée d’un vaccin. Elles pèseront sur la consommation des ménages, l’épargne de précaution demeurant élevée au cours des deux prochaines années. Des perspectives de croissance médiocres et incertaines, conjuguées à la contraction des marges bénéficiaires, devraient limiter l’investissement des entreprises.
Dans l’attente d’une vaccination généralisée, les autorités devraient renforcer les mesures qui sont efficaces contre la propagation du virus, comme le dépistage, le traçage et l’isolement, tout en consolidant, comme prévu, le système de santé publique. Elles devraient continuer d’apporter un soutien budgétaire à l’économie, en ciblant ces aides sur les entreprises directement touchées par les mesures de confinement, afin d’éviter des faillites inutiles et l’octroi d’aides à des entreprises non viables. Dans le cadre de son plan de relance, le nouveau gouvernement entend augmenter l’investissement public en le centrant sur son plan d’action numérique et sur la transition énergétique, ce qui est une bonne chose pour soutenir la reprise tout en s’adaptant aux nouveaux enjeux.