Après un recul de la production continentale de 3.2 % en 2020, le redressement de l’activité sera ralenti par la persistance de restrictions localisées destinées à endiguer la pandémie de COVID‑19, l’atonie des investissements dans le secteur pétrolier et les perturbations dont continuent de pâtir les activités de voyage, d’hébergement et de restauration et autres secteurs connexes. Le PIB continental réel devrait croître de 3.1 % en 2021 et de 1.4 % en 2022. En conséquence, le marché du travail ne se redressera que lentement et la hausse des prix à la consommation restera modérée. La diminution des besoins de restrictions parallèlement à la diffusion d’un vaccin efficace, et le redressement connexe des secteurs durement touchés ainsi que le rétablissement de la confiance contribueront à la croissance de la production en 2022.
L’ampleur et le calendrier des mesures monétaires et budgétaires prises face à la pandémie sont restés globalement adéquats. Il faudrait maintenir fermement en place la règle budgétaire qui lie le déficit de la Norvège continentale au rendement du fonds souverain, car elle laisse aux pouvoirs publics des marges de manœuvre considérables pour étayer la reprise tout en fixant une orientation budgétaire à long terme. La reprise sera facilitée par les mesures proposées dans le budget national pour 2021, qui visent à encourager davantage le retour à l’emploi, à améliorer l’environnement des entreprises et à favoriser une croissance verte.