Après s’être contractée de 6.3 % en 2020, l’économie devrait croître au rythme de 2.7 % environ en 2021 et de 4.3 % en 2022. La consommation repartira progressivement à la hausse grâce à l’augmentation des revenus disponibles, à l’amélioration de la situation du marché du travail et à une amélioration de la confiance des ménages une fois qu’un vaccin efficace aura été déployé. Le niveau élevé d’incertitude, l’affaiblissement des bilans des entreprises et le faible degré d’utilisation des capacités pèseront sur la croissance de l’investissement. Le chômage devrait régresser progressivement mais sera toujours supérieur à son niveau d’avant la crise à la fin de 2022. Compte tenu du volant considérable de ressources inemployées, l’inflation restera modérée.
La relance budgétaire substantiel a évité que l’économie ne se contracte encore davantage. La politique budgétaire devrait rester accommodante à court terme. Le programme de relance devrait stimuler la demande à court terme et dynamiser le potentiel de croissance à long terme. L’amélioration des infrastructures numériques, l’accès aux services d’éducation de la petite enfance et la participation des femmes à la vie économique sont des conditions clés pour consolider la reprise et la rendre inclusive.