Le PIB devrait reculer de 7.5 % en 2020 et augmenter de 3.4 % en 2021, car les effets de la pandémie continueront à perturber l’économie au moins jusqu’à mi‑2021. Entre cette période et la fin de l’horizon de projection en 2022, l’investissement et les exportations seront les principaux moteurs de la croissance, portés par le regain de la demande chez les partenaires commerciaux, l’amélioration de la situation épidémiologique, la restauration de la confiance des ménages due au déploiement d’un vaccin efficace et les effets du plan de relance de l’UE.
Il pourra s’avérer nécessaire de maintenir des mesures de soutien sectorielles pour contrer les poussées sporadiques du virus tant que l’immunisation n’aura pas été atteinte et éviter des retombées négatives durables. En outre, l’orientation des subventions à l’emploi et à la formation sur les demandeurs d’emploi qui ont le plus besoin d’aide faciliterait les transitions professionnelles. Les mesures de soutien aux salaires devront être prolongées dans les secteurs du tourisme et du divertissement.