Coopération pour le développement 2021
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28. Étude de cas : les paiements numériques utilisés comme un levier d’inclusion financière
Abstract
Les services financiers numériques constituent un vecteur d’inclusion financière, mais les femmes ont des difficultés à y accéder et à les utiliser. Ces dernières années, la numérisation du paiement des salaires des agents publics et des prestations sociales a permis à des millions de femmes jusqu’alors exclues des services bancaires d’ouvrir un compte, et cette évolution s’est accélérée durant la crise du COVID-19 avec le paiement numérique des aides d’urgence et des salaires du secteur privé. Alors que les pouvoirs publics et les entreprises prennent des mesures pour se relever des conséquences économiques de la crise, ériger l’inclusion financière numérique des femmes au rang de priorité favorisera l’avènement d'économies plus fortes et plus résilientes, qui reconnaissent et promeuvent les atouts des femmes. Les fournisseurs de coopération pour le développement devraient partager leurs bonnes pratiques et leurs enseignements en matière de paiements numériques responsables afin de renforcer les mécanismes de protection des données et de bâtir des écosystèmes numériques inclusifs pour toucher les ménages, encore nombreux, qui sont totalement ou partiellement exclus des services bancaires dans les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire.
Messages clés
Environ un milliard de femmes dans le monde n’ont actuellement pas accès aux services financiers et continuent de se heurter à des obstacles au sein des chaînes de valeur numériques, de même qu’à un manque d’égalité d’accès aux moyens d’identification et aux appareils numériques.
La pandémie de COVID-19 a accéléré le recours aux paiements numériques pour le versement des aides d’urgence et des prestations sociales, dans le respect de l’équité, de la transparence et de la redevabilité et en protégeant les fonds et les données à caractère personnel des bénéficiaires.
Pour améliorer l’inclusion financière numérique des femmes, les acteurs du développement devraient faciliter le recueil et l’analyse de données ventilées par sexe pour éclairer les politiques, concevoir des produits financiers adéquats et abordables pour les femmes et faire respecter la législation relative à la lutte contre les discriminations et à la protection des consommateurs.
La pandémie de COVID-19 a fait découvrir les paiements numériques à des dizaines de millions de personnes dans le monde, à travers la dématérialisation des prestations sociales, de l'aide d’urgence et des salaires. La période offre donc une excellente occasion de mettre à profit cette dynamique pour accroître l'inclusion financière, en particulier des femmes, les prestations sociales constituant un point d’entrée vers d'autres services financiers. Les femmes sont confrontées à des obstacles considérables en matière d’accès aux services financiers numériques et d’utilisation de ces services. Une transformation numérique responsable aidera à lever les freins que sont la défiance et la perception du risque en garantissant la protection des données et des fonds. Une numérisation responsable des paiements suppose, entre autres caractéristiques principales, qu’il existe des mécanismes de recours efficaces permettant une redevabilité entre le prestataire et le client, ainsi qu’une interopérabilité des produits et services des différents prestataires. Les acteurs internationaux et notamment les fournisseurs de coopération pour le développement peuvent y contribuer en partageant enseignements, expériences et conseils issus de leurs interventions afin d’atteindre plus efficacement les ménages, encore nombreux, qui sont totalement ou partiellement exclus des services bancaires dans les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire.
Les initiatives de paiement numérique dans le contexte de la pandémie de COVID-19 pourraient renforcer l’inclusion financière
Pendant la crise du COVID-19, les programmes de paiement numérique ont joué un rôle fondamental dans le versement des aides d'urgence et des salaires dans au moins 222 pays et territoires. Une étude réalisée pour la Banque mondiale a montré que bien souvent, ces systèmes avaient été utilisés pour verser des prestations sociales de manière rapide et sécurisée (Gentilini et al., 2021[1]). Ces nouvelles modalités de paiement avaient déjà des retombées particulièrement importantes pour les femmes avant la pandémie. Entre 2014 et 2017, 35 millions de femmes travaillant dans le secteur public avaient ouvert leur premier compte pour percevoir leur salaire et 80 millions d'autres, leur premier compte pour recevoir des prestations sociales publiques (Demirgüç-Kunt et al., 2018[2]). Les exemples qui suivent montrent que cette tendance s’est poursuivie dans le cadre du versement des aides visant à faire face à la crise due au COVID-19.
Au Bangladesh, le programme d'aide en faveur des travailleurs du secteur du prêt-à-porter a pour la première fois rendu obligatoire le paiement des prestations par voie numérique pendant le confinement (Chowdhury, 2020[3]). En 25 jours seulement, environ 2 millions de comptes numériques ont été ouverts pour que les travailleurs puissent percevoir leurs prestations (Poutiainen et Rees, 14 mai 2021[4]). Bon nombre d’entre eux, à commencer par les femmes, utilisaient le paiement numérique pour la première fois de leur vie. Des mécanismes de recours mis au point avec de grandes entreprises du secteur de l’habillement ont contribué à garantir la fiabilité et la sécurité des paiements (Better Than Cash Alliance, 2017[5]).
En 25 jours seulement, environ 2 millions de comptes numériques ont été ouverts pour que les travailleurs puissent percevoir leurs prestations.
Au début de la pandémie, la Colombie a déployé le programme Ingreso Solidario (allocation de solidarité)1. Ce programme issu d'une collaboration innovante entre le secteur public et le secteur privé a permis de verser une allocation d’urgence à 2.5 millions de ménages touchés par la pandémie, dont 60 % avaient une femme à leur tête (Prieto, 26 octobre 2020[6]). Parmi les bénéficiaires figuraient un million de ménages jusqu’alors exclus du système bancaire, qu'il a été possible de toucher au moyen d'une application mobile et d’un service d'assistance téléphonique dont le but était de fournir des explications et de renforcer la confiance dans les paiements numériques. Les premières données disponibles montrent que les personnes qui perçoivent leur allocation par l'intermédiaire de comptes traditionnels sont plus susceptibles de retirer des fonds que celles qui passent par un portemonnaie mobile (81 % contre 71 %). Par ailleurs, 22 % des bénéficiaires qui ont perçu l'allocation au moyen d'un portemonnaie mobile ont utilisé leur compte pour effectuer des dépôts, ce qui met encore davantage en lumière le potentiel des transferts numériques pour renforcer l'inclusion financière et le recours au commerce électronique (Davico-Thaler et Tellez-Merchan, 8 novembre 2021[7]).
S'appuyant sur cette expérience, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, le Haut-Commissariat pour les régugiés et le Programme alimentaire mondial travaillent actuellement avec le gouvernement colombien pour mieux comprendre les besoins des 2.2 millions d’immigrés vénézuéliens qui vivent dans le pays, dont plus de 50 % sont des femmes, et les obstables qui empêchent leur inclusion financière (Gouvernement de la Colombie, 2021[8] ; Better Than Cash Alliance, 2021[9]).
Éliminer les obstacles à l'inclusion financière, en particulier pour les femmes
Les paiements numériques présentent, comparativement aux paiements en espèces, des avantages qui ont été amplement décrits (Better Than Cash Alliance, 2021[10]) :
ils sont efficients (Better Than Cash Alliance, 2018[11]) ;
ils constituent un moyen transparent d’effectuer des transactions financières (GAO, 2015[12]) ;
ils sont un vecteur important d'inclusion financière, en particulier pour les femmes (Better Than Cash Alliance, Women’s World Banking et le Groupe de la Banque mondiale, 2020[13]) ;
une plus grande inclusion financière favorise une croissance inclusive et des avancées en matière de développement (ONU, 2018[14]).
Pourtant, le paiement en espèces demeure le principal mode de paiement utilisé par plus de 1.7 milliard d’individus dans le monde (Demirgüç-Kunt et al., 2018, pp. 35-41[2]). De fait, dans les pays en développement, près de 15 % des adultes qui reçoivent des paiements en contrepartie de produits agricoles sont payés en espèces (Groupe de la Banque mondiale, 2017[15]). Si les paiements numériques constituent un moyen important d'améliorer l’inclusion financière, il n’en demeure pas moins essentiel de s'attaquer à d'autres obstacles qui empêchent les populations d'avoir pleinement accès aux systèmes et produits financiers.
Pour que les paiements numériques renforcent l’inclusion financière, leur première priorité doit être de toucher le milliard de femmes actuellement privées d’accès aux services financiers (Better Than Cash Alliance, Women’s World Banking et le Groupe de la Banque mondiale, 2020[13]). Éliminer les obstacles qui subsistent dans la chaîne de valeur numérique implique d’offrir aux femmes une égalité d’accès aux moyens d’identification et aux appareils numériques, de les faire bénéficier de la protection des consommateurs et d'instaurer un environnement qui empêche les discriminations et favorise une plus grande présence des femmes parmi les travailleurs des secteurs financier et numérique (Better Than Cash Alliance, 2021[16]). Pour aider le monde à sortir plus fort de la crise du COVID-19, l’organisation Better Than Cash Alliance (2021[16]) a publié un plan d’action en dix points en faveur de l'égalité financière des femmes. La campagne de sensibilisation menée à cette occasion a mis à l'honneur plus de 20 ministres des Finances et dirigeants d’entreprise s’engageant à mettre en œuvre au moins une des dix actions préconisées pour faire progresser l’inclusion financière numérique des femmes. Le plan d'action comprend également des indicateurs clairs et contraignants permettant d’assurer un suivi des progrès réalisés pour chacune des actions.
La crise du COVID-19 a favorisé une mobilisation pour éliminer les obstacles et accéler la numérisation des paiements. Depuis la pandémie, 60 % des autorités financières du monde entier ont constaté une augmentation des opérations numériques, et les technologies financières sont citées comme une priorité par près de 70 % des autorités de réglementation financière (UIT, 2021[17]). Les autorités de réglementation ont commencé à harmoniser leurs mesures liées à la crise du COVID-19 avec les initiatives visant à renforcer l’inclusion financière. Ainsi, les obligations d’identification auxquelles est subordonnée l'ouverture d'un compte ont été assouplies et les commissions prélevées sur les paiements ont été réduites ( (FMI, 2021[18])). Il existe d'autres possibilités d’utiliser ces programmes d'aide d’urgence et l’accélération de l'activité financière numérique comme un tremplin pour continuer de développer encore des écosystèmes de paiements numériques (Better Than Cash Alliance, 2017[19]), et les programmes bangladais et colombien décrits plus haut en sont d’excellents exemples. Ces écosystèmes peuvent eux-mêmes accroître durablement l’inclusion financière (Eriksson von Allmen et al., 1 juillet 2020[20]) et favoriser une croissance inclusive (ONU, 2018[14]).
Depuis la pandémie, 60 % des autorités financières du monde entier ont constaté une augmentation des opérations numériques, et les technologies financières sont citées comme une priorité par près de 70 % des autorités de réglementation financière.
Investir dans des systèmes qui renforcent la confiance, atténuent les risques et favorisent une croissance inclusive
La pandémie est l’occasion pour divers acteurs, notamment les acteurs de la coopération pour le développement, de tirer des enseignements afin de favoriser encore davantage l'inclusion financière. Elle a montré qu'il est possible d'agir rapidement en faveur de la numérisation des paiements tout en intégrant des mesures de protection essentielles pour assurer l’équité, la transparence et la redevabilité des paiements et en protégeant les fonds et les données à caractère personnel des bénéficiaires.
Il conviendrait aussi, lorsque de telles protections font défaut, de prévoir des voies de recours claires – un moyen de vaincre la défiance des utilisateurs potentiels de paiements numériques. La confiance qu'inspire Amader Kotha, le service national d'assistance téléphonique à la disposition des travailleurs bangladais du secteur de l’habillement, en est une illustration2. Ce service doit apparemment son succès à ses pratiques responsables et notamment à sa conception, qui tient compte des besoins des femmes, à l’existence depuis le départ de partenariats complexes mais puissants et à l’utilisation innovante de données ventilées par sexe. La défiance a été pointée du doigt comme la principale raison du manque d'intérêt de la population d’Amérique latine pour le commerce électronique (Mastercard, 2019[21]). Les nouveaux Principes des Nations Unies pour des paiements numériques responsables3 visent à faire en sorte qu’en mettant l’accent sur les besoins des utilisateurs et sur les femmes, les pratiques responsables contribuent à renforcer la confiance dans les paiements numériques, à atténuer les risques et à favoriser une croissance inclusive.
Pour promouvoir et faire progresser plus avant les systèmes de paiement numérique responsables, les fournisseurs de coopération pour le développement devraient :
Se faire les champions de la mise en œuvre de systèmes de paiement numérique responsables et transparents, tenant compte des besoins spécifiques des femmes, en rassemblant les acteurs de l’inclusion numérique et financière publics comme privés aux niveaux national, régional et mondial.
Partager conseils et bonnes pratiques, ainsi que les expériences des utilisateurs en matière de pratiques responsables, ce qui nécessitera de tirer des enseignements des programmes de dons et des leçons de la recherche sur les besoins des ménages totalement ou partiellement exclus des services bancaires.
Investir immédiatement pour mieux comprendre les répercussions de l’utilisation croissante de l’intelligence artificielle, de l'apprentissage automatique et des données massives, afin d’éclairer et de favoriser l’action des partenaires au développement et des fournisseurs de coopération pour le développement face aux pratiques discriminatoires dans des domaines comme le codage et le marketing (Kelly et Mirpourian, 2021[22] ; UNESCO, 2021[23]).
Promouvoir toutes les formes responsables d’interopérabilité afin de favoriser l’adhésion et l’utilisation à grande échelle de manière à ce que les plateformes puissent se connecter à l’infrastructure nationale de paiement pour améliorer l’inclusion (Omidyar Network India et Boston Consulting Group, 2021[24] ; Cook, Lennox et Sbeih, 2021[25]).
Travailler de manière collaborative afin de bâtir, pour les femmes comme pour les hommes, un avenir numérique et inclusif favorisant la réalisation de tous les Objectifs de développement durable.
Références
[16] Better Than Cash Alliance (2021), Agir pour l’égalité financière : Un plan d’action en dix mesures pour aider les gouvernements et les entreprises à se relever et à sortir plus forts de la pandémie de COVID-19 en faisant de l’inclusion financière numérique des femmes une priorité, Better Than Cash Alliance, New York, N.Y., https://btca-production-site.s3.amazonaws.com/documents/569/french_attachments/Agir_Pour_L%E2%80%99e%CC%81galite%CC%81_Financie%CC%80re.pdf?1639016184 (consulté le 6 octobre 2021).
[9] Better Than Cash Alliance (2021), Improving Humanitarian Payments Through Digital Innovation: Challenges and Opportunities, https://www.betterthancash.org/alliance-reports/improving-humanitarian-payments-through-digital-innovation-challenges-and-opportunities (consulté le 6 octobre 2021).
[10] Better Than Cash Alliance (2021), « Pourquoi les paiements numériques », page web, https://www.betterthancash.org/why-digital-payments#googtrans (consulté le 6 octobre 2021).
[11] Better Than Cash Alliance (2018), The Future of Supply Chains: Why Companies are Digitizing Payments, Better Than Cash Alliance, New York, N.Y., https://www.betterthancash.org/alliance-reports/the-future-of-supply-chains-why-companies-are-digitizing-payments (consulté le 6 octobre 2021).
[19] Better Than Cash Alliance (2017), Building Inclusive Digital Payments Ecosystems: Guidance Note for Governments, Partenariat mondial du G20 pour l’inclusion financière, https://btca-production-site.s3.amazonaws.com/documents/293/english_attachments/GPFI_Guidance_Note_Building_Inclusive_Dig_Payments_Ecosystems_final_0.pdf?1499784653 (consulté le 6 octobre 2021).
[5] Better Than Cash Alliance (2017), Digitizing Workers’ Payments in the Garment Sector in Bangladesh, Gap Inc. et al., https://btca-production-site.s3.amazonaws.com/documents/433/english_attachments/Corporate_Pager_-_Digitizing_Worker%E2%80%99s_Payments_in_the_Garment_Sector_in_Bangladesh.pdf?1574094194 (consulté le 6 octobre 2021).
[13] Better Than Cash Alliance, Women’s World Banking et le Groupe de la Banque mondiale (2020), Advancing Women’s Digital Financial Inclusion, Partenariat mondial du G20 pour l’inclusion financière, https://www.betterthancash.org/explore-resources/advancing-womens-digital-financial-inclusion (consulté le 6 octobre 2021).
[3] Chowdhury, A. (2020), « Inclusive digital payments solutions for the garment sector workers in Bangladesh », Page web, Business Fights Poverty, https://businessfightspoverty.org/inclusive-digital-payments-solutions-for-the-garment-sector-workers-in-bangladesh (consulté le 6 octobre 2021).
[25] Cook, W., D. Lennox et S. Sbeih (2021), Building Faster Better: A Guide to Inclusive Instant Payment Systems, Groupe consultatif d’assistance aux pauvres, Washington, D.C., https://www.cgap.org/sites/default/files/publications/2021_01_Technical_Guide_Building_Faster_Better.pdf.
[7] Davico-Thaler, G. et C. Tellez-Merchan (8 novembre 2021), « Colombia’s Ingreso Solidario: Public-private collaboration in Covid-19 emergency payments response », Better Than Cash Alliance Blog, https://www.betterthancash.org/news/learning-series-covid-colombia.
[2] Demirgüç-Kunt, A. et al. (2018), The Global Findex Database 2017: Measuring Financial Inclusion and the Fintech Revolution, Banque mondiale, Washington, D.C., https://globalfindex.worldbank.org.
[20] Eriksson von Allmen, U. et al. (1 juillet 2020), « Digital financial inclusion in the times of COVID-19 », Blog du FMI, https://blogs.imf.org/2020/07/01/digital-financial-inclusion-in-the-times-of-covid-19 (consulté le 6 octobre 2021).
[18] FMI (2021), « Policy responses to COVID-19 », page web, https://www.imf.org/en/Topics/imf-and-covid19/Policy-Responses-to-COVID-19 (consulté le 6 octobre 2021).
[12] GAO (2015), National Park Service: Revenues from Fees and Donations Increased, But Some Enhancements Are Needed to Continue This Trend, Government Accountability Office, Washington, D.C., https://www.gao.gov/assets/gao-16-166.pdf.
[1] Gentilini, U. et al. (2021), Social protection and jobs responses to COVID-19: A real-time review of country measures, Banque mondiale, Washington, D.C., https://openknowledge.worldbank.org/handle/10986/33635.
[8] Gouvernement de la Colombie (2021), Nota estadística: Población migrante venezolana en Colombia, un panorama con enfoque de género [Note statistique : La population migrante vénézuelienne en Colombie – Vue d’ensemble sous l’angle de la problématique des genres], Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, https://reliefweb.int/report/colombia/nota-estad-stica-poblaci-n-migrante-venezolana-en-colombia-un-panorama-con-enfoque.
[15] Groupe de la Banque mondiale (2017), « Base de données Global Findex 2017 - Aperçu », page web, https://openknowledge.worldbank.org/bitstream/handle/10986/29510/211259ovFR.pdf (consulté le 6 octobre 2021).
[22] Kelly, S. et M. Mirpourian (2021), Algorithmic Bias, Financial Inclusion, and Gender: A Primer on Opening Up New Credit to Women in Emerging Economies, Women’s World Banking, New York, N.Y., https://www.womensworldbanking.org/wp-content/uploads/2021/02/2021_Algorithmic_Bias_Report.pdf.
[21] Mastercard (2019), Examining the Latin American and Caribbean E-commerce Market, Mastercard, https://newsroom.mastercard.com/latin-america/files/2019/12/Whitepaper-Digital-Security-mastercard-ENG-simples-FINAL2.pdf.
[24] Omidyar Network India et Boston Consulting Group (2021), Building India’s Digital Highways: The Potential of Open Digital Ecosystems, Omidyar Network India et Boston Consulting Group, https://opendigitalecosystems.net/pdf/ODE-Report.pdf.
[14] ONU (2018), Igniting SDG Progress through Digital Financial Inclusion, Mandataire spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la promotion de services financiers accessibles à tous qui favorisent le développement, New York, N.Y., https://btca-production-site.s3.amazonaws.com/documents/346/english_attachments/SDG_Compendium_Digital_Financial_Inclusion_September_2018.pdf?1564162236 (consulté le 6 octobre 2021).
[4] Poutiainen, T. et D. Rees (14 mai 2021), « How digital payment systems can boost Bangladesh’s push to meet the SDGs », Blog Agenda Mondial du Forum économique mondial, https://www.weforum.org/agenda/2021/05/bangladesh-ready-made-garments-digital-payment (consulté le 6 octobre 2021).
[6] Prieto, A. (26 octobre 2020), « Focus on Colombia: G2P payments in response to COVID-19 », Women’s World Banking Blog, https://www.womensworldbanking.org/insights-and-impact/focus-on-colombia-g2p-payments-in-response-to-covid-19 (consulté le 6 octobre 2021).
[17] UIT (2021), « Has digital finance softened the impact of COVID-19? », Infos, Union internationale des télécommunications, https://www.itu.int/en/myitu/News/2021/07/21/14/14/COVID-19-digital-financial-inclusion-FIGI (consulté le 6 octobre 2021).
[23] UNESCO (2021), « Recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle », page web, https://fr.unesco.org/artificial-intelligence/ethics (consulté le 10 novembre 2021).
Notes
← 1. Pour de plus amples informations, voir : https://ingresosolidario.prosperidadsocial.gov.co.
← 2. Pour de plus amples informations, voir : https://amaderkothahelpline.net.
← 3. Pour de plus amples informations, voir les Principes des Nations Unies pour des paiements numériques responsables, à l'adresse : https://responsiblepayments.org.