Après un recul marqué en 2020, le PIB devrait croître de 5 % en 2021 et de 4 % en 2022. Les restrictions appliquées localement pour contrer la pandémie de COVID-19 et les perturbations persistantes affectant le secteur des voyages et du tourisme pèseront sur la reprise jusqu’à ce qu’un vaccin efficace soit largement diffusé. La forte incertitude et la situation défavorable du marché du travail freineront la consommation privée. Parallèlement au redressement progressif de la croissance de la demande extérieure, les exportations contribueront à l’expansion économique en 2021‑22. Le taux de chômage devrait rester élevé.
Les autorités devraient conserver leur approche souple consistant à adapter les politiques d’aide aux entreprises et aux travailleurs à l’évolution de la pandémie, en ciblant les aides budgétaires sur ceux qui sont les plus affectés par la crise. La prolongation des dispositifs de chômage partiel contribuera à soutenir les secteurs durement touchés, mais il faudrait en parallèle renforcer la formation et les politiques actives du marché du travail pour faciliter la réaffectation des ressources entre entreprises et entre secteurs. Le plan de relance national met fortement l’accent sur des objectifs d’investissements numériques et verts, qui devraient être réalisés grâce à des réformes structurelles ambitieuses permettant d’accroître la productivité, de créer des emplois et d’améliorer les résultats obtenus sur le plan de l’environnement.