Après une forte baisse de l’activité en 2020, l’économie devrait se redresser à la faveur de la reprise de la croissance du PIB en 2021 dont le taux devrait dépasser 4 % en 2022. La contribution positive du secteur extérieur masque les faiblesses intérieures, en particulier s’agissant de l’investissement. Les mesures de soutien publiques aux salariés et aux entreprises maintiennent la demande intérieure, tandis que les autorités s’efforcent de maîtriser l’épidémie de la COVID‑19. La demande intérieure devrait se raffermir progressivement à mesure que les restrictions sanitaires récentes et à venir éventuellement seront levées et que l’incertitude à propos des futures relations commerciales se dissipera.
Face à la pandémie et à l’éventualité d’un Brexit dur, la politique économique doit continuer à soutenir l’activité et être prête à amortir de nouveaux chocs jusqu’à l’assouplissement des restrictions sanitaires et à la levée des incertitudes commerciales. Les mesures budgétaires sont devenues, à juste titre, plus ciblées. Les aides au retour à l’emploi, tout en facilitant le redéploiement des ressources dans l’économie, permettront d’écourter le plus possible la durée du choc sur les ménages.