Selon les prévisions, après une baisse d’environ 4¼ pour cent en 2020, le PIB devrait augmenter de 2¼ pour cent % en 2021 et d’environ 4 ¼ pour cent en 2022. La hausse du chômage et l’augmentation probable du nombre de faillites pèseront sur le redressement de la consommation et de l’investissement, malgré les mesures de soutien de l’État aux ménages et aux entreprises. À partir du second semestre 2021, la demande intérieure et extérieure connaîtra un certain renforcement à mesure qu’un vaccin efficace contre le virus sera déployé. Le chômage diminuera lentement, mais dépassera encore, fin 2022, son niveau d’avant la crise.
Il faudrait que la politique macroéconomique continue à soutenir l’activité et s’adapte à l’évolution de la situation. La prolongation jusqu’à mi‑2021 de certaines mesures exceptionnelles de soutien est une bonne chose, mais devrait s’accompagner de davantage de formation et d’aide à la recherche d’emploi pour permettre aux chômeurs de s’orienter vers de nouveaux métiers. Une forte hausse des investissements dans les infrastructures et l’éducation préscolaire peut renforcer la reprise et réduire les disparités socio‑ économiques.