Dans l’enseignement primaire, les élèves sont en moyenne 21 par classe dans les établissements publics et 20 par classe dans les établissements privés dans les pays de l’OCDE, selon les chiffres de 2019. À ce niveau d’enseignement, les différences de taille des classes entre les établissements publics et privés varient sensiblement selon les pays de l’OCDE.
Dans les pays de l’OCDE, les élèves sont en moyenne 15 par enseignant et 21 par classe dans l’enseignement primaire et 13 par enseignant et 23 par classe dans le premier cycle de l’enseignement secondaire.
Entre 2013 et 2019, la taille moyenne des classes est restée constante dans le premier cycle de l’enseignement secondaire dans les établissements publics et privés. À ce niveau d’enseignement, elle a toutefois diminué de 5 % au moins dans les établissements publics dans 8 des 31 pays dont les données sont disponibles et dans les établissements privés dans 6 seulement des 29 pays dont les données sur les établissements privés du second cycle du secondaire sont disponibles.
Regards sur l’éducation 2021
Indicateur D2. Quels sont le taux d’encadrement et la taille des classes ?
Faits marquants
Contexte
La taille des classes et les taux d’encadrement sont au cœur des débats sur l’éducation, car ils se conjuguent à d’autres facteurs pour déterminer la demande d’enseignants. Parmi ces facteurs, citons le temps d’instruction des élèves (voir l’indicateur D1) et le temps de travail des enseignants et la répartition de leur temps de travail entre l’enseignement proprement dit et d’autres missions (voir l’indicateur D4). Outre le salaire des enseignants (voir l’indicateur D3) et le temps d’instruction (voir l’indicateur D1), la taille des classes et le taux d’encadrement ont aussi un impact important sur le niveau des dépenses de fonctionnement au titre de la rémunération des enseignants dans le budget de l’éducation (voir l’encadré D2.3 dans OCDE (2020[1]).
Le taux d’encadrement, qui est dérivé du nombre d’élèves par enseignant, est également un indicateur important de la ventilation du budget de l’éducation. Des arbitrages s’imposent parfois entre certaines mesures telles que l’augmentation du taux d’encadrement (moins d’élèves ou étudiants par enseignant), la revalorisation du salaire des enseignants, l’investissement dans leur formation continue, l’augmentation des investissements dans le matériel pédagogique ou encore le recours plus généralisé à des auxiliaires d’éducation souvent nettement moins bien rémunérés que les enseignants.
Il est courant de considérer que des classes moins denses sont bénéfiques, car elles permettent aux enseignants de se concentrer davantage sur les besoins de chacun et de passer moins de temps à gérer les perturbations pendant les cours. Pourtant, les effets de la variation de la taille des classes sur les résultats scolaires ne sont pas étayés par des éléments probants (Bouguen, Grenet et Gurgand, 2017[2]), même s’il apparaît que les classes plus petites pourraient être bénéfiques pour certains groupes spécifiques d’élèves, notamment les élèves défavorisés (OCDE, 2017[3]). L’évolution de la taille des classes au fil du temps peut être révélatrice de déséquilibres entre l’offre et la demande d’enseignants. Certains pays éprouvent des difficultés à recruter des enseignants pour répondre à l’accroissement des effectifs scolarisés, tandis que d’autres peinent à réduire leur corps enseignant vu la baisse des effectifs scolarisés (OCDE, 2019[4]).
La crise du COVID-19 a fortement perturbé les systèmes d’éducation des pays membres et partenaires de l’OCDE. L’organisation de cours à distance est l’une des mesures emblématiques qui ont été prises lors de cette crise pour minimiser les pertes en matière d’apprentissage (OCDE, 2021[5]). En dépit de sa nature virtuelle, ce mode d’apprentissage en ligne a un aspect interactif qui est essentiel et crée un lien entre ceux qui enseignent et ceux qui apprennent, mais donner la soif d’apprendre reste au cœur du processus. L’un des enjeux majeurs est de déterminer une taille des classes qui soit optimale, c’est-à-dire qui permette des interactions entre toutes les parties prenantes, qui donne cette fameuse soif d’apprendre et qui laisse aux enseignants la possibilité de fournir un feed-back utile.
À mesure que les établissements rouvrent, les pays où la taille des classes est moindre pourraient estimer plus facile de concilier distanciation physique et cours en présentiel pour tous.
Autres faits marquants
La taille des classes varie sensiblement entre les pays. Dans l’enseignement primaire, la taille moyenne des classes est la plus élevée au Chili (31 élèves par classe). Les élèves sont en moyenne 16 par classe au Costa Rica.
Dans l’enseignement primaire, les élèves sont en moyenne 15 par enseignant dans les pays de l’OCDE. Le taux d’encadrement varie entre les pays membres et partenaires de l’OCDE : les élèves sont 9 seulement par enseignant en Grèce et au Luxembourg, mais plus de 23 par enseignant au Brésil, en Fédération de Russie, en Inde et au Mexique.
Dans les pays de l’OCDE, la taille moyenne des classes varie d’un élève entre les établissements publics et privés dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire.
Remarque
La taille des classes est calculée en fonction du nombre d’élèves suivant un cours commun, sur la base du nombre le plus élevé de cours communs (il s’agit généralement des matières obligatoires), mais abstraction faite des cours donnés en sous-groupe. Elle est calculée comme suit : l’effectif d’élèves est divisé par le nombre de classes. Le taux d’encadrement d’un niveau d’enseignement est calculé comme suit : l’effectif d’équivalents scolarisés à temps plein au niveau considéré est divisé par l’effectif d’équivalents temps plein enseignant à ce même niveau.
Ces deux indicateurs mesurent par conséquent des caractéristiques très différentes des systèmes d’éducation. Le taux d’encadrement est révélateur du volume de ressources pédagogiques des pays rapporté à leur effectif scolarisé, tandis que la taille des classes indique l’effectif moyen par classe. Vu les différences conceptuelles entre le taux d’encadrement et la taille des classes, des pays où les taux d’encadrement sont similaires peuvent se distinguer par des tailles de classe différentes.
Analyse
Taille des classes
Taille moyenne des classes dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire
Cet indicateur sur la taille des classes se limite à l’enseignement primaire et au premier cycle de l’enseignement secondaire, car il est difficile à définir et à comparer aux niveaux d’enseignement supérieurs, où les classes sont de taille différente selon les matières.
Dans l’enseignement primaire, les élèves sont en moyenne 21 par classe dans les pays de l’OCDE. Ils sont moins de 28 par classe dans la quasi-totalité des pays dont les données sont disponibles, sauf au Chili où ils sont 31 par classe (voir le Tableau D2.1).
Dans le premier cycle de l’enseignement secondaire, les élèves sont en moyenne 23 par classe dans les pays de l’OCDE. Parmi les pays dont les données sont disponibles, les classes comptent moins de 20 élèves en Estonie, en Fédération de Russie, en Finlande, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne, mais plus de 30 élèves au Costa Rica et au Japon (voir le Tableau D2.1).
Le nombre d’élèves par classe tend à augmenter entre l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire. Il augmente par exemple de 17 élèves au Costa Rica. Par contre, il diminue entre ces deux niveaux au Royaume-Uni et, dans une moindre mesure, en Australie, au Chili, en Fédération de Russie et en Hongrie (voir le Tableau D2.1).
Taille des classes dans les établissements publics et privés
La taille des classes est un facteur dont les parents peuvent tenir compte lorsqu’ils choisissent l’établissement où inscrire leur enfant. Par conséquent, les différences de taille moyenne de classe entre les établissements publics et privés (et entre les différents types d’établissements privés) peuvent influer sur les effectifs.
Dans la plupart des pays de l’OCDE, la taille moyenne des classes ne varie pas de plus d’un élève entre les établissements publics et privés dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire. Dans certains pays (notamment en Colombie, en Fédération de Russie, en Lettonie, en Pologne, en République tchèque et en Turquie), il y a par contre au moins six élèves de plus par classe en moyenne dans les établissements publics que dans les établissements privés dans l’enseignement primaire (voir le Tableau D2.1). Le secteur privé est relativement peu important dans l’enseignement primaire et accueille au plus 5 % des élèves dans ces pays, sauf au Brésil et en Colombie (voir OCDE (2021[6]). Il y a en revanche au moins trois élèves de plus par classe en moyenne dans les établissements privés que dans les établissements publics au Chili, en Corée, en Espagne et en Grèce.
La comparaison de la taille des classes entre les établissements publics et privés révèle des tendances assez contrastées dans le premier cycle de l’enseignement secondaire, où les établissements privés sont plus nombreux. À ce niveau d’enseignement, la taille des classes est équivalente dans les établissements publics et privés dans 6 pays, plus élevée dans les établissements privés dans 9 pays et plus élevée dans les établissements publics dans 18 pays. Les écarts sont toutefois moins marqués que dans l’enseignement primaire (voir le Tableau D2.1).
Évolution de la taille moyenne des classes
Entre 2013 et 2019, la taille moyenne des classes est restée constante dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire dans les pays de l’OCDE, mais cette moyenne occulte des différences importantes dans certains pays. Dans l’enseignement primaire, la taille des classes a diminué de trois élèves au Brésil, mais augmenté de quatre élèves au Mexique durant cette période parmi les pays dont les données sont disponibles. L’évolution est plus marquée dans le premier cycle de l’enseignement secondaire, où la taille moyenne des classes a diminué de sept élèves en Corée, mais augmenté de quatre élèves au Royaume-Uni entre 2013 et 2019 (voir le Tableau D2.1).
Dans les pays de l’OCDE, la taille moyenne des classes est restée constante dans les établissements publics et privés dans le premier cycle de l’enseignement secondaire en 2013 et 2019 (voir le Graphique D2.2). Cette moyenne occulte une variation plus forte dans certains pays : en Estonie par exemple, la taille moyenne des classes a augmenté depuis 2013, où elle était l’une des moins élevées dans les établissements publics et privés, mais reste inférieure à la moyenne de l’OCDE en 2019. Il est intéressant de constater que la taille moyenne des classes a diminué entre 2013 et 2019 tant dans les établissements publics que dans les établissements privés dans d’autres pays, tels que la Corée, où la taille moyenne des classes était la plus élevée en 2013 (voir le Tableau D2.1).
Encadré D2.1. La complexité de la détermination de la taille des classes optimale en cas de cours à distance
Les cours à distance favorisent incontestablement la continuité pédagogique lorsque les établissements sont fermés. C’est même l’une des principales mesures qui a été prise pendant la crise du COVID-19 (OCDE, 2021[5]). D’aucuns s’inquiètent toutefois de ce qu’il adviendra de la taille des classes si les effectifs ne sont plus limités par la superficie des salles. Déterminer une taille des classes qui concilie tous les impératifs que sont l’assiduité, la qualité des relations entre élèves et enseignants, le feed-back des enseignants et la motivation des élèves n’est pas chose aisée.
La participation en classe est au cœur de l’apprentissage et de l’enseignement. Pour les élèves, s’exprimer en classe, c’est une manière d’apprendre à communiquer des idées, et poser des questions, une manière d’obtenir des informations pour mieux comprendre. Les questions que les élèves posent permettent aux enseignants de déterminer les aspects à clarifier et de modifier leurs cours en conséquence (Chin, 2008[7]). Selon plusieurs études, la participation en classe et les interactions entre élèves contribuent à aiguiser l’esprit critique (Frijters, ten Dam et Rijlaarsdam, 2008[8]).
Des chercheurs ont tenté de déterminer quelle était la taille de classe idéale en cas de cours à distance, mais leurs résultats ne sont pas concluants. Il ressort de leurs travaux que les « grandes » classes (plus de 30 élèves) peuvent favoriser les interactions entre élèves et multiplier les sujets de débat, mais conduire à une saturation d’informations et réduire les interactions entre élèves et enseignants (Parks-Stamm, Zafonte et Palenque, 2016[9]).
Il est impossible de déterminer quelle est la taille des classes optimale en cas de cours à distance, car les modes d’enseignement à distance varient selon les caractéristiques de chaque système d’éducation.
Taux d’encadrement
Taux d’encadrement, selon les niveaux d’enseignement
Le taux d’encadrement est calculé comme suit : l’effectif d’équivalents scolarisés à temps plein à un niveau d’enseignement est divisé par l’effectif d’équivalents temps plein enseignant à ce même niveau par type d’établissements. Il convient toutefois de souligner que le taux d’encadrement ne tient pas compte du rapport entre le temps d’instruction des élèves et étudiants et le temps de travail quotidien des enseignants, ni de la part de ce temps que les enseignants consacrent à l’enseignement proprement dit.
Dans les pays de l’OCDE, on compte en moyenne 15 élèves par enseignant dans l’enseignement primaire. Dans les pays membres et partenaires de l’OCDE, les élèves sont 9 seulement par enseignant en Grèce et au Luxembourg, mais plus de 23 par enseignant au Brésil, en Fédération de Russie, en Inde et au Mexique. Le taux d’encadrement varie plus encore dans le premier cycle de l’enseignement secondaire : il est inférieur à 10 élèves par enseignant en Autriche, en Belgique, en Finlande, en Grèce, en Lettonie et au Portugal, mais supérieur à 25 élèves par enseignant en Colombie et au Mexique (voir le Graphique D2.1).
En moyenne, le nombre d’élèves par enseignant est moins élevé dans l’enseignement secondaire (13) que dans l’enseignement primaire (15) (voir le Tableau D2.1). L’augmentation du taux d’encadrement entre l’enseignement primaire et l’enseignement secondaire peut être imputable à un temps annuel d’instruction supérieur (qui tend à augmenter avec l’élévation du niveau d’enseignement, tout comme le nombre d’enseignants) ou à un temps d’enseignement inférieur (qui diminue avec l’élévation du niveau d’enseignement, à mesure que les enseignants se spécialisent par matière).
Dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le taux d’encadrement est de l’ordre de 13 élèves par enseignant en moyenne dans les pays de l’OCDE et varie entre la filière professionnelle et la filière générale dans une mesure différente selon les pays. À ce niveau d’enseignement, le taux d’encadrement moyen est identique en filière professionnelle et en filière générale (13 élèves par enseignant) (voir le Tableau D2.1). Le taux d’encadrement ne varie guère entre les deux filières dans quelques pays, mais le taux d’encadrement en filière professionnelle est moins élevé dans presque autant de pays où il est plus élevé. En Lettonie, les élèves sont deux fois plus nombreux par enseignant en filière professionnelle (18) qu’en filière générale (9). Ce constat peut s’expliquer par le fait que dans certains pays, les formations en filière professionnelle sont largement dispensées en entreprise et que, par conséquent, les élèves passent beaucoup de temps en dehors du cadre scolaire, de sorte qu’il faut moins d’enseignants, ce qui peut se traduire par des taux d’encadrement moins élevés (OCDE, 2018[10]). Dans d’autres pays tels que le Brésil, c’est en revanche l’inverse qui s’observe : les élèves sont 13 par enseignant en filière professionnelle, mais 25 par enseignant en filière générale, la plus large différence parmi les pays dont les données sont disponibles. En filière professionnelle, en fonction de la filière choisie, les élèves peuvent avoir besoin de davantage d’attention de la part de leurs formateurs, en particulier s’ils utilisent des équipements plus sophistiqués. En fait, les élèves en filière professionnelle nécessitent une supervision accrue à mesure que la spécificité des compétences à acquérir augmente. Cela peut avoir d’importantes implications pour le coût de la filière professionnelle, puisque les formations de haut niveau nécessitent à la fois des équipements spécialisés et davantage de ressources humaines (Astor, Guerra et Van Acker, 2010[11]).
Le taux d’encadrement demeure une préoccupation majeure dans l’enseignement tertiaire même si c’est un niveau où l’apprentissage est parfois plus autonome que dans l’enseignement primaire et secondaire. Le taux d’encadrement est considéré comme un indicateur de la qualité de l’enseignement (OCDE, 2013[12]). Si le taux d’encadrement est élevé, les enseignants sont plus susceptibles d’apporter un grand plus soutien et d’accorder une plus grande attention à chacun (Biddle, 2002[13]). Dans l’enseignement tertiaire, le taux d’encadrement est égal à 5 étudiants par enseignant au Luxembourg et à 9 étudiants par enseignant en Norvège, mais est supérieur à 20 étudiants par enseignant en Belgique, au Brésil, en Colombie, en Inde, en Irlande et en Turquie. En Colombie, le taux d’encadrement dans l’enseignement tertiaire atteint 27 étudiants par enseignant (voir le Tableau D2.2).
Taux d’encadrement, selon le type d’établissements
Les différences entre les établissements publics et privés sont du même ordre qu’il s’agisse du taux d’encadrement ou de la taille des classes. Dans les pays dont les données sont disponibles, le taux d’encadrement est en moyenne légèrement moins élevé dans les établissements privés que dans les établissements publics dans le premier et le deuxième cycle de l’enseignement secondaire (voir le Tableau D2.3).
Dans le premier cycle de l’enseignement secondaire, les différences de taux d’encadrement sont marquées en Colombie, au Mexique et en Turquie, où il y a au moins huit élèves de plus par enseignant dans les établissements publics que dans les établissements privés. Dans tous ces pays, les établissements privés accueillent toutefois moins de 20 % des élèves dans le premier cycle de l’enseignement secondaire (OCDE, 2021[6]). Dans certains pays par contre, les taux d’encadrement sont plus élevés dans les établissements publics que dans les établissements privés. Cette différence est la plus marquée au Chili où environ 40 % des élèves sont scolarisés dans des établissements publics (OCDE, 2021[6]) : dans ce pays, les élèves sont 15 par enseignant dans les établissements publics, contre 23 par enseignant dans les établissements privés (voir le Tableau D2.3).
Dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le taux d’encadrement est moins élevé dans les établissements privés dans 17 pays, moins élevé dans les établissements publics dans 15 pays et est similaire dans les deux types d’établissements dans 4 pays. C’est au Mexique que le taux d’encadrement varie le plus entre les établissements publics et privés à ce niveau d’enseignement : les élèves sont 25 par enseignant dans les établissements publics, mais 14 seulement dans les établissements (voir le Tableau D2.3). Cette tendance contrastée qui s’observe dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire peut en partie s’expliquer par les différences de formations proposées par les établissements publics et privés. En Norvège par exemple, peu d’établissements privés proposent des formations en filière professionnelle, où le taux d’encadrement est dans l’ensemble plus élevé qu’en filière générale (OCDE, 2021[6]).
Définitions
Le personnel enseignant (enseignants) comporte deux catégories :
La catégorie des auxiliaires d’éducation et des assistants de recherche inclut le personnel non certifié et les étudiants qui aident les enseignants à donner cours.
La catégorie des enseignants inclut le personnel certifié directement impliqué dans l’instruction des élèves et des étudiants. Cette catégorie englobe les enseignants qui ont une charge de cours, qui dispensent un enseignement spécialisé, qui prennent en charge des élèves ou étudiants constituant une classe entière dans une salle de classe ou réunis en petits groupes dans une salle spécialisée ou qui donnent des cours particuliers dans une salle de classe ou un autre local. Cette catégorie inclut également les chefs de département qui ont une charge de cours, mais exclut le personnel non certifié qui assiste les enseignants pendant les cours, comme les auxiliaires d’éducation ou le personnel paraprofessionnel.
Méthodologie
La taille des classes est calculée comme suit : l’effectif scolarisé est divisé par le nombre de classes. Les formations de l’enseignement spécial sont exclues afin de garantir la comparabilité internationale des données. Cet indicateur porte uniquement sur les cursus ordinaires de l’enseignement primaire et du premier cycle de l’enseignement secondaire et exclut les sous-groupes d’élèves constitués en dehors des classes normales.
Le taux d’encadrement d’un niveau d’enseignement est calculé comme suit : l’effectif d’équivalents scolarisés à temps plein au niveau considéré est divisé par l’effectif d’équivalents temps plein enseignant à ce même niveau par type d’établissements. Dans l’enseignement tertiaire, le taux d’encadrement est calculé sur la base du corps professoral et non du corps enseignant.
Il faut des données harmonisées sur l’effectif enseignant et l’effectif scolarisé pour que les taux d’encadrement soient révélateurs. Si l’effectif enseignant dans des établissements confessionnels n’est pas comptabilisé, l’effectif scolarisé dans ces établissements doit être exclus.
Voir le Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018 (OCDE, 2019[14]) pour de plus amples informations. Voir les notes spécifiques aux pays à l’annexe 3 (https://www.oecd.org/education/education-at-a-glance/EAG2021_Annex3_ChapterD.pdf).
Source
Les données se rapportent à l’année académique 2018/19 et proviennent de l’exercice UNESCO-ISU/OCDE/Eurostat de collecte de données statistiques sur l’éducation réalisé par l’OCDE en 2020 (voir l’annexe 3 [https://www.oecd.org/education/education-at-a-glance/EAG2021_Annex3_ChapterD.pdf] pour plus de détails).
Références
[11] Astor, R., N. Guerra et R. Van Acker (2010), « How can we improve school safety research? », Educational Researcher, vol. 39/1, pp. 69-78, http://dx.doi.org/10.3102/0013189x09357619.
[13] Biddle, B. (2002), « Small Class Size and Its Effects ».
[2] Bouguen, A., J. Grenet et M. Gurgand (2017), « La taille des classes influence-t-elle la réussite scolaire ? », Les Notes de l’IPP, Nº 28, Institut des Politiques Publiques, Paris, https://www.ipp.eu/publication/n28-la-taille-des-classes-influence-t-elle-la-reussite-scolaire/.
[7] Chin, O. (2008), « Students’ questions: a potential resource for teaching and learning science ».
[8] Frijters, S., G. ten Dam et G. Rijlaarsdam (2008), « Effects of dialogic on value-loaded critical thinking », Learning and Instruction, vol. 18/1, pp. 66-82, https://doi.org/10.1016/j.learninstruc.2006.11.001.
[6] OCDE (2021), Base de données de Regards sur l’éducation, http://stats.oecd.org.
[5] OCDE (2021), The State of School Education : One Year into the COVID Pandemic, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/201dde84-en.
[1] OCDE (2020), Regards sur l’éducation 2020 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/7adde83a-fr.
[14] OCDE (2019), Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018 : Concepts, normes, définitions et classifications, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264305380-fr.
[4] OCDE (2019), Working and Learning Together : Rethinking Human Resource Policies for Schools, OECD Reviews of School Resources, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/b7aaf050-en.
[10] OCDE (2018), « Le harcèlement », dans Résultats du PISA 2015 (Volume III) : Le bien-être des élèves, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264288850-12-fr.
[3] OCDE (2017), Résultats du PISA 2015 (Volume II) : Politiques et pratiques pour des établissements performants, PISA, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264267558-fr.
[12] OCDE (2013), Perspectives de l’OCDE sur les compétences 2013 : Premiers résultats de l’Evaluation des compétences des adultes, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264204096-fr.
[9] Parks-Stamm, E., M. Zafonte et S. Palenque (2016), « The effects of instructor participation and class size on student participation in an online class discussion forum », British Journal of Educational Technology, vol. 48/6, http://dx.doi.org/10.1111/bjet.12512.
Tableaux de l’indicateur D2
Tableaux de l’indicateur D2. Quels sont le taux d’encadrement et la taille des classes ?
Tableau D2.1 |
Taille moyenne des classes, selon le type d’établissement et le niveau d'enseignement (2013 et 2019) |
Tableau D2.2 |
Taux d'encadrement dans les établissements d’enseignement, selon le niveau d’enseignement (2019) |
Tableau D2.3 |
Taux d'encadrement, selon le type d’établissement d’enseignement (2019) |
Date butoir pour les données : 17 juin 2021. Les mises à jour peuvent être consultées en ligne (http://dx.doi.org/10.1787/eag-data-en). D’autres données désagrégées sont disponibles dans la Base de données de Regards sur l’éducation (http://stats.oecd.org).