La Recommandation de 2019 engage les Adhérents à prendre des mesures concrètes et coordonnées pour contribuer à dissuader la corruption dans les transactions à l’export et pour veiller à ce qu’un soutien officiel aux exportations ne soit pas apporté aux transactions entachées de corruption. Les Adhérents doivent analyser toutes les transactions à la recherche de potentiels faits de corruption, mener des diligences raisonnables approfondies, si nécessaire, et signaler tout soupçon de corruption aux autorités légales compétentes. La Recommandation contient également des mesures spécifiques à suivre lorsque des faits de corruption sont découverts dans des transactions, y compris le refus de tout soutien public à l'exportation à l’avenir.
L'une des principales améliorations apportées par la Recommandation de 2019 consiste en l’extension de son champ d’application pour inclure, au-delà de la corruption d'agents publics étrangers, la corruption d'agents publics nationaux dans certaines situations et, la corruption dans le secteur privé lorsque celle-ci est interdite par la législation nationale d'un Membre.
La Recommandation est suivie par le Groupe de travail sur les crédits et garanties de crédit à l'exportation (GCE), qui présente au Conseil de l'OCDE un rapport sur la mise en œuvre de la Recommandation.
Bien qu’une Recommandation de l’OCDE ne soit pas juridiquement contraignante, elle exprime une position ou une volonté commune de l’ensemble des Membres de l’OCDE et implique un engagement politique de la part de leurs gouvernements.