L’activité économique reste vigoureuse, mais la croissance devrait ralentir pour s’établir à 1.6 %, le cycle d’expansion ayant pris fin dans le secteur de la construction. La progression modérée des salaires et la baisse des prix des logements continueront de brider la consommation privée, et les incertitudes mondiales pèseront sur l’investissement des entreprises. Le taux de chômage devrait cesser de refluer, le décalage entre l’offre et la demande de compétences freinant les recrutements. L’inflation est proche de l’objectif de 2 %.
La Banque de Suède a commencé à relever son taux directeur, ce qui est approprié, mais toute nouvelle intervention devrait dépendre de l’évolution de l’inflation et de la production. La politique budgétaire est prudente, à juste titre, mais un certain assouplissement est possible, dans l’hypothèse où la situation économique se dégraderait plus que prévu. Le gouvernement envisage de réformer les marchés du logement et du travail, ce qu’il convient de saluer pour renforcer la croissance et l’inclusivité, ce qu’il convient de saluer.