Le soutien aux producteurs du Kazakhstan en pourcentage des recettes agricoles brutes a diminué de près de 50 % en lʼespace de deux décennies, passant de 8.6 % en 2000-02 à 4.9 % en 2021-23. La part des transferts aux producteurs susceptibles de créer le plus de distorsions a chuté dʼune moyenne de 98 % au début des années 2000 à 49 % en 2021-23. Ces transferts (positifs aussi bien que négatifs) se font principalement au titre du soutien des prix du marché (SPM) et de l’utilisation d’intrants variables non assortie de contraintes. En moyenne, les prix intérieurs des produits agricoles ont été moins élevés que les prix mondiaux, le SPM négatif ayant représenté -3.3 % des recettes agricoles brutes, contre 2.2 % pour le SPM positif. Sur la période 2021‑23, les transferts au titre d’un seul produit (TSP) ont été négatifs pour le riz, le tournesol, les œufs et le maïs, tandis que les transferts positifs les plus importants ont concerné l’orge, la viande ovine et le coton.
Le soutien au titre de l’utilisation d’intrants variables et de la formation de capital fixe représente la majorité des transferts budgétaires aux producteurs. Le soutien budgétaire aux producteurs a représenté au total 4.9 % des recettes agricoles brutes en 2021-23.
En 2021-23, le soutien aux services d’intérêt général (estimation du soutien aux services d’intérêt général, ESSG) a contribué à hauteur de 14.4 % du soutien budgétaire à l’agriculture, soit encore de 1.2 % de la valeur de la production agricole. Les dépenses dʼinspection et de contrôle et celles de développement des connaissances se sont respectivement élevées à 67 % et 17 % de lʼESSG.
Le soutien total à l’agriculture (estimation du soutien total, EST) a baissé, passant de 1.7 % du produit intérieur brut (PIB) au début des années 2000 à 0.5 % en 2021-23.