Le soutien accordé aux producteurs agricoles en Nouvelle-Zélande reste parmi les plus faibles de la zone OCDE. En 2021-23, l’estimation du soutien aux producteurs (ESP) a représenté en moyenne 0.7 % des recettes agricoles brutes, ce qui est un peu plus qu’en 2000-02 (0.5 %), mais nettement moins que la moyenne OCDE.
Presque tous les prix sont alignés sur les cours mondiaux. Les exceptions concernent la volaille fraîche et les œufs de consommation, ainsi que certains produits apicoles, qui ne peuvent pas être importés en Nouvelle-Zélande en raison des réglementations sur la biosécurité. Ces restrictions aboutissent à une forme de soutien des prix du marché (la seule dont font l’objet des produits particuliers en Nouvelle-Zélande), qui, en 2021-23, a représenté 4 % des recettes brutes dans le cas de la viande de volaille et 39 % dans celui des œufs. D’autres aides mineures sont apportées aux producteurs par l’intermédiaire de services fournis sur l’exploitation, qui concernent le plus souvent la santé animale et le secours en cas de catastrophe.
En raison de la faiblesse structurelle du soutien aux producteurs, environ 70 % du soutien au secteur ont été consacrés aux services d’intérêt général pendant la majeure partie des deux dernières décennies. Le soutien aux services d’intérêt général (estimation du soutien aux services d’intérêt général, ESSG) est estimé à tout juste 1.7 % de la valeur de la production agricole en 2021-23, ce qui est nettement inférieur à la moyenne OCDE. Il se caractérise essentiellement par une aide financière en cas de catastrophe naturelle, des mesures de lutte contre les maladies du bétail et des investissements dans le système de connaissances et d’innovation agricoles.
Le soutien total au secteur a représenté un peu plus de 0.2 % du produit intérieur brut (PIB) en 2021-23. Ce niveau n’a guère varié au cours des deux dernières décennies et reste inférieur à la moitié de la part moyenne dans les pays de l’OCDE.