Le dynamisme des exportations, résultant à la fois de la croissance chez les principaux partenaires commerciaux de la Suède et de la dépréciation de la couronne, ainsi que la solidité de la demande intérieure, continueront de porter l’expansion. L’investissement résidentiel poursuivra son repli consécutif à l’évolution à la baisse antérieure des prix des logements. Les créations d’emplois ralentiront, sur fond de pénuries de main‑d’œuvre dans diverses professions. Le taux de chômage se stabilisera, la main-d’œuvre à faible employabilité constituant une proportion grandissante des demandeurs d’emploi.
Les politiques budgétaire et monétaire sont expansionnistes. L’inflation est globalement conforme à l’objectif, ce qui tient en partie à des facteurs transitoires. La Banque de Suède a fait part de son intention de commencer à relever ses taux d’intérêt vers la fin de l’année, ce qui serait tout à fait indiqué pour trouver un équilibre entre le risque d’une inflation inférieure à l’objectif et celui d’une mauvaise affectation des ressources en capital. Des réformes visant le marché du logement, l’intégration des immigrés et l’éducation sont nécessaires pour favoriser une croissance inclusive.