La croissance est robuste et devrait le rester en 2019 et 2020. La demande intérieure soutiendra l’activité économique, la consommation privée étant stimulée par un marché du travail vigoureux et par les effets durables de la réforme fiscale. La dynamique de croissance dans la zone euro alimentera la vigueur des exportations de services financiers et non financiers. Si les emplois qui continuent de se créer bénéficieront au premier chef aux travailleurs frontaliers, ils contribueront également à faire baisser le taux de chômage qui s’établira à un peu plus de 5 %.
La politique budgétaire est saine et pourrait être mise à profit pour promouvoir la croissance verte grâce à une majoration de la fiscalité des carburants utilisés dans les transports. De par sa dépendance à l’égard de son secteur financier, le Luxembourg est exposé à un risque accru de volatilité financière qui se transmet par les fonds d’investissement internationaux, ce qui légitime une surveillance continue de ces institutions et la poursuite de la diversification de l’économie. La question des contraintes pesant sur l’offre de logements doit être abordée car les prix des logements continuent de grimper et les ménages sont fortement endettés.