La croissance économique, qui s'est modérée en 2018, devrait ralentir sensiblement en 2019 et 2020, les contraintes de capacité pesant de plus en plus sur la production et la progression de l'investissement revenant à un rythme plus viable. Les gains de part de marché réalisés à l'exportation vont ralentir, la hausse des salaires mettant à mal la compétitivité des exportateurs.
L'orientation de la politique budgétaire devrait rester expansionniste en 2019 et devenir neutre en 2020. L'excédent budgétaire, après avoir atteint 0.6 % du PIB en 2018, se contractera en 2019 sous l'effet d'un assouplissement discrétionnaire et du ralentissement de la croissance économique. Néanmoins, étant donné que les conditions monétaires resteront accommodantes dans la zone euro, un excédent budgétaire plus important s'impose pour juguler les tensions inflationnistes et garantir la poursuite de la réduction de la dette.