En dépit de l’élévation du niveau de formation enregistrée ces dernières décennies, 20 % des adultes (les 25-64 ans) ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans les pays de l’OCDE, selon la moyenne de 2022. En moyenne, 40 % des 25-64 ans sont au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 40 % le sont de l’enseignement tertiaire.
Dans l’ensemble, les 25-34 ans diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire le sont plus souvent en filière professionnelle (23 %) qu’en filière générale (18 %). Les hommes sont surreprésentés dans l’effectif diplômé en filière professionnelle, dont ils constituent 60 %.
La majorité des 20-34 ans diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle n’ont guère, voire pas du tout fait d’incursions sur le marché du travail pendant leurs études à ces niveaux : 44 % d’entre eux n’ont pas ou presque pas (moins d’un mois) travaillé (contre rémunération ou non), 29 % ont travaillé entre un et six mois et 28 % ont travaillé sept mois minimum.
Regards sur l'éducation 2023
Indicateur A1. Quel est le niveau de formation des adultes ?
Faits marquants
Contexte
L’indicateur du niveau de formation correspond au pourcentage de la population au plus diplômé d’un certain niveau d’enseignement. Il est souvent utilisé comme indicateur du capital humain, même si les compétences que les diplômés ont acquises pendant leurs études ne sont pas nécessairement celles que les employeurs recherchent. De nombreuses professions réglementées, que ce soit par leur ordre ou corporation ou la législation nationale (comme la profession de médecin), peuvent uniquement être exercées par des personnes dûment diplômées. Il reste que les employeurs tendent à considérer les diplômes, même dans les professions où ils ne sont pas obligatoires, comme les preuves les plus probantes des types de connaissances et compétences que les candidats qu’ils envisagent d’engager ont acquises dans le cadre institutionnel. Ces diplômes sont d’une importance particulière pour les jeunes diplômés, mais ils conditionnent souvent toute la vie active.
Des niveaux de formation plus élevés sont associés à des retombées financières, professionnelles et sociales positives pour les diplômés (voir les Indicateurs A3, A4 et A6). Les individus très instruits tendent dans l’ensemble à être plus engagés dans la vie sociale, à être mieux rémunérés et à afficher des taux d’emploi supérieurs. Le niveau de formation a beau être révélateur du parcours scolaire dans le cadre institutionnel et non des acquis en tant que tels, le fait qu’il soit élevé est en forte corrélation avec une littératie et une numératie supérieures (OCDE, 2016[1]). Les individus très instruits sont également plus enclins à continuer d’apprendre tout au long de leur vie (voir l’Indicateur A7).
Les avantages de l’élévation du niveau de formation incitent fortement à faire des études supérieures. Les pouvoirs publics ont adopté des politiques visant à améliorer l’accès à l’éducation du fait de ces avantages sociétaux et financiers dans de nombreux pays. Ces éléments conjugués ont donné lieu à une forte élévation du niveau de formation dans les pays membres et partenaires de l’OCDE ces dernières décennies.
Autres faits marquants
Chez les jeunes (les 25-34 ans), les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire dans tous les pays de l’OCDE et pays partenaires et candidats à l’adhésion, sauf en Inde. Dans ce groupe d’âge, le pourcentage de diplômés de l’enseignement tertiaire s’élève à 54 % chez les femmes, soit 13 points de pourcentage de plus que chez les hommes, dans les pays de l’OCDE selon la moyenne de 2022.
L’enseignement tertiaire de cycle court est exclusivement professionnel dans la plupart des pays où il existe. Toutefois, filière professionnelle et filière générale y coexistent dans certains pays, comme le Canada, les États-Unis et la Norvège. Les cursus relèvent uniquement de la filière générale dans l’enseignement tertiaire de cycle court en Argentine et en République de Türkiye (ci-après dénommée « Türkiye »).
Dans l’ensemble, 20 % des jeunes diplômés de la filière professionnelle sont au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et 6 %, le sont au plus de l’enseignement post-secondaire non tertiaire ou de l’enseignement tertiaire de cycle court.
Analyse
Le niveau de formation est un atout du fait non seulement de sa valeur intrinsèque, mais aussi de sa fonction de « carte de visite » révélatrice des connaissances et compétences acquises. L’investissement dans l’éducation est très rentable plus tard dans la vie (OCDE, 2020[3]). La répartition de la population entre les niveaux de formation varie toutefois entre les pays. En moyenne, 40 % des adultes (les 25-64 ans) sont diplômés de l’enseignement tertiaire, 40 % le sont au plus du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 20 % ne le sont pas du deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans les pays de l’OCDE (voir le Tableau A1.1). Les différences sont toutefois sensibles entre les pays de l’OCDE : plus de 50 % des 25-64 ans ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire au Costa Rica, au Mexique et en Türkiye, mais plus de 60 % d’entre eux sont diplômés de l’enseignement tertiaire au Canada (voir le Graphique A1.1).
Effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire
À mesure que le diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire a pris de l’importance dans les économies modernes, le pourcentage de non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire a diminué, mais dans une mesure variable. De 2015 à 2022, l’effectif de jeunes (les 25-34 ans) non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire a diminué en moyenne de 4 points de pourcentage chez les hommes et de 4 points de pourcentage chez les femmes dans les pays de l’OCDE. Dans ce groupe d’âge, 16 % d’hommes et 12 % de femmes ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire selon les chiffres de 2022. L’effectif de jeunes non diplômés est le plus élevé au Costa Rica (46 % d’hommes et 37 % de femmes) et au Mexique (43 % d’hommes et 43 % de femmes) parmi les pays de l’OCDE. Il a le plus diminué chez les hommes au Portugal, où il est passé de 40 % en 2015 à 20 % en 2022, et chez les femmes en Türkiye, où il est passé de 52 % à 34 % (voir le Tableau A1.2).
Tous les jeunes ou presque sont au moins diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans certains pays. Le pourcentage de 25-34 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire s’élève à 2 % seulement en Corée. De même, le pourcentage de jeunes non diplômés de ce niveau d’enseignement s’élève à 6 % chez les hommes et à 3 % chez les femmes au Canada et en Slovénie, à 7% et 5% aux Etats Unis et à 5 % chez les hommes et les femmes en Irlande (voir le Tableau A1.2).
Effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire, selon la filière
Comme il est désormais plus courant d’être diplômé de l’enseignement tertiaire dans les pays de l’OCDE, l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire a diminué. Il n’a toutefois pas diminué dans la même mesure que l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire a augmenté en raison de l’ascendant pris concomitamment par le deuxième cycle de l’enseignement secondaire sur les niveaux inférieurs d’enseignement. Selon les chiffres de 2022, le pourcentage de 25-34 ans au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire s’élève en moyenne à 44 % chez les hommes et à 35 % chez les femmes, soit à peine 2 points de pourcentage de moins qu’en 2015 chez les hommes et 3 points de pourcentage de moins chez les femmes (voir le Tableau A1.2).
Le deuxième cycle de l’enseignement secondaire peut se scinder en deux filières : d’une part, la filière générale qui prépare les élèves à entamer des études tertiaires et, d’autre part, la filière professionnelle qui les prépare à entrer dans la vie active (même si certains cursus sont des voies d’accès courantes à l’enseignement tertiaire). Dans certains pays, la filière professionnelle n’existe pas en tant que telle dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou alors les cursus professionnels qui sont proposés à ce niveau d’enseignement s’adressent principalement à ceux qui ont terminé leur formation initiale (voir l’Encadré A1.1). Dans la plupart des pays, l’enseignement post-secondaire non tertiaire est essentiellement professionnel (voir le Tableau A1.3).
Le parcours scolaire n’est pas toujours linéaire. Des diplômés de l’enseignement tertiaire peuvent poursuivre leurs études au même niveau d’enseignement ou à un niveau inférieur. Il ressort par exemple d’une étude menée récemment au Canada qu’il est fréquent après une licence (ou équivalent) de suivre dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou l’enseignement post-secondaire non tertiaire une formation plus spécifique en rapport plus ou moins proche avec le domaine d’études de licence. Certains diplômés passent ainsi des sciences sociales ou de la psychologie à la gestion des ressources humaines, de l’anglais aux relations publiques et à la publicité ou encore des sciences naturelles à des branches spécifiques de la santé. Certains diplômés suivent après une licence (ou équivalent) ces cursus relevant du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire qui leur promettent généralement de très beaux débouchés sur le marché du travail ; c’est le cas par exemple de la spécialisation en néonatologie qui peut être suivie après une licence en puériculture (voir le Tableau A2.5 et Wall (2021[4])).
Encadré A1.1. Caractéristiques de la filière professionnelle dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire
Dans les pays de l’OCDE, c’est dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire que la filière professionnelle est la plus courante (voir le chapitre B). Toutefois, les caractéristiques de la filière professionnelle peuvent varier sensiblement entre les pays dans l’enseignement secondaire.
Différenciation : filière unique vs sous-filières multiples
Dans certains pays, la filière professionnelle est une filière distincte de la filière générale dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Dans ces pays (par exemple le Costa Rica, l’Estonie et la Finlande), la filière professionnelle relevant du deuxième cycle de l’enseignement secondaire donne directement accès à l’enseignement tertiaire.
Dans certains autres pays, la filière professionnelle est constituée de sous-filières qui ne donnent pas toutes accès à l’enseignement tertiaire. Les sous-filières professionnelles donnant directement accès à l’enseignement tertiaire se distinguent par une composante générale plus marquée (et préparent les élèves à suivre des études supérieures), alors que les autres visent davantage à les préparer à entrer dans la vie active. Par exemple, la France et le Mexique ont une filière générale avec accès à l'enseignement supérieur, et une autre sans accès. En Allemagne, il existe deux grandes filières professionnelles du deuxième cycle du secondaire : l'apprentissage et les filières professionnelles dans les établissements proposant un enseignement professionnel à temps plein.
Différenciation : filière professionnelle dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire après la formation initiale
À côté des « sous-filières » décrites ci-dessus, des cursus professionnels sont proposés après la formation initiale dans certains pays anglophones, tels que l’Irlande, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni.
En Nouvelle-Zélande par exemple, le deuxième cycle de l’enseignement secondaire est essentiellement général. Les élèves peuvent arrêter leurs études dès 16 ans (un âge qui correspond à la première année du deuxième cycle de l’enseignement secondaire), mais la plupart d’entre eux restent scolarisés encore un an, voire deux ans (et finissent alors leurs études à l’âge de 17 ou 18 ans).
À quelques exceptions près, l’enseignement et la formation professionnels (EFP) viennent après la formation initiale en Nouvelle-Zélande. De nombreuses formations professionnelles sont accessibles dans un vaste éventail de domaines dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou l’enseignement post-secondaire non tertiaire ou tertiaire de cycle court. Elles sont proposées dans des établissements de formation professionnelle post-secondaire ou en entreprise. Elles sont sanctionnées par des diplômes reconnus par les autorités et sur le marché du travail.
Non-différenciation
Enfin, l’EFP n’est pas une filière distincte dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire au Canada (hors Québec) et aux États-Unis. Les matières professionnelles sont dites « à option ». Dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire non différencié, les élèves n’ont pas à choisir entre la filière générale ou professionnelle, puisqu’ils suivent les cours inscrits au programme général, mais ils peuvent choisir de suivre des cours de théorie ou de pratique technique ou professionnelle. Les élèves qui veulent s’orienter vers une formation professionnelle spécifique sont toutefois encouragés à se décider au début de leurs études secondaires pour qu’ils obtiennent suffisamment de crédits pour accéder à cette formation.
Comme dans l’EFP différencié, ces formations professionnelles relevant du deuxième cycle de l’enseignement secondaire préparent les élèves à entrer dans la vie active ou à entamer des études post-secondaires. Le diplôme décerné à la fin du deuxième cycle de l’enseignement secondaire est le même que les élèves aient ou non suivi des cours de théorie ou de pratique professionnelle, de sorte qu’il donne aussi directement accès à l’enseignement tertiaire.
Le pourcentage de jeunes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire en filière professionnelle varie fortement entre les pays de l’OCDE où l’EFP existe. En moyenne, 20 % des 25-34 ans sont au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire en filière professionnelle dans les pays de l’OCDE. Le pourcentage de jeunes diplômés de ce niveau d’enseignement s’élève à 1 % au Mexique, frôle les 40 % en Finlande et en Slovénie et atteint 48 % en République slovaque (voir le Graphique A1.1).
L’effectif diplômé de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle varie sensiblement aussi. Le pourcentage de 25-34 ans au plus diplômés de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle s’élève à 6 % en moyenne dans les pays de l’OCDE. Il est inférieur à 1 % au Costa Rica, en Espagne, en Finlande et aux Pays-Bas, mais égal ou supérieur à 15 % en Allemagne et en Nouvelle-Zélande (voir le Graphique A1.1).
Dans l’ensemble, les 25-34 ans diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire le sont plus souvent en filière professionnelle (22 %) qu’en filière générale (18 %). Ce constat souffre toutefois quelques exceptions : le pourcentage de jeunes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire est au moins 30 points de pourcentage plus élevé en filière générale qu’en filière professionnelle au Chili et en Israël et de l’ordre de 25 points de pourcentage plus élevé au Costa Rica et au Mexique et de 10 points de pourcentage plus élevé au Canada (voir le Tableau A1.3).
Chez les 25-34 ans, les hommes sont surreprésentés dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle, dont ils constituent 60 % (voir le Graphique A1.4). Toutefois, le pourcentage de femmes dans l’effectif de 25-34 ans diplômés de ce niveau d’enseignement passe la barre des 50 % au Chili, au Costa Rica et au Mexique, mais est inférieur à 30 % au Canada (voir le Graphique A1.4).
Pendant leurs études en filière professionnelle, les élèves peuvent avoir l’occasion de faire des incursions sur le marché du travail, où ils acquièrent de l’expérience ainsi que des connaissances et compétences utiles. Comme indiqué dans l’Encadré A1.2, 28 % seulement des 20-34 ans diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire ont travaillé (contre rémunération ou non) au moins sept mois pendant leurs études en moyenne dans les pays de l’OCDE qui administrent l’Enquête européenne sur les forces de travail (UE-EFT). Ce pourcentage varie lui aussi sensiblement entre les pays : il est supérieur à 80 % en Allemagne, aux Pays-Bas et en Suisse, mais inférieur à 20 % dans la plupart des pays de l’OCDE et les pays candidats à l’adhésion qui administrent l’UE-EFT (voir le Graphique A1.3).
Encadré A1.2. Incursions sur le marché du travail pendant les études en filière professionnelle
Dans l’UE-EFT, les répondants sont priés d’indiquer s’ils ont travaillé pendant leurs études (au niveau d’enseignement le plus élevé qu’ils ont atteint). Le Graphique A1.3 montre dans quelle mesure les 20-34 ans diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle ont travaillé pendant leurs études. Il porte sur l’effectif au plus diplômé de ces niveaux d’enseignement de sorte qu’il exclut les diplômés de l’EFP qui ont poursuivi leurs études dans l’enseignement tertiaire ou qui ont suivi un programme de formation professionnelle après avoir obtenu un diplôme de l'enseignement tertiaire (voir l’Indicateur A2). Ce graphique est complémentaire de l’Encadré A1.1 dans la mesure où il présente des tendances historiques récentes (bon nombre des répondants sont diplômés depuis plusieurs années) et est révélateur des incursions sur le marché du travail pendant les études, y compris celles sans rapport avec ces études, plutôt que de la nature des formations professionnelles suivies.
Le pourcentage de jeunes diplômés qui ont travaillé (contre rémunération ou non) sept mois au moins pendant leurs études est élevé (égal ou supérieur à 78 %) en Allemagne, en Autriche, aux Pays-Bas et en Suisse, parmi les pays de l’OCDE et les pays candidats à l’adhésion qui administrent l’UE-EFT. Ces pays se distinguent par leur système de formation en alternance établi de longue date essentiellement dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire (l’EFP est peu développé dans l’enseignement post-secondaire non tertiaire en Autriche, aux Pays-Bas et en Suisse et s’adresse aussi aux diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire en Allemagne). Le travail tend à être rémunéré lorsqu’il s’inscrit dans la durée — le pourcentage de 20-34 ans diplômés de l’EFP du deuxième cycle de l'enseignement secondaire ou de l'enseignement post-secondaire non tertiaire qui ont travaillé sept mois au moins pendant leurs études sans être rémunérés n’est supérieur à 15 % qu’aux Pays-Bas et en République slovaque (voir le Tableau A1.4, en ligne).
Les brèves incursions sur le marché du travail sont plus fréquentes. La moitié au moins des diplômés de 20-34 ans au plus de l’EFP ont travaillé un à six mois pendant leurs études en Espagne, en Estonie, en Finlande, en Lituanie et au Portugal. Dans ces pays, des stages d’une durée déterminée sont souvent prévus dans l’EFP. Il y a autant d’incursions sur le marché du travail de courte et de longue durée dans quelques pays seulement, notamment en France, en Irlande et au Luxembourg. Ces constats s’expliquent vraisemblablement par le fait qu’il existe des formations professionnelles en milieu scolaire et en entreprise (comme en France) ou que le travail des jeunes est sans rapport avec les études suivies (voir le Graphique A1.3).
En moyenne, 44 % environ des 20-34 ans avec un diplôme professionnel du deuxième cycle de l'enseignement secondaire supérieur ou de l'enseignement post-secondaire non tertiaire ont dit n’avoir guère travaillé (moins d’un mois) ou pas du tout travaillé pendant leurs études. Plus de deux tiers des répondants en ont dit autant dans neuf des pays de l’OCDE et pays candidats à l’adhésion qui administrent l’UE-EFT (voir le Graphique A1.3). Dans certains pays, ce pourcentage peu élevé est en deçà de la réalité : des diplômés de l’EFP peuvent en effet avoir travaillé pendant leurs études dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire, mais pas dans l’enseignement post-secondaire non tertiaire. Il reste que ce constat s’explique plus probablement par le fait qu’un pourcentage élevé de diplômés de l’EFP n’ont guère, voire pas du tout travaillé pendant leurs études.
Effectif diplômé de l’enseignement tertiaire, en particulier de cycle court
L’élévation du niveau de formation s’observe surtout dans l’augmentation de l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire ces dernières décennies. Dans le groupe d’âge des 25-34 ans, le pourcentage d’hommes diplômés de l’enseignement tertiaire (cycle court, licence, master ou doctorat [ou équivalent]) a augmenté, passant de 36 % en 2015 à 41 % en 2022 en moyenne, dans les pays de l’OCDE. Il en va de même chez les femmes, dont le pourcentage est passé de 47 % à 54 %. Toujours chez les 25-34 ans, plus de la moitié des hommes sont diplômés de l’enseignement tertiaire dans 7 pays de l’OCDE en 2022 ; plus de la moitié des femmes le sont aussi dans tous les pays de l’OCDE sauf 12. Le pourcentage de jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire est inférieur à 30 % chez les hommes dans huit pays de l’OCDE et chez les femmes, dans un pays seulement, au Mexique (voir le Tableau A1.2).
Certains pays développent leur offre d'EFP au niveau tertiaire. En Allemagne, par exemple, les Centres D'excellence Professionnelle visent à accroître l'attrait des programmes d'EFP au niveau tertiaire. En outre, certaines qualifications professionnelles en Allemagne sont désormais équivalentes aux diplômes de licence et de master. Comme il n'existe pas de définition internationalement reconnue de l'orientation des programmes éducatifs au niveau tertiaire (voir l'encadré de l'Indicateur B5), l'analyse suivante se concentre exclusivement sur les programmes tertiaires de cycle court.
Enseignement tertiaire de cycle court
En moyenne, 8 % des 25-34 ans sont au plus diplômés de l’enseignement tertiaire de cycle court dans les pays de l’OCDE, mais ce pourcentage varie fortement entre les pays. Le pourcentage de jeunes diplômés de ce niveau d’enseignement est inférieur à 1 % dans sept pays de l’OCDE, mais supérieur à 20 % au Canada et en Corée. La majorité des 25-34 ans diplômés de l’enseignement tertiaire a suivi une formation de cycle court en Autriche (voir le Tableau A1.3).
La répartition femmes-hommes n’est pas uniforme dans l’effectif de 25-34 ans diplômés de l’enseignement tertiaire de cycle court. Il n’y a dans l’ensemble pas de différences marquées dans les pays de l’OCDE et pays partenaires dont les données de ce niveau d’enseignement sont disponibles, mais quelques pays font figure d’exceptions. L’effectif de jeunes au plus diplômés de ce niveau d’enseignement est constitué d’un pourcentage égal ou supérieur à 65 % de femmes en Indonésie, au Japon et aux Pays-Bas, mais égal ou supérieur à 60 % d’hommes en Italie et en Nouvelle-Zélande. Comme à tous les autres niveaux de l’enseignement tertiaire, la répartition femmes-hommes varie selon les domaines d’études (voir le Graphique A1.4 et l’Indicateur A3 du rapport OCDE (2022[5])).
L’enseignement tertiaire de cycle court est exclusivement professionnel dans la plupart des pays où il existe. Toutefois, filière professionnelle et filière générale se combinent ou coexistent à ce niveau d’enseignement dans certains pays, au Canada, aux États-Unis et en Norvège par exemple. Les cursus relèvent uniquement de la filière générale dans l’enseignement tertiaire de cycle court en Argentine et en Türkiye (voir le Tableau A1.3). En moyenne, 6 % des 25-34 ans sont au plus diplômés de l’enseignement tertiaire de cycle court en filière professionnelle dans les pays de l’OCDE, mais ce pourcentage varie fortement entre les pays. Le pourcentage de jeunes diplômés de ce niveau d’enseignement est inférieur à 2 % dans près d'un tiers des pays de l'OCDE, mais supérieur à 10 % dans une proportion similaire de pays et dépasse 20 % au Canada et en Corée (voir le Graphique A1.1).
Dans l’enseignement tertiaire de cycle court, la nature des cursus et les domaines d’études varient sensiblement entre les pays, ce qui s’observe dans l’effectif diplômé. L’enseignement tertiaire de cycle court se limite par exemple aux arts de la scène (musique, chant et théâtre) en République tchèque et à la formation des maîtres artisans, qui n’existe plus en licence (ou équivalent), en Allemagne. En Autriche par contre, l’enseignement tertiaire de cycle court comporte des cursus de maîtres artisans et des formations techniques ou professionnelles de deux ans, à suivre à la fin des trois années d’études du deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans les mêmes établissements. Les domaines d’études sont très diversifiés, de la technologie au design en passant par la gestion. L’enseignement tertiaire de cycle court est bien développé au Canada aussi, en particulier en filière professionnelle, car le deuxième cycle de l’enseignement secondaire est à dominante générale et ne comporte pas de filière professionnelle distincte (sauf au Québec). Il y a dans l’enseignement tertiaire de cycle court un large éventail de cursus sanctionnés par un certificat de premier cycle, un diplôme d’études collégiales, etc. dans un large éventail de domaines, notamment le commerce, la santé et la technologie (OCDE, 2022[6]). Au Canada, l’enseignement tertiaire de cycle court est dispensé dans les « collèges communautaires ». Les formations existant à ce niveau sont diversifiées, du secourisme en milieu sauvage à l’ingénierie électronique, en passant par la boulangerie-pâtisserie et l’aide à l’enfance et à la jeunesse (Skolnik, 2021[7]).
Variation infranationale du niveau de formation
Les moyennes nationales occultent souvent de fortes disparités régionales. En Colombie par exemple, le pourcentage de 25-64 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire varie entre 6 % dans le département de Nariño et 57 % dans le département du Cauca, soit plus de 50 points de pourcentage de différence. Le pourcentage de non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire varie dans une mesure égale ou supérieure à 30 points de pourcentage entre la région la mieux lotie et la région la plus mal lotie au Canada, au Portugal et en Türkiye (OCDE, 2023[8]).
Le pourcentage de moins instruits tend à être inférieur dans la région de la capitale que dans les autres régions. C’est le cas à la fois de l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et de l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Les pourcentages de ces deux catégories sont les moins élevés dans la région de la capitale dans 20 des 34 pays dont les données sont disponibles. La Belgique fait figure d’exception : c’est dans la Région de Bruxelles-Capitale que le pourcentage de non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire est le plus élevé (22 %). En Türkiye, le pourcentage de diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire est le plus élevé (23 %) dans la région d’Ankara, où un adulte sur quatre environ est diplômé de l’un de ces niveaux d’enseignement (OCDE, 2023[8]).
Dans la plupart des pays de l’OCDE, le pourcentage de diplômés de l’enseignement tertiaire varie fortement entre les entités infranationales. Le pourcentage de 25-64 ans diplômés de l’enseignement tertiaire passe souvent du simple au double entre des régions dans les pays dont les données sont disponibles. Il varie par exemple entre 23 % et 56 % en Espagne, mais des différences du même ordre s’observent dans de nombreux autres pays.
Le pourcentage de diplômés de l’enseignement tertiaire de cycle court est en revanche relativement uniforme dans les entités infranationales. De tous les pays dont les données sont disponibles, c’est aux États-Unis que le pourcentage de 25-64 ans diplômés de l’enseignement tertiaire de cycle court varie le plus entre les entités infranationales : la différence atteint 14 points de pourcentage de différence, en l’espèce entre le District de Columbia (3 %) et le Dakota du Nord (17 %). La différence représente au plus 5 points de pourcentage en Australie, au Chili, au Costa Rica, en Israël, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni (OCDE, 2023[8]).
Cette variation infranationale à d’importantes implications pour l’action publique. Dans le même pays, des travailleurs qualifiés peuvent être par exemple en pénurie dans certaines régions, mais au chômage dans d’autres régions. C’est la raison pour laquelle il est important d’aller au-delà des moyennes nationales et de concevoir des politiques qui peuvent s’adapter en fonction de la situation dans les régions (OCDE, 2023[8]).
Dans de nombreux pays, la région de la capitale se distingue non seulement par un pourcentage moindre de peu instruits, mais également par un pourcentage extrêmement élevé de très instruits. Cette spécificité s’explique en partie par le nombre élevé de diplômés de l’enseignement tertiaire qui travaillent dans les administrations nationales, dont le siège se situe dans la capitale. Elle est toutefois avant tout à imputer au fait que la capitale est souvent la plus grande ville du pays. Le pourcentage de diplômés de l’enseignement tertiaire tend à être plus élevé en milieu urbain, où les universités sont pour la plupart implantées, qu’en milieu rural.
Lors de l’interprétation des résultats des entités infranationales, il y a lieu de garder présent à l’esprit le fait que la taille de la population et la superficie de ces entités varient parfois sensiblement. Au Canada par exemple, il y a 40 526 habitants au Nunavut, contre 15 109 400 en Ontario, selon les chiffres de 2022 (OCDE, 2023[9]).
Définitions
Groupes d’âge : le terme « adultes » désigne la population âgée de 25 à 64 ans ; et l’expression « jeunes (adultes) », la population âgée de 25 à 34 ans.
Le niveau de formation correspond au plus haut niveau d’enseignement dont les individus sont diplômés.
Niveaux de formation : les niveaux de la CITE 2011 sont tous décrits dans le Guide du lecteur, au début du présent rapport.
Filière professionnelle : selon la définition de la CITE 2011, les formations de la filière professionnelle sont conçues pour inculquer « les connaissances, aptitudes et compétences spécifiques à une profession, à un métier ou à un ensemble de professions ou de métiers ». Ces formations peuvent comporter un volet pratique en entreprise (par exemple, les formations sous contrat d’apprentissage ou en alternance). La réussite de ces formations est sanctionnée par des diplômes certifiant des qualifications professionnelles utilisables sur le marché du travail et reconnues comme telles par les autorités nationales compétentes ou le marché du travail.
Méthodologie
Les niveaux de formation sont établis à partir des données annuelles sur le pourcentage de la population adulte (les 25-64 ans) diplômé d’un niveau spécifique d’enseignement dans chaque groupe d’âge.
Dans les statistiques de l’OCDE, les qualifications obtenues à l’issue de formations relevant du niveau 3 de la CITE 2011 dont la durée est insuffisante pour que les individus concernés puissent être considérés comme diplômés du niveau 3 de la CITE 2011 sont classées au niveau 2 de la CITE 2011 (voir le Guide du lecteur). Dans les pays qui ont pu démontrer l’équivalence, en termes de valeur sur le marché du travail, entre les titres sanctionnant officiellement des formations intermédiaires relevant du deuxième cycle de l’enseignement secondaire (par exemple, le fait d’obtenir le General Certificate of Secondary Education [GCSE] par matière, au Royaume-Uni) et le diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, les diplômés de ces formations intermédiaires sont inclus dans la catégorie des diplômés du niveau 3 de la CITE 2011 dans les tableaux sur les trois niveaux de formation agrégés (UNESCO-ISU, 2012[10]).
La plupart des pays de l’OCDE classent les non-scolarisés au niveau 0 de la CITE 2011. Les moyennes relatives à l’effectif non diplômé de l’enseignement primaire en subissent donc vraisemblablement l’influence.
Voir le Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation (OCDE, 2018[11]) et Education at a Glance 2023 Sources, Methodologies and Technical Notes (OCDE, 2023[2]) pour tout complément d’information.
Source
Dans la plupart des pays, les données démographiques et les chiffres sur le niveau de formation proviennent des bases de données de l’OCDE qui ont été compilées à partir d’enquêtes nationales sur la population active par le Réseau LSO (Network on Labour Market and Social Outcomes of Learning) de l’OCDE, chargé d’élaborer les données relatives aux retombées de l’éducation sur l’économie, le marché du travail et la société. Les données relatives au niveau de formation proviennent de la base de données de l’Organisation internationale du travail (OIT) en Afrique du Sud, en Argentine, en Inde, en Indonésie et en République populaire de Chine.
Les chiffres relatifs à la répartition des jeunes diplômés du deuxième cycle du secondaire ou du post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle selon la durée de leurs incursions sur le marché du travail pendant leurs études proviennent de l’UE-EFT dans tous les pays qui administrent cette enquête.
Les données infranationales de certains indicateurs sont disponibles dans la Base de données régionales de l’OCDE (2023[8]).
Références
[8] OCDE (2023), Base de données régionales de l’OCDE - Éducation au niveau régional, OCDE, Paris, https://stats.oecd.org/Index.aspx?DataSetCode=REGION_EDUCAT (consulté le 20 juillet 2022).
[2] OCDE (2023), Education at a Glance 2023 Sources, Methodologies and Technical Notes, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/d7f76adc-en.
[9] OCDE (2023), Statistiques régionales de l’OCDE (base de données), OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/region-data-fr.
[6] OCDE (2022), Pathways to Professions: Understanding Higher Vocational and Professional Tertiary Education Systems, OECD Reviews of Vocational Education and Training, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/a81152f4-en.
[5] OCDE (2022), Regards sur l’éducation 2022 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/8b532813-fr.
[3] OCDE (2020), Labour Market Relevance and Outcomes of Higher Education in Four US States: Ohio, Texas, Virginia and Washington, Higher Education, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/38361454-en.
[11] OCDE (2018), Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018 : Concepts, normes, définitions et classifications, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/9789264305380-fr.
[1] OCDE (2016), Regards sur l’éducation 2016 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/eag-2016-fr.
[7] Skolnik, M. (2021), « Canada’s high rate of short-cycle tertiary education attainment: A reflection of the role of its community colleges in vocational education and training », Journal of Vocational Education and Training, vol. 73/4, pp. 543-565, https://doi.org/10.1080/13636820.2020.1744692.
[10] UNESCO-ISU (2012), Classification internationale type de l’éducation CITE 2011, UNESCO-UIS, Montréal, https://uis.unesco.org/sites/default/files/documents/international-standard-classification-of-education-isced-2011-fr.pdf.
[4] Wall, K. (2021), « Obtention d’un certificat ou d’un diplôme d’études collégiales après l’obtention d’un baccalauréat », Regards sur la société canadienne, https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/catalogue/75-006-X202100100001.
Tableaux de l’indicateur A1
Tableaux de l’indicateur A1 . Quel est le niveau de formation des adultes ?
Tableau A1.1. |
Niveau de formation des 25-64 ans (2022) |
Tableau A1.2. |
Évolution du niveau de formation des 25-34 ans, selon la filière d’enseignement et le sexe (2015 et 2022) |
Tableau A1.3. |
Niveau de formation des 25-34 ans, selon la filière d’enseignement (2022) |
WEB Table A1.4 |
Distribution of young adults with vocational upper secondary or post-secondary non-tertiary attainment, by type of work experience while studying (2022) |
Date butoir pour les données : 17 juin 2023. Les mises à jour peuvent être consultées en ligne http://dx.doi.org/10.1787/eag-data-en. D’autres données désagrégées sont également disponibles dans la Base de données de Regards sur l’éducation (http://stats.oecd.org/).
Encadré A1.3. Notes des tableaux de l’indicateur A1
Tableau A1.1. Niveau de formation des 25-64 ans (2022)
Les données sont basées sur la CITE 2011 dans tous les pays, sauf en Argentine et en Inde, où elles se basent sur la CITE 97. La somme des moyennes n’équivaut pas nécessairement à 100 % du fait du manque de données sur certains niveaux d’enseignement dans plusieurs pays.
1. L’année de référence n’est pas 2022, mais 2021 en Argentine et 2020 au Chili et en Chine.
2. Sont inclus dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire des diplômés de formations intermédiaires de ce niveau d’enseignement.
Tableau A1.2. Évolution du niveau de formation des 25-34 ans, selon la filière d’enseignement et le sexe (2015 et 2022)
Les données sont basées sur la CITE 2011 dans tous les pays, sauf en Argentine et en Inde, où elles se basent sur la CITE 97. Les chiffres totaux, femmes et hommes confondus, peuvent être consultés en ligne (voir le lien StatLink).
1. L’année de référence n’est pas 2022, mais 2021 en Argentine et 2020 au Chili.
2. Sont inclus dans les diplômés de l’enseignement tertiaire des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (moins de 5 % des adultes se classent dans cette catégorie).
3. Sont inclus dans les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire des diplômés d’un nombre et d’un niveau suffisant de cursus qui, pris séparément, les classeraient dans une catégorie intermédiaire (9 % des 25-34 ans se classent dans cette catégorie).
4. L’année de référence n’est pas 2015, mais 2014 en Argentine, 2012 en Inde et 2010 en Chine.
Tableau A1.3 Niveau de formation des 25-34 ans, selon la filière d’enseignement (2022)
Les données sont basées sur la CITE 2011 dans tous les pays, sauf en Argentine et en Inde, où elles se basent sur la CITE 97.
1. L’année de référence n’est pas 2022, mais 2021 en Argentine et 2020 au Chili.
2. Sont inclus dans les diplômés de l’enseignement tertiaire des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (moins de 5 % des adultes se classent dans cette catégorie).
3. Sont inclus dans les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire des diplômés d’un nombre et d’un niveau suffisant de cursus qui, pris séparément, les classeraient dans une catégorie intermédiaire (9 % des 25-34 ans se classent dans cette catégorie).
Consulter les sections « Définitions », « Méthodologie » et « Source » pour de plus amples informations et Education at a Glance 2023 Sources, Methodologies and Technical Notes (OCDE, 2023[2]).
Ces données et d’autres données désagrégées peuvent être consultées dans la Base de données de Regards sur l’éducation (http://stats.oecd.org/).
Les symboles représentant les données manquantes et les abréviations figurent dans le Guide du lecteur.