Plus de 50 % des 18-24 ans sont scolarisés ou en formation, à temps plein ou partiel, dans le cadre institutionnel selon les chiffres de 2022. Le pourcentage de 18-24 ans scolarisés est le plus élevé au Luxembourg et aux Pays‑Bas et le moins élevé en Colombie et en Nouvelle-Zélande.
Le taux d’emploi des 25-29 ans qui ne sont ni scolarisés, ni en formation varie sensiblement selon le niveau de formation et la filière d’enseignement. Dans les pays de l’OCDE, le pourcentage de jeunes ni scolarisés, ni en formation qui travaillent s’élève en moyenne à 55 % chez les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière générale, mais à 75 % chez les diplômés de ces mêmes niveaux d’enseignement en filière professionnelle et à 72 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire.
Dans la plupart des pays, le pourcentage de jeunes sans emploi qui ne sont ni scolarisés, ni en formation dans le cadre institutionnel (NEET, de l’anglais neither employed nor in education or training) est plus élevé un à trois ans après obtention du diplôme de fin d’études du deuxième cycle du secondaire ou post-secondaires non tertiaires en filière professionnelle qu’en filière générale. Certains pays, dont l’Allemagne, le Danemark et les Pays-Bas, font toutefois figure d’exceptions. Le pourcentage de NEET est sensiblement moins élevé chez les jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire dans la plupart des pays. Il est moins élevé après un master ou doctorat (ou équivalent) qu’après une licence (ou équivalent) dans la plupart des pays.
Regards sur l'éducation 2023
Indicateur A2. Transition entre les études et la vie active : Où en sont les jeunes d’aujourd’hui ?
Faits marquants
Contexte
La fluidité de la transition entre l’école et le monde du travail dépend d’un grand nombre de facteurs, notamment la longueur et la nature des études, la situation sur le marché du travail, la conjoncture économique et le contexte culturel. La situation sur le marché du travail peut non seulement conditionner les débouchés qui s’offrent au sortir de l’école, mais également influer sur les choix d’études. Lorsque le marché du travail est morose, les jeunes ont un intérêt à prolonger leurs études, car des taux de chômage élevés diminuent le coût d’opportunité de l’éducation ; ces jeunes peuvent améliorer leurs compétences en attendant que la situation s’améliore. Il reste que même lorsque le chômage reflue, les jeunes peuvent trouver du travail plus rapidement s’ils ont acquis les compétences requises pour entrer facilement dans la vie active. La transition entre l’école et le monde du travail est un processus qui varie selon les pays. Il est par exemple d’usage que les jeunes terminent leurs études avant de chercher du travail dans certains pays, alors qu’études et travail sont souvent concomitants, y compris dans le système de formation en alternance, dans d’autres pays.
L’enseignement et la formation professionnels (EFP) préparent les jeunes à entrer dans la vie active et, dans certains pays, à accéder à un niveau supérieur d’enseignement. La situation au regard de l’emploi donne une idée de la facilité avec laquelle les jeunes trouvent du travail au sortir de l’école. Les jeunes NEET méritent qu’une attention particulière leur soit accordée. Rester sans-emploi peut être lourd de conséquences à long terme (voir par exemple Ralston et al. (2021[1]) et Helbling et Sacchi (2014[2])), en particulier lorsque les périodes de chômage ou d’inactivité sont longues et que le découragement gagne à force de chercher du travail. Il est donc essentiel de prendre des mesures visant à empêcher avant tout les jeunes de devenir NEET et à aider ceux qui le sont à reprendre le chemin de l’école ou à trouver un emploi.
Autres faits marquants
Le pourcentage de NEET âgés de 18 à 24 ans varie entre les pays. Il est de l’ordre de 15 % en moyenne dans les pays de l’OCDE, mais passe la barre des 25 % en Afrique du Sud, au Chili, en Colombie, en République de Türkiye (ci-après dénommée « Türkiye ») et en République tchèque. Chez les 25-29 ans diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle, le pourcentage de NEET est le moins élevé aux Pays-Bas (5.9 %) et le plus élevé au Chili (31.8 %), au Costa Rica (29.8 %) et en Grèce (33.3 %).
Certains des 18-24 ans travaillent pendant leurs études. Leur emploi est parfois en rapport avec leur cursus, ce qui leur permet d’acquérir de l’expérience professionnelle utile. C’est le cas par exemple dans les programmes « emploi-études » courants en Allemagne, en France et en Suisse, qui facilitent l’entrée dans la vie active.
Le taux d’emploi des jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire augmente les premières années après la fin des études : il est le plus élevé trois à quatre ans après, mais commence à diminuer cinq ans après.
Remarque
Cet indicateur analyse la situation des jeunes à l’âge de la transition entre l’école et le monde du travail : certains d’entre eux sont encore scolarisés, d’autres travaillent déjà et d’autres encore sont NEET. L’acronyme NEET désigne à la fois ceux qui ne réussissent pas à trouver du travail (les chômeurs) et ceux qui n’en recherchent pas activement (les inactifs). Cette analyse fait la distinction entre les 18-24 ans, dont bon nombre sont encore scolarisés alors que la scolarité obligatoire ne les concerne plus, et les 25-29 ans.
Analyse
Situation des 18-24 ans à l’école et sur le marché du travail
Analyser la situation des 18-24 ans est particulièrement important, car les jeunes terminent généralement le deuxième cycle de l’enseignement secondaire entre 17 et 19 ans (voir l’Indicateur B1). En moyenne, un peu plus de la moitié des 18-24 ans (54 %) sont encore scolarisés ou sont en formation, à temps plein ou partiel, dans les pays de l’OCDE. Plus de deux tiers des 18-24 ans sont encore scolarisés en Belgique, en Grèce, au Luxembourg, aux Pays-Bas et en Slovénie (voir le Tableau A2.1). Bon nombre d’adolescents ne sont toutefois plus scolarisés à l’âge de l’être dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire. L’Indicateur 4.1.4 du quatrième des objectifs de développement durable (ODD) correspond au pourcentage de non-scolarisés dans le groupe d’âge officiellement associé au deuxième cycle de l’enseignement secondaire (voir l’Encadré A2.1).
La mesure dans laquelle études et travail se combinent au début de l’âge adulte varie sensiblement entre les pays. Dans l’ensemble et en moyenne dans les pays de l'OCDE, 34 % des 18-24 ans encore scolarisés ne travaillent pas, mais certains d’entre eux (18 %) concilient leurs études avec une activité professionnelle. La part des 18-24 ans scolarisés et ayant un emploi est supérieur à 35 % en Australie, en Islande, en Norvège et aux Pays-Bas. Les jeunes encore scolarisés ont parfois une activité professionnelle en lien avec leurs études, ce qui leur permet d’acquérir de l’expérience et des compétences techniques et de faire la connaissance d’employeurs potentiels, mais de nombreux pays ne recueillent pas d’informations sur les caractéristiques de leur activité. Les programmes « emploi-études », qui combinent formation en milieu scolaire et travail rémunéré, sont relativement courants dans certains pays. En France et en Suisse par exemple, la moitié des jeunes qui travaillent alors qu’ils sont encore scolarisés suivent un tel programme. Il s’agit notamment des formations sous contrat d’apprentissage, dont certaines relèvent de l’enseignement tertiaire en France. En Allemagne, près de la moitié des jeunes scolarisés qui travaillent suivent un programme « emploi-études ». Dans d’autres pays, il est courant de travailler pendant la scolarité, mais pas dans le cadre d’un cursus scolaire. Les types d’emploi, dont les jobs d’étudiant, sont parfois très diversifiés. En Australie par exemple, 36 % des 18-24 ans travaillent et sont scolarisés — 5 % suivent un programme « emploi-études » et 30 % travaillent selon d’autres modalités —, tandis 10 % seulement d’entre eux sont scolarisés et ne travaillent pas. Travailler pendant la scolarité peut aider les jeunes, même si leur activité professionnelle est sans rapport avec leurs études, à acquérir des compétences (à s’initier au travail en équipe ou à la gestion des conflits, par exemple), qui améliorent leur employabilité et, donc, facilitent leur entrée dans la vie active (voir le Tableau A2.1). La médaille a cependant son revers : travailler pendant les études peut être néfaste (par exemple, induire du stress ou mener vers le décrochage scolaire), en particulier si les jeunes n’ont d’autre choix que de travailler énormément pour gagner de quoi vivre (voir, par exemple, Choi (2018[4])).
Plus de deux tiers des 18-24 ans ne sont plus scolarisés en Colombie, en Israël, en Nouvelle-Zélande et en Türkiye. Dans ce groupe d’âge, les actifs non scolarisés sont 57 % et les NEET, 14.3 % en Nouvelle-Zélande et respectivement 49 % et 17.5 % en Israël. En moyenne, un tiers environ des jeunes de cet âge travaillent et ne sont plus scolarisés dans les pays à l’étude ; leur pourcentage est même supérieur à 40 % en Australie, en Autriche, en Israël, au Mexique, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni, signe que les jeunes trouvent facilement du travail (voir le Graphique A2.3). Les différences qui s’observent entre les pays sont imputables non seulement à la situation sur le marché du travail, mais également à la variation de l’âge typique d’obtention d’un diplôme. Le pourcentage de 18-24 ans qui ne sont plus scolarisés et travaillent est plus élevé dans les pays où la scolarité tend à se terminer plus tôt que dans ceux où elle tend à se terminer plus tard.
Encadré A2.1. Taux de non-scolarisation dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et points de référence dans les pays de l’OCDE, pays partenaires et/ou en voie d'adhésion
L’un des indicateurs retenus au sujet de l’éducation dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 est le taux de non-scolarisation, soit le pourcentage de non-scolarisés dans l’effectif en âge d’être scolarisé à un niveau d’enseignement donné (Indicateur 4.1.4). Le taux de non-scolarisation dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire s’établit en moyenne à inférieur à 7 % dans les pays de l’OCDE (voir le Graphique A2.2). La majorité des pays ont réussi à réduire le pourcentage de jeunes non scolarisés (qui est passé sous la barre des 5 % selon les chiffres de 2021), mais un quart environ des pays membres de l’OCDE, pays partenaires et/ou en voie d'adhésion comptent encore plus de 10 % de jeunes non scolarisés. De tous les pays membres et partenaires de l’OCDE, c’est au Mexique que le taux de non-scolarisation est le plus élevé : environ 29 % des jeunes en âge d’être scolarisés dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire ne sont plus scolarisés selon les chiffres de 2021 (voir le Graphique A2.2).
Pour bien interpréter le taux de non-scolarisation, il est important de tenir compte des caractéristiques qui distinguent les jeunes ayant atteint l'âge de fréquenter le deuxième cycle de l'enseignement secondaire. L’un des facteurs importants à prendre en considération tient à la longueur du deuxième cycle de l’enseignement secondaire qui varie entre les pays. Dans certains pays, les élèves qui réussissent leurs études secondaires avant l’âge théorique sont comptabilisés comme des non-scolarisés, non parce qu’ils sont en décrochage scolaire, mais parce qu’ils ont obtenu leur diplôme plus tôt. C’est le cas par exemple en Suisse, où des jeunes en formation sous contrat d’apprentissage de deux ou trois ans peuvent terminer le deuxième cycle de l’enseignement secondaire alors qu’ils ne sont pas encore dans le groupe d’âge associé à ce niveau d’enseignement (les 16-19 ans).
Pour bien cerner l’ampleur de la non-scolarisation chez les jeunes dans un pays, il faut analyser le taux de non-scolarisation dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire compte tenu de la situation sur le marché du travail et de l’âge de la scolarité obligatoire. Dans certains pays de l’OCDE, la scolarité obligatoire prend fin avant l’âge du début du deuxième cycle de l’enseignement secondaire (voir le Tableau X1.5). Comme les jeunes en âge d’être scolarisés dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont souvent aussi en âge de travailler, ils ont le droit non seulement de faire des études, mais aussi de travailler, ce qui peut les inciter à quitter l’école avant la fin de ce niveau d’enseignement. Certains d’entre eux peuvent travailler tout en étant scolarisés dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire si la législation les y autorise, mais des études empiriques montrent que cela peut empiéter sur le temps d’étude et émousser la motivation quant aux devoirs et leçons. Selon une étude menée en Angleterre (Royaume-Uni) au sujet des effets du travail à temps partiel pendant la scolarité obligatoire sur les résultats scolaires à l’âge de 16 ans, l’effet d’une heure supplémentaire de travail par semaine à l’âge de 15 ans réduit les résultats aux examens en dernière année de 2.5 % chez les garçons et de 6.7 % chez les filles (Holford, 2020[5]).
Quant aux différences entre les sexes, le taux de non-scolarisation dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire tend à être moins élevé chez les filles que chez les garçons, comme le montre le ratio filles-garçons égal à 0.8:1 en moyenne dans l’effectif non scolarisé. Le taux de non-scolarisation à ce niveau d’enseignement est plus élevé chez les garçons que chez les filles dans tous les pays dont les données sont disponibles, sauf en Allemagne, en Belgique, au Chili, en Corée et en Türkiye. À l’autre extrême, le ratio filles-garçons dans l’effectif non scolarisé est environ de 1:3 en Australie et de 1:5 aux États-Unis, en Israël et au Japon (Graphique A2.2).
Entre 2005 et 2021, le taux de non-scolarisation dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire a sensiblement diminué dans certains des 20 pays dont les données des deux années de référence sont disponibles. C’est le cas en Australie (où le taux a diminué de 6 points de pourcentage), au Danemark (de 7 points de pourcentage), aux États-Unis (de 7 points de pourcentage), au Mexique (de 16 points de pourcentage), en Nouvelle-Zélande (de 8 points de pourcentage) et au Portugal (de 16 points de pourcentage) (voir le Graphique A2.2). L’ampleur de cette diminution du taux est révélatrice des mesures prises par les pouvoirs publics pour garder sur les bancs de l’école les jeunes en âge d’être scolarisés dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Ces mesures ont notamment consisté à instaurer des mécanismes de détection d’élèves en décrochage scolaire dans des groupes vulnérables et à supprimer les frais de scolarité pour inciter les jeunes concernés à reprendre le chemin de l’école. Ces mesures ont par exemple été prises au Costa Rica, en Espagne, en Estonie, en Hongrie, en Pologne, au Portugal et en Türkiye (OCDE, 2021[6]).
Points de référence du quatrième ODD
Les pays sont convenus dans le cadre d’action « Education 2030 » adoptée en 2015 de fixer au sujet de certains indicateurs des points de référence, ou objectifs intermédiaires, qui doivent s’appuyer sur les mécanismes existants de notification, pour mieux respecter l’obligation de rendre des comptes qui est souvent négligée lorsque des objectifs sont fixés à plus long terme. Les travaux ont commencé en 2017, après la définition du cadre de suivi du quatrième ODD. En 2019, le Groupe de coopération technique sur les indicateurs de l’ODD 4 — Éducation 2030 a sélectionné les indicateurs à assortir de points de référence. Il a entre autres retenu l’Indicateur 4.1.4 sur le taux de non-scolarisation dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire vu son importance. Les pays ont été invités à définir des points de référence qui concordent avec les cibles énoncées dans leur plan national relatif à l’éducation. Ceux d’entre eux qui sont membres d’organisations régionales ont également été invités à aligner leurs points de référence sur les cibles régionales qu’ils se sont engagés à atteindre. Cette approche a été retenue en vue de garantir la cohérence des efforts et de promouvoir la compréhension mutuelle entre les trois niveaux d’action (en l’espèce les acteurs nationaux, régionaux et mondiaux) afin de réduire la redondance, d’améliorer la transparence et de faciliter le dialogue sur les politiques (ISU/RMSE, 2022[7]). En Europe par exemple, la coordination entre l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU), l’Équipe du Rapport mondial sur le suivi de l’éducation (GEM) et la Commission européenne a débouché sur un accord, selon lequel trois des sept points de référence du cadre « Éducation 2030 » concorderaient en grande partie, mais pas totalement, avec les indicateurs du quatrième ODD. Il s’ensuit que les points de référence sont relativement élevés dans les pays de l’OCDE au sujet de l’indicateur 4.2.2 sur le taux de préscolarisation, de l’Indicateur 4.1.2 sur le taux d’achèvement et l’Indicateur 4.1.1 sur le seuil minimal de compétence.
Quelques pays de l’OCDE seulement ont choisi d’associer un point de référence à l’Indicateur 4.1.4 sur le taux de non-scolarisation dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire : 11 pays de l’OCDE et pays partenaires ont fixé des objectifs intermédiaires à atteindre en 2030. Six pays ont d’ores et déjà atteint ou dépassé leurs objectifs nationaux à atteindre en 2030, mais d’autres, notamment le Brésil, le Costa Rica, l’Islande, le Mexique et la Pologne doivent encore s’y atteler (voir le Graphique A2.2).
Le pourcentage de NEET est un indicateur clé de l’aisance avec laquelle les jeunes passent de l’école au monde du travail. Chez les 18-24 ans, le pourcentage de NEET s’élève en moyenne à 14.7 % dans les pays de l’OCDE, mais passe la barre des 25 % en Afrique du Sud, au Chili, en Colombie, en République tchèque et en Türkiye (voir le Graphique A2.3). Au Chili, les données datent de 2020 et ont été collectées dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Cela pourrait expliquer les taux élevés de NEET. Empêcher les jeunes de devenir NEET et, s’ils le sont, faire en sorte qu’ils le soient le moins longtemps possible est essentiel. Les jeunes NEET sont perdants non seulement à court terme, parce qu’ils laissent s’envoler des occasions d’apprendre et de travailler, mais ils souffriront aussi de conséquences sur le long terme. La condition de NEET a été associée à diverses retombées fâcheuses, par exemple à un taux d’emploi et à des revenus moindres l’âge venant (Helbling et Sacchi, 2014[2] ; Möller et Umkehrer, 2014[8] ; Ralston et al., 2021[1]), à une santé mentale fragile (Basta et al., 2019[9]) et à l’exclusion sociale (Bäckman et Nilsson, 2016[10]).
Transition des 25-29 ans entre les études et la vie active, selon le niveau de formation et la filière d’enseignement
Faire le point sur la situation au regard de l’emploi des 25-29 ans aide à analyser comment les jeunes qui en sont au-delà de la formation initiale pour la plupart vivent la transition entre les études et la vie active.
La situation au regard de la formation et de l’emploi varie sensiblement dans ce groupe d’âge selon le niveau de formation. En moyenne, 29 % des 25-29 ans diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière générale sont toujours scolarisés, les autres travaillent (55 %) ou sont NEET (17 % environ) dans les pays de l’OCDE. Dans ce groupe d’âge, les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle sont nettement moins nombreux à être encore scolarisés (9 % seulement en moyenne) ; 75 % d’entre eux travaillent et 17 % d’entre eux sont NEET. Quant aux diplômés de l’enseignement tertiaire, 19 % sont encore scolarisés (vraisemblablement en master ou en doctorat [ou équivalent]), 72 % travaillent et environ 10 % sont NEET (voir le Tableau A2.2).
Dans l’ensemble, le pourcentage de NEET ne varie pas entre la filière générale et la filière professionnelle dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire. Le pourcentage de 25-29 ans NEET diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière générale est le moins élevé en Autriche (6.5 %) et aux Pays-Bas (5.4 %) et le plus élevé Costa Rica (31.7 %) et en Türkiye (33.3%). Dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle, le pourcentage de NEET est minime au Danemark (7.1 %) et aux Pays-Bas (5.9 %), mais est le plus élevé au Chili (31.8 %), au Costa Rica (29.8 %) et en Grèce (33.3 %) (voir le Graphique A2.1). Les taux plus élevés au Chili peuvent être dus au fait que les données ont été collectées pendant la pandémie de COVID-19 en 2020.
Dans l’ensemble, le pourcentage de NEET est le moins élevé chez les 25-29 ans diplômés de l’enseignement tertiaire dans les pays de l’OCDE. Le Costa Rica et la Lituanie font figure d’exceptions : la différence entre l’effectif diplômé et non diplômé de l’enseignement tertiaire général et professionnel représente plus de 15 points de pourcentage en faveur des diplômés de l'enseignement supérieur. Dans certains pays toutefois, les diplômés de l’enseignement tertiaire sont plus susceptibles d’être NEET. Au Danemark par exemple, le pourcentage de NEET atteint 10.7 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire, mais est inférieur à 8 % chez les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière générale ou professionnelle. Il en va de même en Autriche où le pourcentage de NEET est moins élevé dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière générale que dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire (voir le Graphique A2.1). Au Danemark, le taux de scolarisation dans l’EFP a diminué ces 15 dernières années, ce qui a conduit à conclure à une perte de prestige de l’EFP. Les travailleurs ayant le bon profil trouvent plus facilement un emploi du fait de la raréfaction des diplômés de la filière professionnelle pourtant toujours recherchés sur le marché du travail. Comme la filière professionnelle repose sur le principe de la formation sous contrat d’apprentissage dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire au Danemark, l’entrée dans la vie active peut être plus aisée. Le système de formation en alternance caractéristique de la filière professionnelle en Autriche pourrait avoir adouci l’entrée des diplômés concernés sur le marché du travail (Bauer et Gessler, 2017[11]).
Le pourcentage de jeunes NEET varie souvent fortement entre les régions. Il est très élevé dans certaines régions. Le pourcentage de NEET varie le plus entre les régions en Grèce, en Italie et en Türkiye. Dans ces pays, le pourcentage de 18-24 ans NEET varie de plus de 25 points de pourcentage au moins entre les entités infranationales les mieux loties et les plus mal loties. C’est au Danemark, en Irlande et en Norvège que l’écart entre les régions aux deux extrémités du spectre est le moins élevé : moins de 2 points de pourcentage (OCDE, 2023[12]).
Précisons que le nombre de régions répertoriées varie selon les pays. Dans l’ensemble, les pays dont le nombre de régions répertoriées est plus élevé tendent à compter parmi ceux où le pourcentage de jeunes NEET varie davantage entre les régions où il est le plus et le moins élevé.
Transition des jeunes diplômés entre les études et la vie active, selon le niveau de formation et l’intervalle depuis l’obtention du diplôme
En filière professionnelle, le diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire est le plus souvent décerné entre l’âge de 15 et 34 ans. Une fois diplômés, les jeunes ont le choix entre poursuivre leurs études ou entrer dans la vie active. Analyser leur situation au regard de l’emploi permet de déterminer comment ils vivent cette transition en fonction de leur parcours scolaire. Cette section combine les chiffres de l’Enquête de l’Union européenne sur les forces de travail (UE-EFT) et de l’Enquête nationale sur la population active du Royaume-Uni pour analyser la transition entre l’école et le monde du travail de manière plus approfondie.
Le Graphique A2.4 indique le pourcentage de NEET dans l’effectif de jeunes diplômés entre un et trois ans plus tôt du deuxième cycle du secondaire ou du post-secondaire non tertiaire, soit entre l’âge de 15 et 34 ans. Dans la plupart des pays, le pourcentage de NEET est plus élevé les trois premières années dans l’effectif diplômé en filière professionnelle qu’en filière générale. Cette différence pourrait s’expliquer par le fait que dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, ceux qui ont opté pour la filière générale tendent à poursuivre leurs études dans l’enseignement tertiaire et, donc, à rester scolarisés plus longtemps que ceux qui ont opté pour la filière professionnelle, qui sont moins enclins à entamer des études tertiaires. Ce constat souffre toutefois quelques exceptions, en particulier dans les pays où le pourcentage de NEET est peu élevé dans l’effectif diplômé de l’EFP. En Allemagne, au Danemark et aux Pays-Bas par exemple, le pourcentage de NEET ne dépasse pas 10 % dans l’effectif récemment diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle et moins élevé que dans l’effectif diplômé des mêmes niveaux d’enseignement en filière générale. La transition entre l’EFP et la vie active ou la poursuite des études tend à se dérouler sans encombre en Autriche, en Belgique et en Suède, où pas plus de 11 % de NEET sont recensés chez les diplômés de l’EFP trois ans après la fin des études. Dans l’effectif fraîchement émoulu de l’EFP, plus d’un diplômé sur cinq est NEET dans cinq pays (en Espagne, en France, en Grèce, en Italie et en Lituanie), signe que l’entrée dans la vie active est moins aisée.
Le pourcentage de NEET est nettement moins élevé dans les trois ans suivant la fin des études chez les jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire entre l’âge de 15 et 34 ans que chez les non-diplômés de ce niveau d’enseignement. Dans la plupart des pays, le pourcentage de NEET dans l’effectif récemment diplômé est moins élevé après un master ou doctorat (ou équivalent) qu’après une licence (ou équivalent). Quelques pays, tels que l’Espagne, la Croatie, le Danemark, la Grèce, l’Espagne et la République tchèque, font figure d’exceptions (voir le Tableau A2.3). Les différences peuvent s’expliquer par les spécificités de la demande sur le marché du travail et la capacité du système d’éducation à répondre à cette demande. En Espagne, le pourcentage peu élevé de NEET qui s’observe dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire est vraisemblablement imputable au nombre relativement élevé de cursus professionnels en licence (ou équivalent) qui sont en adéquation avec la demande sur le marché du travail. Dans certains pays, il est possible qu’une pénurie de compétences particulières à pallier d’urgence permette à des diplômés de l’enseignement tertiaire d’entrer facilement sur le marché du travail après une licence, sans aller jusqu’au master (ou équivalent), s’ils ont les compétences recherchées.
Les chiffres indiqués dans la figure A2.5 concernant les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle ne sont disponibles que dans 28 pays membres de l’OCDE et candidats à l’adhésion. Dans la plupart de ces pays, le taux d’emploi est plus élevé trois à quatre ans après l’obtention du diplôme qu’un à deux ans après, ce qui donne à penser que trouver du travail peut prendre du temps. Le taux d’emploi après cinq ans minimum est variable chez les diplômés de l’EFP. Le taux d’emploi est moins élevé cinq ans après l’obtention du diplôme que trois à quatre ans après dans plus de la moitié des pays membres de l’OCDE et candidats à l’adhésion dont les données sont disponibles, mais l’inverse s’observe dans plusieurs autres pays, par exemple en Grèce (8 points de pourcentage), en Espagne (7 points de pourcentage) et en Roumanie (8 points de pourcentage) (voir le Graphique A2.5 et le Tableau A2.4). Cette différence peut s’expliquer par le fait que le marché du travail est incapable d’absorber les nouveaux diplômés ou encore que le système d’éducation ne réussit pas à inculquer les compétences dont les diplômés ont besoin pour trouver du travail (OCDE, 2022[13]).
La tendance est comparable chez les jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire, dont le taux d’emploi est plus élevé trois à quatre ans après la fin des études qu’un à deux ans après, ce qui peut s’expliquer par le fait que certains d’entre eux ont acquis de l’expérience ou ont suivi une formation en dehors du cadre institutionnel, mais est moins élevé par la suite. Le taux d’emploi moyen des diplômés de l’enseignement tertiaire s’élève à 88 % un à deux ans après la fin des études, augmente pour atteindre 91 % trois à quatre ans après, puis diminue et passe à 89 % cinq ans minimum après. Cette tendance s’observe en licence et en master ou en doctorat. En licence, le taux d’emploi des diplômés continue toutefois d’augmenter même cinq ans après la fin des études dans certains pays (en Bulgarie, en Croatie, en Espagne, en Estonie, en Finlande, en France, en Italie et au Portugal, par exemple). Les tendances sont comparables en master, en doctorat ou équivalent. Le taux d’emploi est particulièrement élevé trois ou quatre ans après en Grèce et en Italie. En master et en doctorat, le taux d’emploi des diplômés augmente et passe de 66 % un à deux ans après la fin des études à 91 % trois à quatre ans plus tard en Grèce et passe de 73 % à 89 % en Italie (voir le Tableau A2.4). Ces tendances sont vraisemblablement révélatrices de la capacité du marché du travail d’absorber les nouveaux diplômés dans des secteurs particuliers. Il peut être impératif de s’améliorer ou de se recycler en permanence dans certains postes, alors qu’il peut être indispensable d’avoir de l’expérience dans d’autres. Ces réalités peuvent en empêcher certains de trouver du travail quelques années après la fin de leurs études.
Passage à l’enseignement tertiaire, selon le niveau de formation
La filière professionnelle prépare essentiellement les élèves à entrer dans la vie active, mais elle peut aussi leur ouvrir la voie à des niveaux supérieurs d’enseignement (voir l’Indicateur B1). Le pourcentage de diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire en filière professionnelle qui s’orientent vers l’enseignement tertiaire varie sensiblement entre les pays. L’Encadré A2.2 analyse le parcours scolaire antérieur des étudiants en licence (ou équivalent). L’enseignement tertiaire de cycle court attire de très nombreux diplômés de l’EFP dans certains pays (en Autriche, en Belgique, au Portugal et en Slovénie, par exemple). En revanche, il attire en majorité des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire en filière générale ainsi que des diplômés de l’enseignement tertiaire (25 %) au Canada, où il n’existe pas de filière professionnelle en tant que telle dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire (sauf au Québec). Il en va de même au Danemark, où l’effectif de l’enseignement tertiaire de cycle court est constitué de plus de 50 % de diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire en filière générale et de 16 % de diplômés de l’enseignement tertiaire (voir le Tableau A2.5, en ligne).
Encadré A2.2. Le parcours scolaire antérieur des étudiants en licence
Le parcours scolaire antérieur des étudiants est révélateur des voies suivies au fil des niveaux d’enseignement dans les différents pays. Le Graphique A2.6 indique le niveau d’enseignement dont sont au plus diplômés les étudiants actuellement en licence (ou équivalent). La plupart de ces étudiants sont au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière générale, mais le parcours scolaire antérieur des autres étudiants varie entre les pays.
Les étudiants au plus diplômés de la filière professionnelle sont les plus nombreux en Slovénie, où ils constituent 38 % de l’effectif de licence. Les diplômés de l’EFP constituent 20 % de l’effectif de licence en Belgique et en constituent près de 15 % en Allemagne, au Chili, en Estonie et aux Pays-Bas. En Allemagne, ce pourcentage s’explique par la voie directe entre la filière professionnelle et la licence (ou équivalent). Il est important de garder présent à l’esprit le fait que les chiffres analysés ici portent sur le niveau d’enseignement dont les étudiants sont au plus diplômés. Il s’ensuit que les chiffres fournis ici sous-estiment le pourcentage réel de diplômés de l’EFP (voir l’Indicateur B1). Si le passage de l’EFP à la licence comporte une étape intermédiaire qui ne relève pas de l’EFP (voir l’Encadré B1.1 pour plus d’informations sur les passerelles), les étudiants concernés ne sont pas comptabilisés comme diplômés de l’EFP. En Autriche par exemple, le pourcentage de diplômés de l’enseignement tertiaire est élevé dans l’effectif de licence (41 %), ce qui s’explique essentiellement par le parcours habituel à partir d’un cursus professionnel qui relève du deuxième cycle de l’enseignement secondaire (trois années d’études dans des établissements techniques) vers l’enseignement tertiaire de cycle court (deux années d’études dans les mêmes établissements), puis vers les établissements de sciences appliquées ou l’université. Mais la progression du cycle tertiaire court au niveau de la licence est également courante dans plusieurs autres pays. En Suède, près d’un tiers des étudiants de licence sont déjà diplômés de l’enseignement tertiaire ; 24 % d’entre eux sont diplômés de l’enseignement tertiaire de cycle court. Au Canada également, une grande partie des étudiants en licence (41 %) sont titulaires d'un diplôme tertiaire antérieur, 19 % étant titulaires d'un diplôme tertiaire de cycle court.
Définitions
Le niveau de formation correspond au plus haut niveau d’enseignement dont les individus sont diplômés.
Actifs occupés, chômeurs et inactifs : voir la section « Définitions » de l’Indicateur A3.
Par individus scolarisés, on entend les individus scolarisés ou en formation dans le cadre institutionnel.
Niveaux de formation : les niveaux de la CITE 2011 sont tous décrits dans le Guide du lecteur, au début du présent rapport.
Par NEET (de l’anglais neither employed nor in education or training), on entend les jeunes sans emploi qui ne sont ni scolarisés, ni en formation dans le cadre institutionnel. Toutefois, la définition des NEET retenue dans la collecte de données infranationales est différente dans les pays qui administrent l’UE-EFT, où les jeunes en formation en dehors du cadre institutionnel ne sont pas considérés comme NEET.
Filière professionnelle : selon la définition de la Classification internationale type de l’éducation (CITE 2011), les formations de la filière professionnelle sont conçues pour inculquer « les connaissances, aptitudes et compétences spécifiques à une profession, à un métier ou à un ensemble de professions ou de métiers ». Ces formations peuvent comporter un volet pratique en entreprise (par exemple, les formations sous contrat d’apprentissage ou en alternance). Elles sont sanctionnées par des diplômes certifiant des qualifications professionnelles utilisables sur le marché du travail et reconnues comme telles par les autorités nationales compétentes ou sur le marché du travail.
Par programmes « emploi-études », on entend les formations qui s’inscrivent dans le cadre institutionnel et qui combinent des périodes d’étude et de travail rémunéré.
Méthodologie
Les enquêtes sur la population active se rapportent dans l’ensemble au deuxième trimestre de l’année scolaire ou académique, car c’est la période la plus probante pour déterminer si les jeunes sont encore scolarisés ou s’ils ont arrêté leurs études pour entrer dans la vie active. Le deuxième trimestre de l’année scolaire ou académique correspond au premier trimestre de l’année civile (janvier, février et mars) dans la plupart des pays, mais au deuxième trimestre de l’année civile (avril, mai et juin) dans quelques pays.
Comme le fait d’être scolarisé ou en formation implique ici de l’être dans le cadre institutionnel, les sans-emploi en formation en dehors du cadre institutionnel sont classés dans la catégorie des NEET. Toutefois, la définition des NEET retenue dans la collecte de données infranationales est différente dans les pays qui administrent l’UE-EFT, où les jeunes en formation en dehors du cadre institutionnel ne sont pas considérés comme NEET. Dans les pays de l'OCDE membres de l’UE, les pourcentages de NEET présentés à l’échelle nationale dans le présent indicateur ne sont donc pas comparables à ceux des entités infranationales.
Les chiffres sur le niveau de formation et la situation au regard de l’emploi des jeunes diplômés par année depuis la fin des études proviennent de l’UE-EFT dans tous les pays membres de l’OCDE et candidats à l’adhésion qui administrent cette enquête et de l’enquête nationale sur la population active au Royaume-Uni. Les cohortes de jeunes diplômés se limitent à celles des jeunes diplômés entre l’âge de 15 et 34 ans.
Voir le Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation (OCDE, 2018[14]) et Education at a Glance 2023 Sources, Methodologies and Technical Notes (OCDE, 2023[3]) pour plus d’informations.
Source
Voir les sources de l’Indicateur A1.
Les données infranationales de certains indicateurs sont disponibles dans la Base de données régionales de l’OCDE (OCDE, 2023[12]).
Références
[10] Bäckman, O. et A. Nilsson (2016), « Long-term consequences of being not in employment, education or training as a young adult. Stability and change in three Swedish birth cohorts », European Societies, vol. 18/2, pp. 136-157, https://doi.org/10.1080/14616696.2016.1153699.
[9] Basta, M. et al. (2019), « NEET status among young Greeks: Association with mental health and substance use », Journal of Affective Disorders, vol. 253, pp. 210-217, https://doi.org/10.1016/j.jad.2019.04.095.
[11] Bauer, W. et M. Gessler (2017), « Dual vocational education and training systems in Europe: Lessons learned from Austria, Germany and Switzerland », dans Vocational Education and Training in Sub-Saharan Africa : Current Situation and Development, W. Bertelsmann Verlag, https://doi.org/10.3278/6004570w.
[4] Choi, Y. (2018), « Student employment and persistence: Evidence of effect heterogeneity of student employment on college dropout », Research in Higher Education, vol. 59/1, pp. 88-107, https://link.springer.com/article/10.1007/s11162-017-9458-y.
[2] Helbling, L. et S. Sacchi (2014), « Scarring effects of early unemployment among young workers with vocational credentials in Switzerland », Empirical Research in Vocational Education and Training, vol. 6/12, https://doi.org/10.1186/s40461-014-0012-2.
[5] Holford, A. (2020), « Youth employment, academic performance and labour market outcomes », Labour Economics, vol. 63, https://doi.org/10.1016/j.labeco.2020.101806.
[7] ISU/RMSE (2022), Établir des engagements: points de référence nationaux de l’ODD 4 pour transformer l’éducation, https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000383172.
[8] Möller, J. et M. Umkehrer (2014), « Are there long-term earnings scars from youth unemployment in Germany? », ZEW Discussion Papers, n° 14-089, Centre for European Economic Research, http://ftp.zew.de/pub/zew-docs/dp/dp14089.pdf.
[12] OCDE (2023), Base de données régionales de l’OCDE - Éducation au niveau régional, OCDE, Paris, https://stats.oecd.org/Index.aspx?DataSetCode=REGION_EDUCAT.
[3] OCDE (2023), Education at a Glance 2023 Sources, Methodologies and Technical Notes, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/d7f76adc-en.
[13] OCDE (2022), Regards sur l’éducation 2022 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/8b532813-fr.
[6] OCDE (2021), The State of School Education: One Year into the COVID Pandemic, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/201dde84-en.
[14] OCDE (2018), Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018 : Concepts, normes, définitions et classifications, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/9789264305380-fr.
[1] Ralston, K. et al. (2021), « Economic inactivity, not in employment, education or training (NEET) and scarring: The importance of NEET as a marker of long-term disadvantage: », Work, Employment and Society, vol. 36/1, pp. 59-79, https://doi.org/10.1177/0950017020973882.
Tableaux de l’indicateur A2
Tableaux de l’indicateur A2. Transition entre les études et la vie active : Où en sont les jeunes d’aujourd’hui ?
Tableau A2.1 |
Pourcentage de 18-24 ans scolarisés et non scolarisés, selon la situation au regard de l’emploi (2022) |
Tableau A2.2 |
Pourcentage de 25-29 ans diplômés au moins du deuxième cycle du secondaire scolarisés et non scolarisés, selon le niveau de formation, la filière et la situation au regard de l’emploi (2022) |
Tableau A2.3 |
Pourcentage de NEET dans l’effectif diplômé entre un et trois ans plus tôt de certains niveaux, selon la filière et le sexe (2022) |
Tableau A2.4. |
Taux d’emploi des jeunes diplômés, selon le niveau de formation, la filière et l’intervalle depuis la fin des études (2022) |
WEB Table A2.5 |
Percentage of 15-29 year-olds in education, by level of education currently studying, highest previous level of education completed, and programme orientation (2022) |
Date butoir pour les données : 17 juin 2023. Les mises à jour peuvent être consultées en ligne (http://dx.doi.org/10.1787/eag-data-en). D’autres données désagrégées sont également disponibles dans la Base de données de Regards sur l’éducation (http://stats.oecd.org).
Encadré A2.3. Notes des tableaux de l’indicateur A2
Tableau A2.1. Pourcentage de 18-24 ans scolarisés et non scolarisés, selon la situation au regard de l'emploi (2022)
Les données se rapportent au deuxième trimestre de l'année scolaire ou académique, qui correspond au premier trimestre de l'année civile dans la plupart des pays, mais au deuxième trimestre de l'année civile dans quelques pays.
1. L'année de référence n'est pas 2022, mais 2020 au Brésil et au Chili ; et 2018 en Argentine.
Tableau A2.2. Pourcentage de 25-29 ans scolarisés et non scolarisés dans l'effectif au moins diplômé du deuxième cycle du secondaire, selon le niveau de formation, la filière et la situation au regard de l'emploi (2022)
Les données se rapportent au deuxième trimestre de l'année scolaire ou académique, qui correspond au premier trimestre de l'année civile dans la plupart des pays, mais au deuxième trimestre de l'année civile dans quelques pays.
1. L'année de référence n'est pas 2022, mais 2020 au Chili ; et 2018 en Argentine.
Tableau A2.3. Pourcentage de NEET dans l'effectif diplômé entre un et trois ans plus tôt de certains niveaux, selon la filière et le sexe (2022)
Les données proviennent de l'Enquête de l'Union européenne sur les forces de travail (UE-LFS) dans tous les pays administrant cette enquête. Les données relatives à l'enseignement tertiaire de cycle court et au master et au doctorat (ou équivalent) peuvent être consultées en ligne (voir le lien StatLink ci-dessous).
Tableau A2.4. Taux d'emploi des jeunes diplômés, selon le niveau de formation, la filière et l'intervalle depuis la fin des études (2022)
Les données proviennent de l'Enquête de l'Union européenne sur les forces de travail (UE-LFS) dans tous les pays administrant cette enquête. Le taux d'emploi des jeunes diplômés de certains niveaux d'enseignement trois à quatre ans auparavant peuvent être consultés en ligne (voir le lien StatLink ci-dessous).
Consulter les sections « Définitions », « Méthodologie » et « Source » pour de plus amples informations et Education at a Glance 2023 Sources, Methodologies and Technical Notes (OCDE, 2023[3]).
Ces données et d’autres données désagrégées peuvent être consultées dans la Base de données de Regards sur l’éducation (http://stats.oecd.org/).
Les symboles représentant les données manquantes et les abréviations figurent dans le Guide du lecteur.