La Grèce est foncièrement attachée au Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui, selon elle, constitue un cadre transformateur propice à une nouvelle trajectoire de développement durable n’excluant personne. Elle entend revoir sa conception globale du développement sous le prisme des Objectifs de développement durable (ODD). Le principe de « ne laisser personne de côté » est également expressément inscrit dans le Nouveau consensus européen pour le développement, auquel la Grèce souscrit en sa qualité d’État membre de l’Union européenne.
À travers sa politique étrangère et de sécurité, la Grèce s’efforce de promouvoir la paix, la sécurité, les droits de la personne, l’égalité entre les sexes, l’état de droit et la bonne gouvernance. Elle a adopté une approche pragmatique en matière d’aide au développement, qui met principalement l’accent sur l’aide multilatérale. Pour la Grèce, la priorité accordée notamment aux inégalités de revenu, aux femmes et aux jeunes, ou les initiatives visant à promouvoir un système d’échanges multilatéral équitable, attestent de l’adoption par les partenaires multilatéraux d’une approche fondée sur le principe de ne laisser personne de côté.
Pour la Grèce, cette approche suppose d’axer la coopération pour le développement sur les groupes les plus vulnérables – les femmes, les personnes handicapées, les personnes âgées et les enfants de réfugiés et de migrants – ainsi que sur les services de base qui favorisent un développement inclusif, comme les services de santé, l’enseignement primaire et la formation professionnelle. Selon la Grèce, pour lutter contre l’exclusion, les donneurs doivent en particulier surmonter les stéréotypes culturels et politiques qui ouvrent la voie aux discriminations, et systématiquement suivre et évaluer l’impact de leurs interventions sur les groupes marginalisés.