L’Islande doit définir dans une résolution parlementaire à venir la manière dont son programme de coopération pour le développement entend contribuer à l’objectif de « ne laisser personne de côté ». Cette résolution fera fond sur les priorités actuelles que sont les pays les moins avancés et, à l’intérieur de ceux-ci, les populations rurales difficiles à atteindre, les personnes les plus vulnérables et les plus pauvres, dont les personnes handicapées. L’Islande met également l’accent sur l’égalité des sexes, les enfants et les jeunes.
Pour l’Islande, l’aide publique au développement (APD) présente un avantage comparatif en ce qu’elle permet de concourir à la réalisation des cibles sous-financées des Objectifs de développement durable (ODD) dans les pays à faible revenu, de s’attaquer aux causes profondes de la pauvreté et de la fragilité et de cibler les besoins spécifiques. Selon l’Islande, les efforts visant à intégrer les catégories les plus vulnérables de la population dans le développement constituent une condition préalable à la réalisation de nombre d’ODD.
Pour atteindre l’objectif de ne laisser personne de côté, l’Islande prévoit de mettre encore davantage l’accent sur les catégories les plus pauvres et les plus vulnérables de la population dans ses pays partenaires, notamment les enfants et les groupes minoritaires. Elle souligne toutefois la nécessité de s’attacher également en priorité à recueillir des données de meilleure qualité et à mesurer les résultats, de manière à avoir une vue d’ensemble claire des personnes qui profitent des bienfaits du développement et de celles qui sont laissées pour compte. L’Islande considère également qu’il serait opportun de préciser le sens et les objectifs du credo « ne laisser personne de côté », en termes d’amélioration des conditions de vie des personnes les plus défavorisées dans le monde.