L’Italie prévoit d’inscrire expressément l’engagement de « ne laisser personne de côté » dans sa politique de coopération pour le développement. Pour l’heure, elle intègre cette préoccupation dans son Document triennal de programmation de la coopération au développement et de planification stratégique, qui est articulé autour du thème de la réduction de la pauvreté et met l’accent sur les personnes les plus pauvres, les plus vulnérables et les plus défavorisées dans l’ensemble des pays en développement, qu’il s’agisse de pays parmi les moins avancés ou de pays à revenu intermédiaire.
Pour l’Italie, les inégalités sociales et économiques – au sein des pays mais aussi entre les pays – constituent les principales entraves à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Le pays érige en priorité la lutte contre la discrimination et la marginalisation des plus pauvres, des plus vulnérables et des plus défavorisés, en particulier les jeunes, les enfants, les femmes et les filles, et les personnes handicapées.
L’Italie prend systématiquement en compte la question du handicap dans sa programmation. Elle a élaboré des lignes directrices sur le handicap et le développement, ainsi qu’un plan d’action visant à inclure les personnes handicapées dans le processus de développement. Elle prend ses décisions en matière d’aide publique au développement (APD) au regard d’une base d’éléments factuels qui inclut des indicateurs de pauvreté et de fragilité. Afin de déterminer quels groupes et quelles régions présentent les besoins les plus importants, elle effectue des analyses et des enquêtes ponctuelles, en s’appuyant lorsqu’elle le peut sur les plans élaborés par les pays partenaires et sur les données et les informations qu’ils lui fournissent. L’un des principaux défis pour l’Italie sera de concevoir des méthodologies appropriées afin d’identifier les groupes les plus marginalisés et de mesurer les résultats au regard de l’engagement de ne laisser personne de côté.