La Nouvelle-Zélande met en œuvre le principe de « ne laisser personne de côté » en destinant son aide publique au développement (APD) aux pays dont les besoins sont les plus grands, notamment les petits États insulaires en développement (auxquels elle consacre 60 % de son APD), les pays les moins avancés, les pays en développement enclavés et les États fragiles ou touchés par des conflits. La Nouvelle-Zélande voit en l’APD une source de financement comparativement avantageuse pour les pays qui ont du mal à obtenir d’autres financements et un catalyseur pour mobiliser des ressources à destination des régions et des groupes les plus exposés au risque d’être laissés de côté.
La Nouvelle-Zélande expérimente actuellement l’application d’une « politique de qualité du développement », qui porte sur quatre domaines principaux, dont celui du « développement inclusif ». Dans ce cadre, elle s’efforcera de favoriser un développement inclusif, équitable et ne laissant personne de côté. L’inclusion sera considérée comme un marqueur de qualité dans tous les domaines de la coopération pour le développement.
La Nouvelle-Zélande a dernièrement (en 2018) exposé les grandes lignes de son plan de « réinitialisation » de ses relations avec les pays du Pacifique et de l’appui qu’elle apporte à leur développement. Ce plan prévoit de mettre davantage l’accent sur des thèmes liés au développement inclusif – droits de la personne, égalité des sexes et autonomisation des femmes, jeunesse, santé et éducation, etc. – et vise à accroître d’un tiers l’APD destinée à la région par rapport aux trois dernières années, de juillet 2018 jusqu’à 2021 (soit sur trois ans).