La politique de développement de la Finlande, adoptée en 2016, repose sur une approche fondée sur les droits de la personne et se concentre sur les pays à faible revenu. Par conséquent, ses investissements à l’appui du développement doivent se conformer à des normes minimales, parmi lesquelles figurent le respect des principes des droits de la personne, l’égalité, la participation et la non-discrimination, ainsi que la non-contribution à des violations des droits humains ou à des structures/normes discriminatoires. La Finlande est résolue à intégrer le principe de « ne laisser personne de côté » dans ses activités de coopération pour le développement et met un accent particulier sur les droits des femmes et des personnes handicapées. Elle apporte également un soutien et un financement en vue de la mise en place de services de base universels et non discriminatoires – éducation inclusive, droit des enfants handicapés à l’éducation, etc.
La Finlande s’emploie à mettre à jour ses lignes directrices relatives aux trois objectifs transversaux que sont l’égalité des sexes, la non-discrimination et la durabilité climatique. Ces lignes directrices visent à recueillir et à analyser de manière systématique des données ventilées et à mieux mettre en œuvre et suivre les résultats en matière de développement dans la perspective de ne laisser personne de côté.
La Finlande devra relever les trois principaux défis suivants pour intégrer le principe de ne laisser personne de côté dans l’ensemble de ses interventions en faveur du développement : i) l’absence d’orientations stratégiques et politiques ; ii) l’insuffisance des incitations à analyser de manière systématique les inégalités et les structures discriminatoires pour éclairer les décisions de financement et la programmation et iii) les carences des systèmes de redevabilité.