Le Japon exprime l’engagement de « ne laisser personne de côté » dans sa Charte sur la coopération pour le développement, adoptée par le Cabinet en 2015, ainsi que dans son Plan d’action pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD), élaboré en 2018. Il attache du prix à la notion de sécurité humaine, qui met tout particulièrement l’accent sur les personnes en situation de vulnérabilité et joue un rôle déterminant dans la mise en œuvre du principe de ne laisser personne de côté. Le Japon axe ses activités de coopération pour le développement sur l’humain et plus particulièrement sur les personnes potentiellement vulnérables telles que les enfants, les femmes, les personnes handicapées, les personnes âgées, les réfugiés et les personnes déplacées internes, les minorités ethniques et les populations autochtones. Il fournit une coopération en vue de leur protection et de leur autonomisation, et ce dans le but d’assurer la sécurité humaine.
La volonté de promouvoir une approche centrée sur la sécurité humaine au sein du système des Nations Unies a amené le Japon à contribuer au Fonds des Nations Unies pour la sécurité humaine dès la création de celui-ci, en 1999. Afin de réduire la pauvreté de manière durable, le Japon met également l’accent sur la « qualité » de la croissance économique, qui doit être inclusive, partagée, durable et résistante aux chocs.
Le Japon intègre le principe de ne laisser personne de côté dans l’ensemble de ses activités de coopération pour le développement, à travers, par exemple, les lignes directrices relatives aux considérations environnementales et sociales de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), axées sur les droits fondamentaux des groupes sociaux vulnérables.