La croissance devrait rester robuste, la demande intérieure, notamment la consommation privée, étant stimulée par la fermeté des salaires et des exportations de services financiers et d’autres services aux entreprises. L’orientation accommodante de la politique monétaire dans la zone euro favorisera l’accès au crédit et la valorisation des actifs financiers. Bien que bénéficiant en partie aux travailleurs frontaliers, le dynamisme continu des créations d’emplois devrait faire baisser encore le chômage pour l’établir à 5 ½ pour cent.
La marge budgétaire est utilisée pour des incitations fiscales venant à point pour rehausser le taux d’activité. En outre, une majoration des taxes sur les carburants pourrait être mise à profit pour aller plus loin dans la promotion de la croissance verte. Le secteur financier demeure le principal moteur de la croissance : aussi faut-il se féliciter des initiatives visant à diversifier l’économie en donnant la priorité aux technologies numériques et aux énergies renouvelables. Cette politique publique de diversification doit s’accompagner de mesures facilitant le redéploiement de la main‑d’œuvre, parmi lesquelles des mesures destinées à accroître l’offre de logements.