La croissance économique devrait rester modeste et s’établir à 1.4 % en 2018 et à 1.3 % en 2019, en raison des fortes incertitudes quant à l’issue des négociations sur le Brexit. Le volant de capacités inutilisées dans l’économie est faible après des années de croissance soutenue et le chômage devrait demeurer en deçà de 5 %. L’inflation devrait baisser peu à peu pour se situer légèrement au-dessus de l’objectif de 2 % défini par la banque centrale, d’ici à la fin de 2019.
Avec une inflation supérieure à l’objectif et des incertitudes encore pesantes, la politique monétaire devrait se normaliser à un rythme très progressif, d’après les prévisions. Un nouvel assainissement budgétaire est prévu cette année et l’année prochaine. Ce choix semble approprié compte tenu des perspectives économiques, mais les autorités devraient se tenir prêtes à renforcer les mesures en faveur de l’investissement propices aux gains de productivité si la croissance s’essoufflait sensiblement à l’approche du Brexit. Une augmentation des dépenses consacrées à l’éducation et à la formation des travailleurs peu qualifiés accroîtrait la productivité et l’inclusivité. D’un point de vue économique, les négociations sur le Brexit devraient avoir pour objectif de préserver la libre circulation des échanges avec l’Union européenne (UE) et de permettre un large accès du Royaume-Uni aux marchés de l’UE pour les services financiers.