Au Chili, la politique agricole ne génère pratiquement pas de distorsions sur les marchés et le soutien aux prix du marché est pratiquement inexistant. Le Chili est l’un des pays de l’OCDE qui soutient le moins son agriculture, les aides s’établissant à 2.6 % des recettes agricoles brutes (ESP en %). Les prix intérieurs sont alignés sur les prix internationaux. Les aides sont principalement ciblées sur les petites exploitations ; il s’agit surtout de subventions aux intrants, en particulier à la formation de capital fixe et à la prestation de services. Au total, les dépenses publiques consacrées à l’agriculture ont augmenté de 1.4 % entre 2016 et 2017.
Politiques agricoles : Suivi et évaluation 2018
Chapitre 6. Chili
Copier le lien de Chapitre 6. ChiliSoutien à l’agriculture
Copier le lien de Soutien à l’agriculturePrincipales évolutions de l’action publique
Copier le lien de Principales évolutions de l’action publiqueFondamentalement, les orientations de la politique agricole ne changent pas, les axes prioritaires étant d’une part la productivité et d’autre part l’intégration et le développement de petits exploitants et d’exploitants indigènes. Les mesures restent ciblées sur un certain nombre de domaines : extension et accroissement de l’efficacité des systèmes d’irrigation ; maintien des excellentes conditions sanitaires et phytosanitaires du pays ; renforcement des moyens d’action qui favorisent le développement des petites exploitations et des exploitations indigènes et, en particulier, de celles dirigées par des jeunes ; promotion de l’innovation ; amélioration de la pérennité des ressources, en particulier mesures contre la dégradation des sols.
En 2017, le programme « Yo Joven y Rural » (Moi, jeune et rural) de l’Institut national de développement agricole (INDAP) est entré en vigueur. Ce programme propose des subventions, des financements, des programmes de renforcement des capacités, des formations et le développement de leur réseau aux jeunes agriculteurs (âgés de 18 à 35 ans).
Plusieurs initiatives sur l’agriculture durable et le changement climatique ont été menées à bien en 2017. Le ministre de l’Agriculture, par le biais de l’Office des politiques et des études agricoles (ODEPA), en collaboration avec d’autres organismes publics et après consultation des principales parties prenantes, a créé en 2015 le Protocole de l’agriculture durable, qui s’applique encore aujourd’hui. Ce dispositif volontaire définit dix principes de l’agriculture durable et sert de base à l’élaboration d’accords de production durable (APL-S) dans les sous-secteurs de l’agriculture. En 2017, un accord de ce type a été élaboré pour la production de noix, en concertation avec le secteur privé. En outre, une proposition d’accord a été rédigée pour le riz. Enfin, afin de garantir que les exploitations familiales sont bien inclues dans les APL-S, un projet de renforcement des capacités a été élaboré et il est entré en application en 2018.
Un Comité national de prévention et de réduction des pertes et du gaspillage alimentaires a été créé. Il se compose de représentants d’organismes publics, de la société civile, du secteur privé et du monde universitaire. Par ailleurs, le programme en faveur du développement durable du secteur des produits laitiers est né de la coordination entre les secteurs public et privé. Il définit le plan d’action des quatre prochaines années et contient les objectifs stratégiques, les actions à mener et les indicateurs à surveiller pour améliorer le développement durable du secteur, dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD) des Nations-Unies et du cadre de viabilité de la filière lait (DSF - Dairy Sustainability Framework) de la Fédération internationale du lait (FIL).
En ce qui concerne les investissements dans l’irrigation dans un contexte de gestion durable de l’eau, la Commission nationale d’irrigation (CNR) a mené à bien 23 projets de gestion de l’irrigation dans les 15 régions du pays, en concertation avec les parties prenantes des secteurs public et privé. En 2017, la Commission technique ministérielle sur le changement climatique (CTICC) a été créée par le décret n° 360 (2017). Cet organe a pour vocation de lutter contre les difficultés auxquelles est confrontée l’agriculture chilienne du fait de son exposition importante aux variations du climat.
En 2017, le Chili a signé un accord de libre-échange avec l’Indonésie. Il a également renforcé les accords existants et des négociations sont en cours sur la révision de l’accord avec l’Union européenne. Les enjeux dépassent la simple libéralisation des droits de douane pour englober des questions telles que les droits de propriété intellectuelle et les dispositions environnementales. En mars 2018, l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) a été signé à Santiago du Chili par 11 pays, dont le Chili.
Évaluation et recommandations
Copier le lien de Évaluation et recommandationsLa politique agricole chilienne n’engendre presque pas de distorsions. L’ESP a représenté 2.6 % des recettes agricoles brutes, en moyenne, en 2015-17, tandis que les services généraux (ESSG) entraient à hauteur de 51 % du soutien total à l’agriculture.
Les dotations budgétaires totales au secteur ont augmenté de 1.4 % entre 2016 et 2017. Les paiements directs sont principalement ciblés sur les petites exploitations ; ils visent à améliorer la productivité, la compétitivité, les systèmes d’irrigation au niveau des exploitations et à restaurer les sols dégradés. La plupart des dotations aux services d’intérêt général portent sur l’inspection et le contrôle de l’infrastructure d’irrigation et sur les systèmes de connaissances et d’innovation.
Les démarches adoptées continuent de privilégier le soutien aux petites exploitations et le développement du peuple indigène, mais aussi la protection et l’amélioration des ressources naturelles, la productivité durable, l’infrastructure, l’accès aux marchés et la compétitivité. Ainsi, 70 % des paiements directs sont destinés aux petits exploitants tandis que la moitié des dépenses sont consacrées aux services généraux, une proportion quatre fois plus importante que dans la moyenne des pays de l’OCDE.
Si les paiements sont ciblés sur les petits producteurs et les producteurs indigènes, il convient de veiller à l’efficacité des mesures. Des évaluations d’impact devraient donc être réalisées de façon systématique.
À mesure que des projets et des programmes agricoles qui ne relèvent pas du ministère de tutelle sont créés, la coordination entre ministères et organismes devient toujours plus importante, tout comme la nécessité de disposer de dispositifs solides d’évaluation de ces programmes.
Si l’agriculture chilienne produit une part importante des émissions nationales de gaz à effet de serre, les pouvoirs publics n’ont fixé aucun objectif ni défini aucun projet qui aiderait le pays à respecter les engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le Climat.
Le soutien aux agriculteurs mesuré par l’ESP en % est passé de 7.6 % en 1995-97 à 2.6 % en 2015-17. L’ESP est l’une des plus faibles des pays membres de l’OCDE ; elle prend principalement la forme de paiements directs à des petites exploitations en premier lieu. Le Chili a progressivement réduit la part des formes de soutien pouvant créer le plus de distorsions (soutien fondé sur la production et l’utilisation d’intrants variables sans contraintes). Le soutien se compose essentiellement de subventions aux intrants, notamment en faveur de la formation de capital fixe. Les prix aux producteurs sont pratiquement conformes aux prix mondiaux (graphique 6.1), tandis que les changements de prix à la frontière sont directement répercutés sur les prix intérieurs aux producteurs (graphique 6.2). Les dépenses consacrées aux services d’intérêt général représentent 4 % de la valeur ajoutée agricole en 2015-17, une proportion plus importante que les 1.5% observés en 1995-97. Le soutien à l’agriculture s’élevait à 0.3 % du PIB en 2015-17. Le soutien aux services généraux (ESSG) entrait à hauteur de la moitié environ du soutien total (EST) sur la période 2015-17. Les transferts au titre d’un seul produit se limitent au sucre et au maïs. Ils se sont élevés à 2.4 % des recettes agricoles brutes sur la période 2015-17 (graphique 6.3).
Informations contextuelles
Copier le lien de Informations contextuellesLe Chili fait partie des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, avec un PIB par habitant de 22 727 USD. Le taux de chômage, de 6.6 % en 2017 (OCDE, 2018), y est faible. Le Chili est également un pays à l’économie relativement ouverte, les échanges commerciaux représentant 24 % de son PIB. L’agriculture a contribué au PIB à hauteur de 4.3 % et cette activité employait 9.4 % de la population active, ce qui met en évidence la dualité d’une structure, dans laquelle de petites exploitations à forte intensité de main-d’œuvre côtoient de grandes exploitations commerciales.
Tableau 6.2. Chili : Indicateurs contextuels
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|
Chili |
Comparaison internationale |
||
---|---|---|---|---|
|
1995 |
2016* |
1995 |
2016* |
Contexte économique |
|
|
Part dans l'ensemble des pays |
|
PIB (milliards de USD en PPA) |
106 |
415 |
0.4% |
0.5% |
Population (millions) |
14 |
18 |
0.5% |
0.5% |
Superficie des terres (milliers de km2) |
744 |
744 |
1.0% |
1.0% |
Superficie agricole (SA) (milliers d'ha) |
15 330 |
15 761 |
0.6% |
0.6% |
|
|
|
Ensemble des pays analysés1 |
|
Densité de population (habitants/km2) |
19 |
25 |
38 |
45 |
PIB par tête, (USD en PPA) |
7 393 |
22 727 |
9 650 |
24 866 |
Commerce en % du PIB |
21 |
24 |
10.2 |
14.3 |
Agriculture dans l'économie |
|
|
Ensemble des pays analysés1 |
|
Part du PIB agricole (%) |
6.0 |
4.3 |
3.0 |
3.1 |
Part de l'emploi agricole (%) |
15.7 |
9.4 |
- |
- |
Exportations agroalimentaires (% des exp. totales) |
18.0 |
19.2 |
7.7 |
7.3 |
Importations agroalimentaires (% des exp. totales) |
7.2 |
9.5 |
7.8 |
6.7 |
Caractéristiques du secteur agricole |
|
|
Ensemble des pays analysés1 |
|
Part des produits végétaux dans la prod. agricole (%) |
63 |
68 |
- |
- |
Part des produits animaux dans la prod. agricole (%) |
37 |
33 |
- |
- |
Part des terres arables dans la SA (%) |
14 |
8 |
30 |
30 |
Notes : * ou dernière année disponible. 1. Moyennes de tous les pays couverts dans ce rapport. L’UE est traitée comme un seul pays.
Source : Bases de données statistiques de l'OCDE, Base de données Comtrade des Nations Unies, Indicateurs du développement dans le monde de la Banque mondiale et données nationales.
Le triplement du PIB par habitant ces 20 dernières années s’est traduit par une augmentation du niveau de vie des Chiliens et par un recul global de la pauvreté. Par ailleurs, le Chili est un exportateur net de produits agroalimentaires (hors produits de la pêche et forestiers), avec un excédent de 6 milliards USD en 2016. Les secteurs agricole et agro-alimentaire chiliens ont bien réussi à créer de la valeur ajoutée dans la production de produits de base et de produits transformés comme le vin et les fruits. En 2016, 35 % des exportations concernaient des produits transformés destinés à la consommation finale, 9 % étaient des produits transformés pour l’industrie d’autres pays. Les importations de produits agro-alimentaires concernent principalement des produits transformés, dont 54 % sont destinés à la consommation finale et 27 % à être transformés par l’industrie.
Si l’on y ajoute les activités d’aval, le secteur agricole a joué un rôle essentiel dans la réussite économique chilienne, les deux activités bénéficiant de la stabilité du pays et des politiques de réforme menées. Ce secteur a également contribué de façon importante à l’activité grâce à une croissance rapide de sa production et de ses exportations. L’augmentation de la productivité a joué un rôle essentiel dans l’essor de l’agriculture chilienne. Compte tenu d’une stabilité relative des facteurs de production et des consommations intermédiaires, la production a surtout augmenté grâce à des améliorations significatives de la productivité totale des facteurs (PTF). Celle-ci, d’environ 2.2 % par an sur la période 2005-2014, est en effet à peu près au même niveau que la moyenne mondiale.
Tableau 6.3. Chili : Productivité et indicateurs environnementaux
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Chili |
Comparaison internationale |
||
---|---|---|---|---|
|
1991-2000 |
2005-2014 |
1991-2000 |
2005-2014 |
|
|
|
Monde |
|
Taux de croissance annuel de la PTF (%) |
1.66% |
2.20% |
1.60% |
1.63% |
|
Moyenne OCDE |
|||
Indicateurs environnementaux |
1995 |
2016* |
1995 |
2016* |
Bilan de l'azote, kg/ha |
.. |
.. |
33 |
30 |
Bilan du phosphore, kg/ha |
.. |
.. |
3.7 |
2.4 |
Part de consommation d'énergie du secteur agricole (%) |
.. |
.. |
1.8 |
1.9 |
Part des émissions de GES d'origine agricole (%) |
22 |
12 |
8.5 |
8.5 |
Part des terres irriguées dans la SA (%) |
7.0 |
7.0 |
- |
- |
Part de l'agriculture dans les prélèvements d'eau (%) |
.. |
.. |
45 |
43 |
Indicateur de stress hydrique |
.. |
.. |
10 |
10 |
Notes : * ou dernière année disponible. L'UE est traitée comme un seul pays.
Source : USDA Economic Research Service. Bases de données statistiques de l'OCDE, Base de données Comtrade des Nations Unies, Indicateurs du développement dans le monde de la Banque mondiale et données nationales.
Description de l’évolution des politiques
Copier le lien de Description de l’évolution des politiquesPrincipaux instruments d’action
Fondamentalement, les orientations de la politique agricole ne changent pas, les axes prioritaires étant d’une part la productivité et d’autre part l’intégration et le développement de petits exploitants et d’exploitants indigènes. Les mesures restent ciblées sur un certain nombre de domaines : extension et accroissement de l’efficacité des systèmes d’irrigation ; maintien des excellentes conditions sanitaires et phytosanitaires du pays ; renforcement des moyens d’action qui favorisent le développement des petites exploitations et des exploitations indigènes et, en particulier, de celles dirigées par des jeunes ; promotion de l’innovation ; amélioration de la pérennité des ressources, en particulier mesures contre la dégradation des sols.
En vertu de la COP21, les engagements du Chili en matière d’émissions produites par l’agriculture et la sylviculture, (CDN - contributions déterminées au niveau national) sont gérés par la Société nationale des forêts (CONAF). Deux engagements concernent la forêt : le premier porte sur la gestion durable et la régénération de 100 000 hectares de forêt, principalement primitive, ce qui permettra d’absorber l’équivalent de 600 000 tonnes de CO2 par an à partir de 2030. Le second consiste à reboiser 100 000 hectares, principalement avec des essences indigènes, ce qui correspondra à une absorption comprise entre 900 000 et 1 200 000 tonnes de CO2 par an à partir de 2030. Ces engagements doivent toutefois être approuvés par le Parlement. Si aucun engagement ne concerne les émissions agricoles en particulier, ces dernières font partie de l’engagement global visant à réduire de 30 % l’intensité des émissions par unité de PIB par rapport à leur niveau de 2007, d’ici à 2030.
Évolution des mesures internes, 2017-18
L’Institut national de développement agricole (INDAP) a lancé le programme national « Yo Joven y Rural » (Moi, jeune et rural). Ce dispositif, né de la demande exprimée par les jeunes agriculteurs (de 18 à 35 ans) de tout le pays, vise à favoriser l’esprit d’entreprise chez ces derniers en leur proposant des subventions à la formation de capital fixe, des formations et la possibilité de renforcer leurs capacités. Le programme vise également à développer les réseaux tels que la Red Nacional de Jóvenes Rurales (réseau national de jeunes ruraux), qui fédère aujourd’hui plus de 2 100 adhérents, et à mettre en place des conseils de gestion nationaux et régionaux pour les jeunes ruraux, ainsi qu’une commission de concertation public-privé qui favorise le dialogue et la collaboration entre les jeunes agriculteurs et l’INDAP. En 2017, l’INDAP a ainsi collaboré avec 13 000 jeunes bénéficiaires, tandis que les sections spécialisées du programme « Yo Joven y Rural » s’adressaient à environ 2 000 d’entre eux.
Plusieurs initiatives sur l’agriculture durable et le changement climatique ont été menées à bien en 2017. Le ministre de l’Agriculture, par le biais de l’Office des politiques et des études agricoles (ODEPA), en collaboration avec d’autres organismes publics et après consultation des principales parties prenantes, a créé en 2015 le Protocole de l’agriculture durable, qui s’applique encore aujourd’hui.
Ce dispositif volontaire définit dix principes de l’agriculture durable et sert de base à l’élaboration d’accords de production durable (APL-S) dans les sous-secteurs de l’agriculture. Ces principes sont les suivants : 1) amélioration du suivi et de l’utilisation des ressources en eau ; 2) respect des droits de l’homme et des conditions de travail ; 3) gestion des déchets plus efficace ; 4) meilleures gestion et mise en œuvre de produits agro-chimiques ; 5) amélioration de la gestion de la sécurité et de la traçabilité des produits alimentaires ; 6) amélioration des relations avec les populations locales ; 7) meilleure gestion de la biodiversité et des services rendus par l’écosystème ; 8) amélioration de la gestion de l’énergie; 9) meilleure gestion et protection des sols ; et 10) amélioration de la santé et du bien-être des animaux. En 2017, un accord de production durable (APL-S) a été établi pour la production de noix, en concertation avec le secteur privé. En outre, une proposition d’accord a été rédigée pour le riz. Enfin, afin de garantir que les exploitations familiales sont bien inclues dans les APL-S, un projet de renforcement des capacités a été élaboré et il est entré en application en 2018.
Un Comité national de prévention et de réduction des pertes et du gaspillage alimentaires a été créé. Il se compose de représentants d’organismes publics, de la société civile, du secteur privé et du monde universitaire. La première réunion du comité a été l’occasion de définir le plan d’action à adopter pour 2018-19, qui repose sur trois priorités : 1) recherche, technologies et connaissances ; 2) sensibilisation et communication ; et 3) gouvernance.
Le programme en faveur du développement durable du secteur des produits laitiers est né de la coordination entre les secteurs public et privé. Il définit le plan d’action des quatre prochaines années et contient les objectifs stratégiques, les actions à mener et les indicateurs à surveiller pour améliorer le développement durable du secteur, dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD) des Nations-Unies et du cadre de viabilité de la filière lait (DSF – Dairy Sustainability Framework) de la Fédération internationale du lait (FIL).
En 2017, la Commission technique ministérielle sur le changement climatique (CTICC) a été créée par le décret n° 360 (2017). Ce comité a pour vocation de lutter contre les difficultés auxquelles est confrontée l’agriculture chilienne du fait de son exposition importante aux variations du climat.
En ce qui concerne les investissements dans l’irrigation dans un contexte de gestion durable de l’eau, la Commission nationale d’irrigation (CNR) a mené à bien 23 projets de gestion de l’irrigation dans les 15 régions du pays, en concertation avec les parties prenantes des secteurs public et privé. Ces projets ont permis de repérer les besoins dans chaque territoire et de cibler les investissements de la CNR sur des études, des programmes et des projets dans l’ensemble du pays.
Évolutions des mesures commerciales, 2017-18
En 2017, le Chili a signé 21 accords de libre-échange, le dernier avec l’Indonésie. Non seulement le champ d’application de ces accords a-t’il été étendu, mais les partenariats existants ont été renforcés. Ainsi, des négociations sont en cours sur la révision de l’accord avec l’Union européenne. Les enjeux dépassent la simple libéralisation des droits de douane pour englober des questions telles que les droits de propriété intellectuelle et les dispositions environnementales. En mars 2018, l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) a été signé à Santiago du Chili par 11 pays, dont le Chili.
Références
Banque mondiale, (2018), Indicateurs du développement dans le monde, (base de données), Banque mondiale, http://databank.worldbank.org/data/reports.aspx?source=world-development-indicators.
Ministère de l’Agriculture (2018), « Annual country report on agricultural policies of Chile », rapport du gouvernement du Chili établi pour l’OCDE, Santiago, Chili.
OCDE (2018), Statistiques agricoles de l'OCDE, (base de données), http://dx.doi.org/10.1787/agr-pcse-data-fr.