L’élévation du niveau de formation accroît la probabilité de travailler. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le taux d’emploi des 25-34 ans est égal à 61 % dans l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, à 78 % dans l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et à 85 % dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire.
En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le taux d’emploi des 25-34 ans au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire s’établit à 82 % après une formation en filière professionnelle, mais à 73 % après une formation en filière générale, soit une différence de 10 points de pourcentage environ.
Dans plus d’un tiers des pays membres et partenaires de l’OCDE, les taux d’emploi des 25-34 ans diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle sont égaux ou supérieurs à ceux des jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire. Dans la plupart de ces pays, les formations professionnelles proposées dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et l’enseignement post-secondaire non tertiaire se distinguent par une forte composante pratique intégrée ou visent à donner aux élèves la possibilité d’entrer dans la vie active dès la fin de leurs études.
Regards sur l'éducation 2020
Indicateur A3. Dans quelle mesure le niveau de formation affecte-t-il le taux d’emploi ?
Faits marquants
Contexte
Les économies des pays de l’OCDE sont tributaires d’une offre suffisante de travailleurs hautement qualifiés. La multiplication des possibilités de formation a accru la réserve de profils compétents dans l’ensemble des pays et les individus plus qualifiés sont plus susceptibles de trouver un emploi. À l’autre extrême, il reste des débouchés pour les individus moins qualifiés, mais leurs perspectives sont relativement moins prometteuses sur le marché du travail. Les individus les moins instruits gagnent moins bien leur vie (voir l’indicateur A4) et sont souvent confinés à des emplois aux tâches routinières plus susceptibles d’être automatisées, ce qui les expose à un plus grand risque de chômage (Arntz, Gregory et Zierahn, 2016[1]). Ces différences sur le marché du travail peuvent exacerber les inégalités dans la société. La crise sanitaire que nous traversons actuellement aura immanquablement des répercussions sur l’emploi et ceux qui disposent d’un faible niveau de formation risquent d’en être les premières victimes. Les conséquences de cette crise devront être évaluées dans les prochaines années.
Les jeunes peinent souvent à décrocher leur premier emploi (voir l’indicateur A2). De nombreux pays de l’OCDE envisagent de plus en plus de développer le système d’enseignement et de formation en filière professionnelle pour lutter contre le chômage des jeunes. La filière professionnelle facilite la transition entre l’école et le monde du travail, certes, mais ceux qui en sont diplômés risquent d’éprouver des difficultés à acquérir de nouvelles compétences par la suite (Hanushek, Woessmann et Zhang, 2011[2]).
La comparaison des indicateurs relatifs au marché du travail entre les pays peut aider les gouvernements à mieux comprendre les tendances mondiales et à anticiper l’évolution possible des économies dans les prochaines années. Ces informations permettent de concevoir en meilleure connaissance de cause les politiques d’éducation, dont l’objectif est de faire en sorte que les jeunes d’aujourd’hui soient bien préparés au marché du travail de demain.
Autres faits marquants
L’expérience professionnelle en cours de formation est associée à des taux d’emploi plus élevés après les études. Ces taux varient toutefois sensiblement entre les pays et entre les types d’expérience professionnelle durant les études.
Dans l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire, l’avantage que procure la filière professionnelle sur le marché du travail par rapport à la filière générale tend à s’estomper au fil du temps. Dans certains pays, en France, au Mexique et en République tchèque par exemple, l’avantage que procure la filière professionnelle en début de carrière se mue en désavantage à partir de l’âge de 35 ans.
Les taux d’emploi augmentent avec le temps à partir de la fin des études dans tous les pays de l’OCDE. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, deux jeunes sur trois (66 %) ayant arrêté leurs études après la réussite du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont parvenus à trouver du travail dans les deux années suivantes selon les chiffres de 2018. Le taux d’emploi augmente et passe à 76 % deux à trois ans après la fin des études et à 79 % quatre à cinq ans après la fin des études.
Le taux de chômage des femmes est supérieur à celui des hommes dans l’effectif de jeunes au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle : il s’établit en moyenne à 9 % chez les femmes, contre 6 % chez les hommes, dans les pays de l’OCDE.
Analyse
Niveau de formation et taux d’emploi
Le deuxième cycle de l’enseignement secondaire est souvent considéré comme le niveau de formation minimum requis pour réussir à entrer sur le marché du travail. Les non-diplômés de ce niveau d’enseignement sont moins susceptibles de travailler, quel que soit leur âge (voir le Graphique A3.2). En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le taux d’emploi des adultes (les 25-64 ans) est égal à 59 % dans l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, à 77 % dans l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et à 86 % dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire (voir le Tableau A3.1).
Dans tous les pays membres et partenaires de l’OCDE, le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et l’enseignement post-secondaire non tertiaire sont associés à des taux d’emploi plus élevés. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, ces deux niveaux d’enseignement procurent un avantage sur le marché du travail supérieur de 20 points de pourcentage environ à celui associé au niveau de formation inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Cet avantage varie toutefois sensiblement entre les pays membres et partenaires de l’OCDE : de 1 point de pourcentage en Indonésie à 40 points de pourcentage en République slovaque (voir le Tableau A3.1).
Les taux d’emploi tendent aussi à augmenter entre le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et l’enseignement post-secondaire non tertiaire. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, les diplômés de l’enseignement post-secondaire non tertiaire ont de meilleures perspectives d’embauche (leur taux d’emploi est égal à 81 %) que ceux au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire (76 %). Leur taux d’emploi est toutefois légèrement inférieur à celui de l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire en Espagne, en Estonie, en France et en Suède (voir le Tableau A3.1).
En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le taux d’emploi de l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire est supérieur de 9 points de pourcentage à celui de l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire. Dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire, le taux d’emploi augmente avec le niveau d’enseignement : il s’établit à 82 % après une formation de cycle court, à 84 % après une licence, ou formation équivalente, à 88 % après un master, ou formation équivalente, et à 93 % après un doctorat, ou formation équivalente (voir le Tableau A3.1).
Les plus diplômés (c’est-à-dire ceux qui ont fait un master ou un doctorat) ont dans l’ensemble les meilleures perspectives professionnelles. Le master, ou formation équivalente, procure un avantage considérable sur le marché du travail dans la plupart des pays dont les données sont disponibles. Cet avantage atteint au moins 10 points de pourcentage en Argentine et en République slovaque. Dans tous les pays, sauf en Fédération de Russie, en Grèce et en République slovaque, 90 % des diplômés travaillent après un doctorat (voir le Tableau A3.1).
Selon le groupe d’âge et la filière d’enseignement
En moyenne, dans les pays de l’OCDE, l’élévation du niveau de formation accroît le taux d’emploi dans chacun des groupes d’âge. Chez les 25-34 ans, le taux d’emploi atteint en moyenne 61 % dans l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, 78 % dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 85 % dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire. De tous les groupes d’âge, c’est chez les 55-64 ans que le taux d’emploi est le moins élevé quel que soit le niveau de formation, ce qui s’explique essentiellement par la retraite : un pourcentage élevé de 60-64 ans sont en effet déjà retraités (voir le Graphique A3.2).
Les taux d’emploi varient non seulement selon le niveau de formation, mais aussi selon la filière d’enseignement. Dans la majorité des pays membres et partenaires de l’OCDE, la filière générale et la filière professionnelle coexistent dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et l’enseignement post-secondaire non tertiaire. Dans les pays de l’OCDE, 24 % des jeunes ont suivi la filière professionnelle, contre 16 % la filière générale, dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (voir l’indicateur A1). La filière professionnelle est associée à une très bonne employabilité sur le marché du travail. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le taux d’emploi des jeunes au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire s’établit à 82 % après une formation en filière professionnelle, mais à 73 % après une formation en filière générale, soit une différence de 10 points de pourcentage environ (voir le Graphique A3.1).
En Allemagne, la différence de taux d’emploi entre les diplômés de la filière professionnelle et de la filière générale atteint 27 points de pourcentage chez les jeunes, dont certains sont toutefois encore scolarisés s’ils ont suivi la filière générale. En Allemagne, plus de 80 % des jeunes au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire ont suivi la filière professionnelle (voir l’indicateur A1). Les jeunes au plus diplômés de ces niveaux d’enseignement ont en revanche de meilleurs débouchés sur le marché du travail s’ils ont suivi la filière générale plutôt que la filière professionnelle au Costa Rica, en Estonie et au Royaume-Uni (voir le Graphique A3.1).
Dans certains pays, en Irlande, en Islande, en Norvège, en Nouvelle-Zélande et en Suède par exemple, la plupart des formations en filière professionnelle dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire ne donnent théoriquement pas accès à l’enseignement tertiaire et visent à préparer les élèves à entrer directement dans la vie active ou à poursuivre des études dans l’enseignement post-secondaire non tertiaire (voir l’indicateur B7). Il est intéressant de constater que les diplômés qui arrêtent leurs études après une formation professionnelle dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou l’enseignement post-secondaire non tertiaire ont d’excellentes perspectives sur le marché du travail, nettement meilleures que celles qui s’observent après une formation générale, meilleures aussi que la moyenne de l’OCDE. Les taux d’emploi des jeunes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle atteignent au moins 90 % en Islande, en Norvège et en Suède (voir le Graphique A3.1).
Dans plus d’un tiers des pays membres et partenaires de l’OCDE, les taux d’emploi des jeunes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle sont de surcroît égaux ou supérieurs à ceux des jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire (voir le Graphique A3.1). Dans certains de ces pays, les formations professionnelles se distinguent par une forte composante pratique intégrée dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et l’enseignement post-secondaire non tertiaire. En Allemagne, en Autriche, en Hongrie, en Suède et en Suisse par exemple, au moins 90 % des jeunes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle ont acquis de l’expérience professionnelle pendant leurs études (voir l’encadré A1.1 dans l’indicateur A1). Il apparaît toutefois que l’avantage que procure la filière professionnelle par rapport à la filière générale sur le marché du travail s’estompe au fil de la carrière. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, l’avantage de la filière professionnelle sur la filière générale est égal à 9 points de pourcentage chez les 25-34 ans, à 5 points de pourcentage chez les 35-44 ans, à 3 points de pourcentage chez les 45-54 ans et à 1 point de pourcentage chez les 55-64 ans dans l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (voir le Graphique A3.2). Cet avantage de la filière professionnelle ne s’observe que chez les 25-34 ans en France, au Mexique et en République tchèque. Les taux d’emploi sont plus élevés après une formation générale qu’après une formation professionnelle à partir de l’âge de 35 ans (voir le Tableau A3.3 et (OCDE, 2020[3])).
Deux facteurs au moins peuvent expliquer la diminution de cet avantage sur le marché du travail. Le premier tient au fait qu’en filière professionnelle, les formations visent à inculquer aux élèves des compétences spécifiques immédiatement valorisables sur le marché du travail. Les diplômés de la filière professionnelle peuvent toutefois éprouver des difficultés à s’adapter à l’évolution technologique et structurelle de l’économie du fait même de cette spécificité (Hanushek, Woessmann et Zhang, 2011[2]). Quant au second facteur, il tient au fait que peu de jeunes diplômés en filière générale arrêtent leurs études à la fin du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire, étant donné que la plupart d’entre eux poursuivent leurs études et n’entrent pas dans la vie active.
En moyenne, dans les pays de l’OCDE, les taux d’emploi des diplômés de l’enseignement tertiaire sont moins élevés après une formation de cycle court qu’après une licence, un master ou un doctorat, ou formation équivalente, et la différence de taux entre ces niveaux d’enseignement se creuse avec l’âge (voir le Graphique A3.2). Dans certains pays où l’enseignement tertiaire de cycle court est plus développé que la moyenne de l’OCDE, les taux d’emploi associés à ce niveau d’enseignement sont relativement élevés en début de carrière. En France par exemple, le pourcentage de jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire de cycle court s’établit à 14 %, contre 8 % en moyenne dans les pays de l’OCDE. Le taux d’emploi associé à l’enseignement tertiaire de cycle court s’élève à 88 %, alors que celui associé à la licence atteint 86 %. Cet avantage sur le marché du travail ne se retrouve pas chez les plus âgés. La Lettonie est le seul pays où la tendance inverse s’observe : le taux d’emploi des 35-64 ans diplômés de l’enseignement tertiaire est plus élevé après une formation de cycle court qu’après une licence, un master ou un doctorat, ou formation équivalente (voir le Tableau A3.3 et (OCDE, 2020[3])).
Encadré A3.1. Expérience professionnelle en cours de formation dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et l’enseignement post-secondaire non tertiaire
De l’avis général, la filière professionnelle peut faciliter la transition entre l’école et la vie active et améliorer les débouchés sur le marché du travail, dans la mesure où les élèves qui la suivent acquièrent des compétences qu’ils peuvent mettre en pratique dès l’embauche. Toutefois, l’expérience professionnelle acquise durant les études varie selon les formations dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle. Selon le module ad hoc de l’Enquête européenne sur les forces de travail (EFT), c’est le plus souvent à l’occasion d’une composante d’apprentissage, d’un stage obligatoire ou d’une activité professionnelle hors formation que la plupart des 25-34 ans au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle ont acquis de l’expérience pratique dans les pays qui participent à cette enquête (voir l’encadré A1.1 dans l’indicateur A1).
Dans la moitié environ des pays dont les données sont disponibles, le taux d’emploi des 25-34 ans est plus élevé après une composante d’apprentissage qu’après un stage obligatoire ou une activité professionnelle hors formation ; il est moins élevé aussi en l’absence d’expérience professionnelle durant les études. C’est particulièrement vrai en Espagne où le taux d’emploi après une composante d’apprentissage est supérieur de 14 points de pourcentage à celui associé à une activité professionnelle hors formation et de 28 points de pourcentage à celui observé en l’absence d’expérience professionnelle durant les études. Le taux d’emploi des jeunes diplômés est le plus élevé après un stage obligatoire en Lettonie, en Lituanie et au Portugal, des pays où l’éventail d’expériences professionnelles dans les programmes emploi-études en filière professionnelle est très limité (voir le Graphique A3.3 et le tableau A3.6, disponible en ligne).
Les activités professionnelles hors formation durant les études peuvent également avoir un impact positif sur la situation des jeunes sur le marché du travail. Dans la moitié environ des pays dont les données sont disponibles, c’est après une activité professionnelle hors formation durant les études que le taux d’emploi des 25-34 ans diplômés en filière professionnelle est le plus élevé. En Turquie par exemple, le taux d’emploi après une activité professionnelle hors formation est supérieur de 10 points de pourcentage au moins à celui qui s’observe après tout autre type d’expérience professionnelle (voir le Graphique A3.3).
N’avoir pas acquis d’expérience professionnelle durant les études est associé à des taux d’emploi inférieurs. Les 25-34 ans diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire qui n’ont eu aucune expérience professionnelle durant leurs études accusent les taux d’emploi les moins élevés dans la plupart des pays. Leur taux d’emploi est même souvent nettement inférieur. Les différents types d’expérience professionnelle ne sont toutefois pas tous associés à de meilleurs débouchés sur le marché du travail. De tous ces types d’expérience, c’est après une composante d’apprentissage que le taux d’emploi est le moins élevé en Pologne. Le taux d’emploi associé à un stage obligatoire est encore moins élevé que celui qui s’observe en l’absence d’expérience professionnelle en Belgique, en Grèce, en Hongrie, en République slovaque et en République tchèque (voir le Graphique A3.3). Ce constat est particulièrement surprenant en Belgique, en Hongrie et en République slovaque, car plus de 40 % des 25-34 ans diplômés en filière professionnelle ont effectué un stage obligatoire durant leurs études (voir l’encadré A1.1 dans l’indicateur A1).
Selon le sexe
Dans tous les pays membres et partenaires de l’OCDE, sauf en Norvège et au Portugal, le taux d’emploi des jeunes est moins élevé chez les femmes que chez les hommes, quel que soit le niveau de formation (voir le tableau A3.2). Les différences de taux d’emploi entre les sexes s’atténuent avec l’élévation du niveau de formation. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le taux d’emploi des 25-34 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire varie de 27 points de pourcentage entre les hommes (72 %) et les femmes (45 %). Cette différence de taux d’emploi entre les sexes diminue pour s’établir à 16 points de pourcentage dans l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (taux d’emploi égal à 85 % chez les hommes et à 69 % chez les femmes) et à 8 points de pourcentage dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire (taux d’emploi égal à 89 % chez les hommes et à 81 % chez les femmes). Les taux d’emploi varient peu entre les sexes en fonction du niveau de formation en République slovaque et en République tchèque, où les différences atteignent au plus 5 points de pourcentage (voir le Tableau A3.2).
Niveau de formation et travail à temps partiel et travail saisonnier
L’élévation du niveau de formation peut aussi réduire la probabilité des hommes et des femmes de travailler à temps partiel ou une partie de l’année. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le pourcentage d’hommes travaillant à temps partiel ou une partie de l’année s’établit à 25 % dans l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, mais à 19 % dans l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et à 17 % dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire. Ce sont toutefois les hommes diplômés de l’enseignement tertiaire qui accusent la probabilité la plus élevée de travailler à temps partiel ou une partie de l’année en Colombie (9 %), au Mexique (11 %) et au Portugal (5 %) (voir le Graphique A3.4). Dans la quasi-totalité des pays membres et partenaires de l’OCDE, le travail à temps partiel et le travail saisonnier concernent davantage les femmes que les hommes. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, les femmes sont environ deux fois plus susceptibles que les hommes de travailler à temps partiel ou une partie de l’année, et ce, quel que soit leur niveau de formation (OCDE, 2020[4]).
Dans l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire, le pourcentage d’hommes qui travaillent à temps partiel s’élève en moyenne à 20 % après une formation en filière générale, contre 18 % après une formation en filière professionnelle dans les pays de l’OCDE. La différence est supérieure à 10 points de pourcentage en Allemagne, en Autriche et en Suisse. À l’inverse, le travail à temps partiel et le travail saisonnier sont plus fréquents chez les hommes après une formation en filière professionnelle qu’après une formation en filière générale au Mexique, en République slovaque et en République tchèque (voir le Graphique A3.4). La tendance est similaire chez les femmes dans la plupart des pays membres et partenaires de l’OCDE : les femmes sont plus susceptibles de travailler à temps partiel ou une partie de l’année si elles sont diplômées en filière professionnelle plutôt qu’en filière générale (OCDE, 2020[4]).
Niveau de formation et chômage
Dans de nombreux pays membres et partenaires de l’OCDE, les taux de chômage sont particulièrement élevés chez les jeunes moins instruits. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le taux de chômage des jeunes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire s’établit à 13 %, soit près du double du taux de chômage des jeunes diplômés de ce niveau d’enseignement ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (7 %). Le taux de chômage des jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire s’établit à 5 % seulement (voir le Tableau A3.4).
Les jeunes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont particulièrement mal lotis en Afrique du Sud et en République slovaque : plus de 35 % d’entre eux sont au chômage. Les taux de chômage sont très élevés aussi en Espagne, en France, en Grèce et en Italie, où un quart environ de ces jeunes sont sans-emploi (voir le Tableau A3.4).
Un niveau de formation égal au deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou à l’enseignement post-secondaire non tertiaire réduit le risque de chômage dans la plupart des pays membres et partenaires de l’OCDE. Le taux de chômage des jeunes au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire représente moins d’un tiers du taux des jeunes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, en Pologne, en République slovaque, en République tchèque et en Suède (voir le Tableau A3.4).
Dans la plupart des pays membres et partenaires de l’OCDE, les jeunes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire sont moins exposés au risque de chômage s’ils ont suivi la filière professionnelle plutôt que la filière générale. La différence de taux d’emploi entre les deux filières est la plus importante en Allemagne, en Autriche, en Islande, en Norvège, en Suède et en Suisse, où le taux de chômage est moitié moindre après une formation en filière professionnelle qu’après une formation en filière générale (voir le Tableau A3.4). Dans tous ces pays, sauf en Islande, plus de 55 % des jeunes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire ont suivi la filière professionnelle (voir l’indicateur A1).
Chez les 25-34 ans, le taux de chômage des femmes est supérieur à celui des hommes dans l’effectif diplômé en filière professionnelle. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le taux de chômage s’établit à 9 % chez les femmes, contre 6 % chez les hommes, dans l’effectif de jeunes au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière professionnelle. Le taux de chômage dans cet effectif passe au moins du simple au double entre les femmes et les hommes en Australie, en Estonie, en Israël, en Pologne, en Slovénie, en République tchèque et en Turquie. Dans cet effectif, le taux de chômage des hommes n’est supérieur à celui des femmes qu’en Allemagne, au Canada et en Lettonie (voir le Graphique A3.5).
Dans de nombreux pays membres et partenaires de l’OCDE, les jeunes sont moins susceptibles d’être au chômage s’ils sont diplômés de l’enseignement tertiaire que s’ils sont au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire. L’effet positif du niveau de formation tertiaire sur le taux de chômage est particulièrement important en Afrique du Sud, aux États-Unis, en Irlande et en Lituanie. Dans ces pays, le taux de chômage des jeunes dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire est plus que moitié moindre que dans l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (voir le Tableau A3.4).
Niveau de formation et inactivité
En moyenne, dans les pays de l’OCDE, 31 % des 25-34 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont inactifs (c’est-à-dire qu’ils ne travaillent pas et ne recherchent pas activement d’emploi). Plus de 40 % des jeunes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont inactifs et moins de 50 % d’entre eux travaillent en Finlande, en Pologne et en République slovaque (voir le Tableau A3.3 et le Tableau A3.4).
Les taux d’inactivité sont nettement inférieurs chez les jeunes au moins diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, 16 % des jeunes sont inactifs dans l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire, contre 10 % dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire (voir le Tableau A3.4).
Dans les pays de l’OCDE, le pourcentage d’inactifs dans l’effectif au plus diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire s’élève à 12 % après une formation en filière professionnelle, contre 21 % après une formation en filière générale. Les taux d’inactivité après une formation en filière professionnelle représentent un tiers environ de ceux enregistrés après une formation en filière générale en Allemagne, en Autriche, en Islande et en Suède. Dans la plupart des pays de l’OCDE, la différence de taux d’inactivité entre les filières d’enseignement est plus élevée chez les 25-34 ans que chez les 25-64 ans, car certains jeunes au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire en filière générale sont encore scolarisés et ne recherchent pas d’emploi. C’est l’inverse au Costa Rica et en Estonie : les taux d’inactivité des jeunes sont plus élevés après une formation en filière professionnelle qu’après une formation en filière générale (voir le Tableau A3.4 et (OCDE, 2020[3])).
Les taux d’inactivité des femmes sont systématiquement supérieurs à ceux des hommes à tous les niveaux de formation, mais ils sont particulièrement élevés dans l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, la différence de taux d’inactivité entre les sexes chez les 25-34 ans atteint 29 points de pourcentage dans l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, 16 points de pourcentage dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 8 points de pourcentage dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire. Ces différences de taux d’inactivité s’expliquent largement par les différences de taux d’emploi entre les hommes et les femmes (OCDE, 2020[3]).
Taux d’emploi des jeunes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire
La transition entre l’école et le monde du travail est un grand moment dans la vie. Les jeunes éprouvent souvent des difficultés à trouver du travail à la fin de leurs études. La crise sanitaire dans laquelle le COVID-19 nous a plongés aura sans aucun doute un impact sur l’emploi des jeunes qu’il faudra surveiller dans les prochaines années. Les données de l’EFT de l’Union européenne (UE) et, dans les pays qui ne participent à l’EFT, d’enquêtes sur les diplômés et les non-diplômés couplées à des données administratives permettent d’analyser la transition entre l’école et le monde du travail de manière plus approfondie (voir l’indicateur A2).
Dans tous les pays de l’OCDE dont les données sont disponibles, les taux d’emploi des jeunes récemment diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire augmentent avec les années suivant la fin des études. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, 66 % des jeunes adultes ayant arrêté leurs études après la réussite du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont parvenus à trouver du travail dans les deux années suivantes selon les chiffres de 2018. Leur taux d’emploi augmente fortement les premières années suivant la réussite du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, puis tend à se stabiliser. Le taux d’emploi des jeunes au plus diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire s’établit à 76 % dans la cohorte diplômée deux à trois ans plus tôt, soit 10 points de pourcentage de plus que celui qui s’observe dans la cohorte diplômée moins de deux ans plus tôt, et à 79 % dans la cohorte diplômée quatre à cinq ans plus tôt, soit seulement 3 points de pourcentage de plus (voir le Graphique A3.6).
Les différences de taux d’emploi qui s’observent dans les pays de l’OCDE sont plus importantes dans l’effectif fraîchement diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire que dans l’ensemble de la population. Le taux d’emploi est le moins élevé dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire moins de deux ans plus tôt en Grèce (14 %) et est inférieur à 50 % au Chili, en Espagne, en Italie et en Turquie. À l’autre extrême, les taux d’emploi sont égaux ou supérieurs à 85 % dans cet effectif récemment diplômé en Allemagne, en Islande, en Nouvelle-Zélande, aux Pays-Bas et en République tchèque. La différence de taux entre les pays les mieux et les plus mal lotis frôle les 80 points de pourcentage, soit bien plus que la différence de taux entre tous les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. C’est en Grèce que le taux d’emploi des 25-64 ans diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire est le moins élevé (62 %) et au Portugal qu’il est le plus élevé (86 %), soit 24 points de pourcentage de différence (voir le Graphique A3.6 et le Tableau A3.1).
L’évolution du taux d’emploi au fil du temps depuis la réussite des études est révélatrice de la mesure dans laquelle la transition entre l’école et le monde du travail se passe bien. Dans certains pays, dont l’Allemagne, le Danemark, l’Islande, la Nouvelle-Zélande et les Pays-Bas, la différence de taux d’emploi entre les cohortes diplômées à des moments différents est ténue et le taux d’emploi des jeunes diplômés est très élevé dès deux ans après la fin des études. Ces pays comptent tous, sauf le Danemark, parmi ceux de l’OCDE où les taux d’emploi sont les plus élevés (voir le Graphique A3.6).
Dans d’autres pays en revanche, la transition entre l’école et le monde du travail est plus ardue et les jeunes diplômés peinent à trouver leur place sur le marché du travail quelques années après la fin de leurs études. En Grèce, en Italie et en Turquie par exemple, moins de 35 % des jeunes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire trouvent du travail dans les deux ans suivant la fin de leurs études, mais leur pourcentage augmente avec le temps. Les taux d’emploi des jeunes diplômés sont supérieurs de 25 points de pourcentage au moins quatre à cinq ans après la fin des études. Toutefois, ils ne passent pas la barre des 60 % et sont très inférieurs à la moyenne de l’OCDE (79 %) (voir le Graphique A3.6).
Dans certains autres pays, les jeunes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont en proie à de grandes difficultés les premières années, mais s’en sortent relativement bien par la suite. Au Portugal par exemple, 54 % seulement des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire travaillent dans les deux ans suivant la fin de leurs études, contre 80 % d’entre eux quatre à cinq ans plus tard, soit une augmentation de 25 points de pourcentage. Il en va de même en Belgique, au Luxembourg et en Pologne, où les taux d’emploi augmentent de 20 points de pourcentage environ, signe que les jeunes diplômés ont de très belles perspectives à long terme malgré les difficultés qu’ils ont à surmonter en début de carrière (voir le Graphique A3.6).
Définitions
Par population active (main-d’œuvre), on entend le nombre total d’actifs occupés et au chômage, conformément à la définition de l’Enquête sur les forces de travail.
Groupes d’âge : le terme « adultes » désigne la population âgée de 25 à 64 ans ; l’expression « jeunes (adultes) », la population âgée de 25 à 34 ans.
Le niveau de formation correspond au plus haut niveau d’enseignement dont les individus sont diplômés.
Les actifs occupés sont les individus qui, durant la semaine de référence, ont effectué un travail d’une durée d’une heure au moins moyennant un salaire ou un bénéfice ou avaient un emploi, mais étaient temporairement absents de leur travail. Le taux d’emploi correspond au pourcentage d’actifs occupés dans la population.
Les données sur les jeunes diplômés proviennent de l’EFT de l’UE dans 27 pays à savoir : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Islande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République slovaque, la République tchèque, le Royaume-Uni, la Slovénie, la Suède, la Suisse et la Turquie.
Par inactifs, on entend les individus qui n’étaient ni occupés, ni au chômage (qui n’étaient pas à la recherche d’un emploi) durant la semaine de référence. Les individus non scolarisés sont considérés comme inactifs s’ils ne sont pas à la recherche d’un emploi. Le taux d’inactivité correspond au pourcentage d’inactifs dans la population en âge de travailler (le nombre d’inactifs est divisé par le nombre total d’individus en âge de travailler).
Niveaux de formation : les niveaux de la CITE 2011 sont tous décrits dans le Guide du lecteur, au début du présent rapport.
Par travailleurs à temps partiel et travailleurs saisonniers, on entend les actifs occupés rémunérés qui ne travaillent pas à temps plein toute l’année, c’est-à-dire ceux qui ont travaillé à temps partiel ou pendant une partie de la période de référence. Le concept de travail à temps partiel et de travail saisonnier est plus vaste que celui du travail à temps partiel retenu dans la plupart des enquêtes sur la population active dont la période de référence est généralement les quatre semaines précédentes. Il s’ensuit que le pourcentage d’actifs concernés par le travail à temps partiel ou le travail saisonnier durant toute l’année est plus élevé que le pourcentage d’actifs occupés à temps partiel durant la période de référence de quatre semaines.
Par chômeurs, on entend les individus qui, durant la semaine de référence, n’ont pas travaillé et ont activement cherché un emploi et étaient disponibles pour commencer à travailler. Le taux de chômage correspond au pourcentage de chômeurs dans la population active (c’est-à-dire le nombre de chômeurs divisé par la somme des actifs occupés et des chômeurs).
Méthodologie
Voir l’indicateur A1 pour des informations sur la méthodologie.
Les données sur le niveau de formation des jeunes diplômés et leur situation au regard de l’emploi depuis la fin de leurs études proviennent de l’EFT dans tous les pays qui participent à cette enquête. Les données de l’EFT et, dans les pays qui ne participent à l’EFT, d’enquêtes sur les diplômés et les non-diplômés ont été couplées à des données administratives. Voir l’indicateur A2 pour des informations sur la méthodologie.
Voir le Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation (OCDE, 2019[5]) pour de plus amples informations. Voir les notes spécifiques aux pays à l’annexe 3 (https://doi.org/10.1787/69096873-en).
Source
Voir les sources de l’indicateur A1.
Les données infranationales de certains indicateurs sont disponibles dans la Base de données régionales de l’OCDE (OCDE, 2020[6]).
Références
[1] Arntz, M., T. Gregory et U. Zierahn (2016), « The Risk of Automation for Jobs in OECD Countries : A Comparative Analysis », Documents de travail de l’OCDE sur les questions sociales, l’emploi et les migrations, n° 189, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/5jlz9h56dvq7-en.
[2] Hanushek, E., L. Woessmann et L. Zhang (2011), « General education, vocational education, and labor-market outcomes over the life-cycle », NBER Working Paper Series, n° 17504, National Bureau of Economic Research, Cambridge, MA, http://dx.doi.org/10.3386/w17504.
[4] OCDE (2020), Base de données de Regards sur l’éducation - Éducations et revenus, https://stats.oecd.org/Index.aspx?datasetcode=EAG_EARNINGS.
[3] OCDE (2020), Base de données de Regards sur l’éducation - Niveau de formation et situation au regard de l’emploi, http://stats.oecd.org/Index.aspx?datasetcode=EAG_NEAC.
[6] OCDE (2020), Base de données de statistiques régionales - Niveau d’éducation par groupe d’âge, https://stats.oecd.org/Index.aspx?datasetcode=REGION_EDUCAT.
[5] OCDE (2019), Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018 : Concepts, normes, définitions et classifications, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264305380-fr.
Tableaux de l’indicateur A3
Tableau A3.1 Taux d’emploi des 25-64 ans, selon le niveau de formation (2019)
Tableau A3.2 Évolution des taux d’emploi des 25-34 ans, selon le niveau de formation et le sexe (2009 et 2019)
Tableau A3.3 Taux d’emploi, selon le niveau de formation et le groupe d’âge (2019)
Tableau A3.4 Taux de chômage et d’inactivité des 25-34 ans, selon le niveau de formation (2019)
Tableau A3.5 Taux d’emploi des jeunes diplômés, selon le niveau de formation et le nombre d'années depuis la fin des études (2018)
WEB Tableau A3.6 Taux d’emploi des 25-34 ans ayant atteint au maximum le niveau du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, filière professionnelle, ou du post-secondaire non tertiaire, selon le type d’expérience professionnelle pendant les études (2016)
Date butoir pour les données : 19 juillet 2020. Les mises à jour peuvent être consultées en ligne (http://dx.doi.org/10.1787/eag-data-en). D’autres données désagrégées sont également disponibles dans la Base de données de Regards sur l’éducation (http://stats.oecd.org/.
StatLink : https://doi.org/10.1787/888934162128