Selon les projections, la croissance du PIB ralentira pour s’établir à 1.7 % en 2023, avant de rebondir à 3.1 % en 2024, sous l’impulsion des investissements alimentés par les fonds de l’UE. La dégradation de la situation macroéconomique en Europe pénalisera les exportations, tandis que les prix élevés de l’énergie et le relèvement des taux d’intérêt pèseront sur la consommation. L’inflation reculera lentement dans le contexte de la stabilisation des prix de l’énergie et de l’atonie de l’activité économique. L’approvisionnement en énergie est assuré grâce à la faible dépendance à l’égard du gaz, à un nouveau gazoduc et au statut d’exportateur net d’électricité du pays. La Bulgarie est supposée entrer dans la zone euro au début de 2024.
Une mise en œuvre et une gestion efficaces des fonds de l’UE s’imposent pour soutenir l’activité et renouer avec la trajectoire de convergence antérieure à la crise vers le revenu moyen par habitant de l’OCDE. Les mesures de soutien, dont le plafonnement des prix de l’électricité et les baisses de la TVA et des droits d’accise sur le gaz, ont protégé les consommateurs et les entreprises contre la hausse des prix de l’énergie. Elles devraient toutefois être mieux ciblées et conçues de façon à préserver les incitations aux économies d’énergie. Il faut encourager les investissements dans les énergies renouvelables puisqu’ils permettraient d’harmoniser les initiatives de décarbonation de l’économie et de remédier aux problèmes de sécurité énergétique.