La croissance devrait ralentir pour s’établir à 2.5 % en 2022 et 1.6 % en 2023 avant de se redresser pour atteindre 2.0 % en 2024. Le ralentissement de la croissance en 2023 est dû à la hausse de l’inflation, aux conséquences négatives de la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine sur la confiance et à l’affaiblissement de la demande extérieure. La hausse du chômage et la contraction des salaires réels ont des répercussions négatives sur la consommation privée. L’investissement est soutenu par les fonds de l’UE et par le programme pluriannuel gouvernemental.
Les aides budgétaires permettent aux ménages et aux entreprises de faire face à l’augmentation des prix de l’énergie. Elles pourraient être encore plus efficaces si ces mesures généralisées étaient converties en aides plus ciblées sur les groupes vulnérables. En outre, cette réorientation renforcerait les incitations aux économies d’énergie. Il faudrait brider davantage la demande pour contrer les tensions inflationnistes. Les réformes structurelles destinées à stimuler la croissance devraient être axées sur l’acquisition de compétences et sur une meilleure gestion des nombreuses entreprises détenues par l’État et les municipalités.