La croissance économique refluera à 2.5 % en 2023 et à 2.3 % en 2024. La consommation privée va fléchir en raison de la modération de la croissance des salaires et de l’arrêt du mouvement de désépargne. L’investissement des entreprises et l’investissement en logements devraient diminuer tandis que les conditions financières continueront de se resserrer, et l’investissement public reculera également en 2023‑24. La croissance des exportations restera dynamique grâce à l’expansion vigoureuse du tourisme étranger. Le taux de chômage augmentera progressivement pour s’établir aux alentours de 4.5 %. L’inflation globale a culminé aux environs de 10 % à la fin de l’été et devrait refluer au cours de la période considérée.
Au début d’octobre, la banque centrale a relevé son taux directeur pour la neuvième fois depuis l’amorce du resserrement monétaire en mai 2021, le portant à 5.75 %. On s’attend à ce qu’elle durcisse encore sa politique monétaire, afin de ramener l’inflation au niveau de l’objectif en temps voulu. L’assainissement des finances publiques prévu en 2023-24 permettra de réduire les tensions inflationnistes et conserver des marges de manœuvre budgétaires. Enfin, des investissements dans la diversification énergétique et la recherche-développement (R-D) pourraient permettre d’améliorer la sécurité énergétique et d’atteindre les objectifs climatiques du gouvernement.